Forces reprises, Thierry offre un aller retour à Lucas ( son petit "chtiot" de 4 ans) dans la buse, bien harnaché dans un baudrier. Heureux pour la journée et même plus.
Prochaine sortie dimanche aux fèves, poursuite désobstruction
Forces reprises, Thierry offre un aller retour à Lucas ( son petit "chtiot" de 4 ans) dans la buse, bien harnaché dans un baudrier. Heureux pour la journée et même plus.
Prochaine sortie dimanche aux fèves, poursuite désobstruction
Participants : Thierry, JM, Thomas, Sarah et Rodolphe qui vient nous rendre visite mais qui ne pourra pas rester pour cause d'un genoux plus que défectueux. " On sait bien que les spéléos sont souvent sur les rotules !"
Rodolphe croise de drôles de spécimens sur la route, deux joyeux lurons sont arrêtés au bord de la nationale pour prospecter dans les falaises fraîchement mise au jour par les travaux. Il ne fut pas tellement surpris de reconnaître là, Thierry et JM qui arrivent donc avec « un peu » de retard. « Il faudrait un bout de nouille pour aller voir ce fameux trou visible depuis la route »
Comme à leur habitude, les autochtones festoient un peu avant de passer aux hostilités.
Après le comble du spéléo qui a oublié son descendeur signé par JM, on se retrouve à quatre dans la cheminée où gisent déjà les vestiges d'une lutte acharnée.
Thierry part au fond avec le perfo, on fait tous la chaîne pour passer le matos, et préparer les pailles. On attaque le long virage qui part à gauche mais les premiers tirs ne remportent pas un franc succès, ça fracture mais ça ne tombe pas vraiment malgré les assauts du marteau et de la barre à mine.
On ressort quand même quelques cailloux et Thierry refait trois trous à bout de bras... Sans doute les trois trous de trop pour cette fracture qui finit par céder et emporter avec elle une quantité de roche conséquente.
Manque de bol une grande paille a fumé et l'air devient irrespirable, ce qui nous force à attendre 30 min dans le méandre d’entrée avant d'aller évacuer tous les blocs qui nécessitent souvent d'être recassés. Pour ça, pas de panique, nous avons l'homo spelaeus par excellence qui ne pense qu'à une chose « casser cailloux » Des bruits gutturaux se font entendre au fond du méandre, Thierry a du perdre un des deux neurones qui lui restait dans ce nuage toxique.
De bras en bras, la cheminée change encore une fois de profil, plus de boue au sol, plus d'eau, juste des cailloux empilés et instables qui offrent également le confort d'un fauteuil, certes rustique, mais fort appréciable ! Le dernier tir viendra à bout du virage à gauche et de nous aussi ! Le ratio roche/paille est largement pulvérisé dans ce bouquet final. Les cailloux ne cessent d'arriver et on se demande bien si cette mine de rien se finira un jour.
Au moment de partir Thierry ne veut plus sortir de son allé présidentielle, son instinct d'homo spelaeus le tiraille entre « bière et première », il cherche à voir après ce fameux virage qui ne le laisse pas passer ! Casque en main je pars voir à mon tour et me glisse tant bien que mal un peu plus loin. Ma tête passe tout juste dans le virage mais ma cage thoracique déjà bien comprimé ne peut plus avancer. Je peux juste voir le méandre qui file tout droit sur 4/5mètres avant de repartir à droite en me barrant la vue. Pas de gros élargissement en perspective, mais ça change un peu de profil en devenant beaucoup moins sinueux sur cette portion. Il est clair que la fumée ne vient jamais par ici et repart toujours en direction de la sortie avec plus ou moins de rapidité selon la météo.
Nous ressortons bien pourris vers les 18 h, après l'effort, c'est le réconfort, des habits secs, des kilos de boue en moins et un bon gueuleton à l'abri de la pluie sous le coffre de Thierry, façon spéléo !
Prochaine session : Ce mercredi aux Fèves : Bruno, Sarah et peut être Thierry Gille
Ce dimanche aux fèves : JM, Thierry et ??
« L’évacuation des blocs va devenir compliquée à deux, L’idéal serait d’être 3 ou 4 à chaque fois. Il nous faudra également un plan B pour les stocker si le méandre se poursuit ainsi encore longtemps . »
Sarah
L'après midi, on est chaud pour casser du méandre ! 9 pailles dont quelques thermo (nucléaire?) vraiment plus puissantes, en grande longueur avec forage mèche de 60 cm et grosse perfo. On fait la chaine pour sortir tous les blocs, sauf la pierraille pour paver le sol. Avec des forages en oblique montant, la plupart du temps, et une roche très dure, c'est extra. Quelques très gros morceaux de paroi sont débités sur place pour pouvoir les sortir. Pas facile avec une petite massette au manche très glissant. Un élargissement naturel débutant à 1 m du sol, au début du virage entamé, est visé pour avoir le maximum de largeur de travail côté épaules. En bas, c'est seulement 20 cm pour les jambes, cela suffit.
