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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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28 avril 2024 7 28 /04 /avril /2024 07:58

Participants : Bernard « Nanard » Détouillon, Damien Grandcolas et Joël « Pépé » Palissot (Spiteurs Fous).

TPST : 4 h 30

10h, nous sommes les 3 au rendez-vous au château de Vallerois. L’objectif de cette sortie est de passer la voûte mouillante qui nous a bloqués le 17 mars. Chacun y va de sa tenue pour affronter la difficulté de la journée. Sous les combinaisons, Nanard part en sous-combinaison rhovyl et prend dans son kit une néoprène complète 2 mm, Pépé préfère être en combi étanche, et moi j’opte de partir en salopette néoprène 2mm avec dans mon kit un top néoprène 2mm.

Au fur et à mesure que nous progressons dans la cavité, Pépé est ébahi par les proportions de la grotte et par le travail réalisé dans les trémies traversées.

Rapidement, nous sommes devant la voute mouillante. On finit de s’équiper pour braver le passage aquatique. Pépé et Nanard pissent en cœur allègrement dans la rivière histoire de réchauffer l’eau, me disent-ils, avant que je m’y plonge. Sympas, les copains ! Néanmoins, je m’y introduis à plat ventre, casque en main, sur plusieurs mètres et vois la sortie pas loin mais des lames en concrétion me paraissent bien tranchantes pour mon crâne non protégé. Je renonce et recule pour aller chercher la massette afin d’éliminer ces concrétions gênantes. Pépé se propose d’y aller avec l’outil. Il choisit d’y aller sur le dos ce qui semble être la meilleure technique et passe sans qu’il soit nécessaire de casser les concrétions incommodantes. Une fois passé, il en cassera tout de même quelques-unes pour nous faciliter la sortie de la voûte mouillante. Je rejoints Pépé, suivi de Nanard qui, lui, ne prend pas le temps d’enfiler sa néoprène. Pas frileux, le gaillard !

Derrière ce passage semi-noyé, nous retrouvons la galerie avec sa rivière que nous suivrons sans aucun obstacle. La galerie est de belles dimensions et va en s’élargissant. Nous repérons plusieurs départs de galeries fossiles durant notre progression.

Et après une avancée d’environ 250m dans la rivière qui débite bien, nous nous arrêtons sur… Devinez ?

La trémie… La trémie numéro 5 ! Cette cavité mériterait le nom de « trémies game » ou en anglais « hoppers game » ! Et là, nous sommes « game over » ! Nous nous faufilons entre les blocs à la recherche du moindre petit passage donnant accès à une suite possible mais aucun passage évident n’est décelé et la trémie nous semble large et longue. Nous remarquons qu’elle présente la même configuration que les autres, c’est-à-dire constituées de gros blocs enchevêtrés et posés les uns sur les autres sans aucun liant entre eux de type calcite. Et comme dans les trémies précédentes, des blocs nous paraissent relativement « craignos » dont un énorme dès le départ de la trémie. Nos investigations achevées, nous retournons en délaissant les départs de galeries repérés à l’aller. Ça sera pour les prochaines explos.

Au retour, après avoir passé la trémie 3, nous cassons la croûte au pied de l’escalade qui mène à la petite salle d’où 2 départs complétement colmatés peuvent être intéressants. Comme nous avons le temps et que je ne connais pas, nous y montons et passons 1 h environ à désober le départ à droite. Nous mettons le sol à niveau pour pouvoir permettre, à ceux ou celles épris de désobstruction, de continuer à l’horizontal.

Encore de belles perspectives d’explos dans ce trou avec les galeries fossiles à voir, la trémie 5 à passer… Concernant cette dernière, y aller avec prudence et préférer consolider en priorité dès le départ car d’énormes blocs malsains, même s’ils ne sont pas tombés jusqu’à ce jour, ne demandent qu’un soubresaut pour venir écraser le spéléo imprudent ou inconsciemment téméraire.

Il est à noter que le fait d’avoir des invités lors de nos explos, Jos le 17 mars, Pépé ce jour, porte chance, car à chaque fois, nous passons les obstacles et découvrons plusieurs centaines de mètres de nouvelles galeries. En tout cas, eux en sont très contents et nous en remercient.

Damien.

Je suis invité à la visite de cette perte sur laquelle le SCV travaille depuis longtemps. La dernière pointe après le franchissement de la trémie 4 s'était arrêtée sur une voûte mouillante sévère. Je découvre cette cavité haute saônoise située à côté de Port sur Saône dans une pâture à vaches. On commence par la trémie 1, suivie d'une galerie confortable dans laquelle coule une petite rivière. Trémie 2 suivie d'une galerie confortable (2*2/2/1). Trémie 3 suivie d'une galerie confortable. Trémie 4 : ancien terminus, suivi d'une galerie confortable. voûte mouillante : terminus actuel. Il en faut plus que cela pour arrêter nos collègues qui, assistés d'une massette, négocient cet obstacle. Et nous voilà partis pour 250m de galerie confortable en première pour buter sur une ...............trémie 5. Sur le retour, une petite désob en rive gauche et direction la sortie. Le passage des quatre trémies a demandé un travail considérable par le volume et la technicité, un matériel considérable a été nécessaire pour sécuriser ces obstacles. Tout le parcours est agrémenté par un concrétionnement important. Actuellement, env 600m sont topographiés et on peut estimer le cheminement total a plus de 1200m. Chapeau les gars !

    Joël
Perte du Château de Vallerois – Villers-sur-Port, première, samedi 27 avril 2024.
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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 17:26

Participant : Thierry V.; Nicolas; Nanard

TPST : 7 h

On retrouve Nicolas vers 10 h 30  à la perte. Après notre rituel café/croissants, et le nettoyage de la grille d'entrée (après la dernière crue), nous nous engageons sous terre vers 11 H 30.

Le ruisseau coule et se perd vers la perte en amont du barrage de branchages. La perte située au pied de l'arbre juste avant la grille est bien creusée. L'entrée a bien été relavée par la crue au niveau du sol jusqu'au premier ressaut. Sinon le ruisseau n'a pas un trop gros débit.

On chemine jusqu'à la trémie 3, où Nicolas se propose de creuser dans la salle supérieure ou deux départs potentiels sont à  voir. Il sort avec nous de la trémie 3 afin de ramener le bac et les cordes à la salle. On se quitte là, et avec Thierry nous partons en direction de l'affluent en rive droite reprendre notre topo délaissée il y a quelques semaines.

Reprise de la topo avec 26 visées d'une moyenne de 6 m jusqu'à la galerie située juste avant la grande salle de la trémie 4. (il doit nous rester 120 m pour rejoindre la trémie 4). On vient de relever 174 m de topo.

Il nous restera encore 2 sorties topo pour finaliser l'axe principal et 1 à 2 sorties pour les diverticules, escalades et salles sup, à finaliser.

Nicolas nous rejoint et termine la topo avec nous. Il a débouché la galerie amont de la salle supérieure qui ne donne rien. La galerie basse serait à déblayer sur quelques mètres, mais il faudrait être minimum deux pour tirer le bac.

On pousse une pointe jusqu'au terminus après la trémie 4. Beaux conduits, bien concrétionnés. On découvre une petite galerie sup que Nicolas parcourra sur 6 m.

Arrivés devant le barrage de calcite, on découvre la voûte mouillante qui réalise le terminus actuel. Le niveau d'eau reste un peu trop élevé pour tenter un franchissement sur le dos. La néo serait souhaitable. On voit sur 4 m et ça semble se relever aussitôt derrière ; ça résonne fort derrière, ça semble gros !

On remonte à la surface vers 19 H. 

On fait le point avec Thierry : 820 m topographiés à ce jour. On estime à 1 km 200 l'ensemble de la cavité jusqu'à la voûte mouillante terminale.

Nanard

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11 avril 2024 4 11 /04 /avril /2024 16:36

Participants :  Thierry G , Geneviève , Lucas le petit fils de Thierry G ,  Nicolas Bondon du SCD , Thierry V.   
de 10 heures à 17 heures.                             
Pendant la grosse crue du week-end pascal , Thierry G à repéré une fissure absorbant le trop plein du ruisseau à une trentaine de mètre de la perte principale.  Après le retrait des eaux , il dégage rapidement une diaclase large de 25 cm en partie colmatée.   Le samedi suivant  je pars lui donner un coup de main  avec le matériel " lourd"   du club, groupe électrogène et le gros perfo. Ce dernier  très efficace nous permet en fin de journée d accéder confortablement à l'extrémité de la fissure où deux départs sont visibles. Côté gauche, on rejoint une petite grotte voisine légèrement plus haute en altitude , côté droit le plus intéressant, un boyau colmaté avec trace de passage d' eau, et visible sur environ 2 mètres. La suite au prochain épisode qui ne saurait tarder     

 Thierry Vircondelet         

Perte de la Combe Ppèlerin, Baulme la Roche , travaux, samedi 6 avril
Perte de la Combe Ppèlerin, Baulme la Roche , travaux, samedi 6 avril
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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 16:29

Participants : Sarah B. ; Thierry V. ; Thierry G. ; Nanard ; et Didier Bruchon pour l’accueil et le café.

TPST : 6 H

On se retrouve vers Baulme la Roche en Côte d’Or afin de donner un coup de main à Thierry G. dans une cavité qu’il agrandit depuis quelques temps vers la source de la Douix.