Prochaine sortie, dimanche 24 à 10h, mêmes éléments. Prévus : Thierry et Jean Marie, un troisième serait bienvenu pour aider à évacuer les blocs.
Présents : JM/Thierry/ et Sarah qui se pointe comme un cheveu sur la soupe « sans prévenir »
Après 11 jours dans les Alpes à braver la neige, le froid et les éboulements, je retrouve les copains avec plaisir à 10h au parking. Le traditionnel café/brioche oblige « et partage de mésaventure » nous arrivons à 11h devant la buse.
J'avoue que j'avais bien suivi les travaux du haut de ma montagne mais c'est tout de même bien plus beau à voir ! Le trou a bien changé. Par miracle, une deuxième buse est venue épouser parfaitement la première « on s'en souviendra » et des mètres cubes de terre ont parfaitement immobilisé le tout. En seulement deux trois sorties de ratées, il s'en est passé des choses !
Les fèves, vous êtes sûr ?
L’équipement est bien plus facile a installer maintenant, la descente se fait sans mal avec deux kits bien chargé en bout de corde. Bon, bien sûr il y a un petit bémol «on est en spéléo après tout », de la terre a réussi à se frayer un passage dans un petit trou entre les IPN, donc nous atterrissons à nouveau sur un talus instable qui est descendu jusqu'au début du méandre on nous allons travailler. Ce qui change un peu, c'est que cette terre là, est sèche « Hallelujah » !!
Trêve de plaisanterie, nous attaquons les choses sérieuses. En premier lieu nous aménageons le fond du méandre au format présidentiel pour faciliter les manœuvres et pouvoir dégager les blocs. Déjà deux séances de tirs pour ce faire, on ne lésine pas sur les moyens, nous faisons deux ou trois pailles à la fois ! Thierry reste au fond et JM et moi faisons le relais « du 6 m méandre » pour entasser les blocs dans la salle où la boue disparaît petit à petit remplacée par la roche. Au troisième tir, on entend déjà Thierry qui gueule au fond et il y a de quoi ! Cette série de deux grandes pailles a carrément délité un pan de la paroi bien trop gros pour être soulevable ! Thierry joue des coudes pour éclater tout ça et voilà de bons gros bébés cailloux qui arrivent encore et encore !
Ça avance bien, les 6 grandes pailles accompagnées des normales font des miracles juste avant que la grande mèche nous lâche pour le dernier tir « RIP » . Dernier tir qui tout compte fait en comptera un ULTIME pour casser l’énorme roche qui aurait autrement, pulvérisé les coudes de Thierry. « 15 pailles au total ? »
Nous arrivons à un point fatidique, la zone est dégagée, il ne reste plus qu’un virage à gauche avant de « peut être » y voir plus clair ! Fin des travaux, nous sommes tous un peu mouillés à force de racler la boue des parois et le corps cri famine. Entre temps nous avons démonté l’échelle d’accès à la galerie sup, donc nous repartons avec deux kits et 4 morceaux d’échelles ce qui nous permettra de nous réchauffer instantanément.
Bon, me voilà rassurée, je n'ai pas perdu les reflexes spéléos et ça fait bien plaisir de revenir bosser en sous-sol en compagnie des irréductibles gaulois ! En attendant de revoir toute la bande, je vous souhaite un bon week-end de Pâques à tous. Week-end qui n'a pour le moment aucune sortie de prévu « Vacances au SCV ? Est-ce possible ? »
Faute de photos, vous avez donc un peu de lecture et toutes mes amicales salutations !
A bientôt les siphonnés du bocal « ou devrais-je dire, du bocage ! »
Sarah
Dimanche, sortie papayes au gouffre des fèves, dans le grand méandre au fond. RDV 10h.
Reprise des travaux : cela descend bien, mais sans le bruit de l'eau pour nous guider ... on ne sait pas où aller d'autant plus que l'entonnoir remblayé est en fait plus grand qu'il n'y paraissait. On sécurise le trou en récupérant des piquets et du grillage placés à plat. En rentrant on s'offre une petite virée de chasse aux fossiles du côté de Saulx.
J-m.