Arrivés sur place, on retrouve Thierry et Didier pour le café/gâteaux, en plein dans les courants d’air. Didier, nous donne une corde de spéléo quasi neuve qu’il n’utilise plus, ainsi que quelques sangles pour le SCV. On le remercie.

Puis nous acheminons le matériel sur place (perfo ; groupe électrogène, câbles, petit matériel et les glacières). Repérage des lieux avec Thierry et Didier.

On descend dans une salle par une faille accessible en pente douce. Thierry nous montre le semblant de départ de galerie (d’après les érosions au plafond). Pas de courant d’air, mais une accumulation de remplissage de cailloux et d’os. Ce serait une ancienne perte fossile.

Le groupe en route, le burineur se fait entendre avec Thierry, puis Thierry aux commandes. Sarah prospecte vers la perte puis nous rejoint. On tire les bacs et on commence à remblayer le fond de la salle.

L’heure du casse-croûte a sonné ; tout le monde laisse choir son matériel et rejoint instinctivement les glacières pour une bière bien méritée. Partage du repas avec dégustations des vins de Thierry G.

On ne peut échapper aux cantiques et chansons de Thierry G. ; bonne partie de rigolades avec vidéos à l’appui.

Avant de repartir poursuivre nos travaux, on en profite pour repérer la perte active à quelques mètres en contrebas et s’enfiler dans une galerie annoncée sans intérêt. Une dizaine de mètres plus en avant, nous croisons la litière d’un blaireau et les restes d’un petit chevreuil. Devant nous une diaclase avec au fond (3 à 4 mètres), un éboulis. Par contre un courant d’air violent  s’échappe de la galerie. Les températures intérieures et extérieures semblent identiques, ce qui supprimerait le risque de convection (car Thierry G. nous annonçait une cavité plutôt tectonique). Avec Thierry V., on semble d’accord qu’il serait plus judicieux de poursuivre dans cette galerie d’autant qu’on est à quelques mètres de la perte.

Finalement on reprend nos travaux dans la galerie du matin et on progresse de 2 mètres. On est obligé d’élargir car les côtés sont constitués de remplissage de petits cailloux qui roulent au fur et à mesure de notre avancée. Fin des activités vers 18 H.

On en profite pour rendre visite à un copain du Thierry G., passionné et collectionneur de minéraux.

De retour à Recologne les Rioz vers 11 H 30, un petit café s’impose avant que Thierry  ramène Sarah qui bosse le lendemain.   

Nanard

Baulme la Roche (21), travaux, dimanche 24 mars 2024
Baulme la Roche (21), travaux, dimanche 24 mars 2024
Baulme la Roche (21), travaux, dimanche 24 mars 2024
Baulme la Roche (21), travaux, dimanche 24 mars 2024
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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 16:15

Participants : Selena et Rodolphe Andreux, Thomas Lebon, Thierry Vircondelet, Damien Grandcolas et Jos Beyens du S.C.  Avalon (Belgique).

Résumé des précédents épisodes : Nanard, Thierry et Damien, après avoir acheminé moult matériels et matériaux à la trémie 4, ont consolidé le début de cette trémie et ont préparé le terrain pour la prochaine séance. Un bloc gênant un éventuel passage pour une éventuelle suite est alors percé pour recevoir quelques pailles persuasives à la prochaine sortie. Les trois compères se disent alors que la probabilité de passer prochainement cette trémie est très forte.

Episode de ce jour : 2 pailles fendent le bloc en 2 morceaux, 2 autres le pulvérisent, enfin presque ! Les petits fragments de pierre qui formait le gros bloc sont enlevés et la place faite nous permet de passer la tête pour apercevoir la suite qui est grosse juste derrière. Ni une, ni deux, on s’affaire activement (pléonasme) à élargir cette trouée aux éclateurs, ce qui nous permet de déboucher rapidement dans la continuation de la galerie. C’est gros et ça continue ! Nous cavalons hardi petit sur environ une distance estimée entre 150 à 200 m, dans une galerie de belles dimensions entrecoupée de passages bas, toujours parcourue par la rivière. De belles grosses coulées de calcite enjolivent le parcours. Malencontreusement, une voute mouillante stoppe net notre élan. Nous y faisons une courte reconnaissance, mais sans néoprène, c’est quelque peu trop humide à notre goût. Quelques cris poussés, plus ou moins graves selon le crieur, permettent de discerner un vide au-delà de la voûte presque noyée.

Une belle première réalisée par Thomas, Thierry, Jos et Damien ; Rodolphe et Selena ayant décidé de ressortir 10 mn avant que le passage soit ouvert ! C’est ballot ! Selena aurait pu faire sa première « première » à 8 ans ! A noté que Selena nous a talonné jusqu’à la trémie 4 !

Prochains épisodes : on passe la voûte mouillante ?  On continue à consolider la trémie (très courte) pour sécuriser complètement et définitivement son passage. On fait la topo. On farfouille partout dans la galerie découverte ce jour. Le développement de l’ensemble de la cavité est estimé à 1km200.

Damien.

Perte du Château de Vallerois – Villers-sur-Port, travaux, dimanche 17 mars 2024.
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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 15:57

Participants : Thierry Vircondelet, Bernard Détouillon et Damien Grandcolas.

Comme d’habitude, rendez-vous à 10h. Thierry est équipé de sa Stoots toute neuve qu’il a enfin décidé de mettre en service. Il renoue avec la gestuelle on-off d’un interrupteur !

Aujourd’hui, nous partons avec le gros perfo, 2 accus, 6 fers à béton TOR diam.18 de 30cm, 3 bidons 6l de ciment, 3 Coca, 2 mini-sandwichs, 1 sachets de pruneaux secs, 3 Twix, 4 Balistos, 4 barres céréale et beaucoup de détermination ! Au passage et dans notre élan, nous embarquons 3 grands étais et 1 barre métallique restés à la sortie de la trémie 3.

Arrivé sur le chantier de la trémie 4, chacun s’attelle à son atelier. Pose de fer à béton et d’étais, préparation de sable et production de ciment. A la fin de séance, 3 blocs jugés instables et dangereux sont définitivement scellés. Nous perçons aussi 2 trous prêts à accueillir des pailles dans un bloc qui fait obstacle à la suite évidente que nous percevons derrière.

Ledit bloc sera négocié lors de la prochaine séance. Ainsi, il pourra être envisagé de descendre le long de la paroi de droite tout en consolidant les blocs de la trémie en paroi gauche. Nous sommes les trois en accord pour dire que le passage de cette trémie est pour bientôt !

Après avoir rangé matériel et matériaux laissés sur place, nous remontons en direction de la surface en repassant la T 3, la T 2 et la T 1. T signifiant trémie nous concernant comme d’autres diraient le S 3, le S 2 et le S 1. Le jour nous apparaît à 17h30.

Ayant oublié mon appareil, pas de photo cette fois excepté un pauvre selfie fait avec mon portable.

Damien.

Perte du Château de Vallerois – Villers-sur-Port, travaux, dimanche 10 mars 2024.
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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 15:51
Ci-dessous un lien pour télécharger notre compte rendu annuel d'explorations en Cantabria. Celui-ci revêt un caractère particulier car Bruno y est présent dans de nombreuses sorties et il avait également participé à la rédaction de certains comptes rendus.

Peut-être serez-vous un jour tentés d'aller traîner vos bottes en Cantabria, alors si c'est le cas n'hésitez pas à nous contacter, nous vous accueillerons avec plaisir. Vous trouverez aussi les CR des années précédentes et des liens pour découvrir un peu le secteur.

Bonne lecture

Amicalement

Patrick Degouve

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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 15:48

Participants : Thierry Vircondelet et Damien Grandcolas.

Encore une journée de forçat ! Mais on aime ça ! 10h30, nous entrons dans la cavité chacun chargé d’un kit bien lourd : perfo, divers matériels de désob et fers à béton de différents diamètres et de diverses longueurs.

Notre premier objectif est de mettre la sortie de la trémie 3 au « gabarit présidentiel ». Pendant que Thierry s’active à faire cela en utilisant les éclateurs, je décide de transférer les sacs de sable stockés à l’entrée de la trémie 3 jusqu’à la salle « Bruno », c’est-à-dire environ 55 kg de sable répartis dans 4 sacs. Quand je vous disais « encore une journée de forçat » ! J’effectue des allers-retours sur des segments d’environ 50 m et quelques fois plus. Allers en anaérobie lactique (VMA maxi), retours en récupération active. J’arrive à destination avec le dernier sac pratiquement en même temps que Thierry qui a fini d’élargir le passage jugé trop étroit de la trémie 3 et qui m’a rejoint en portant les 2 kits bien lourds. Çà c’est un mec, un vrai !

Pause casse-croute bien méritée et nous allons à la trémie 4 pour décider de la façon de procéder pour l’attaquer. Une fois la méthode choisie, Thierry muni du perfo commence à positionner fers à béton et vieilles tarières pour stabiliser les premiers blocs à la base de la trémie. Pendant ce temps, je prépare le ciment pour consolider l’ensemble. Une fois le sable des sacs utilisé, j’en lave 2 autres seaux pris directement sur les berges. En tout, 7 seaux de ciment seront nécessaires pour le chantier de ce jour (il reste sur place 2 bidons et demi de ciment). Cette première intervention nous satisfait pleinement, nous commençons à y voir plus clair quant à la suite à donner et à la manière d’agir : descendre le long de la paroi droite. Avant cela, il reste encore à étayer les blocs en suspension en partie haute afin de sécuriser au max le chantier. Du travail en perspective !

Retour vitesse mach 3. La sortie (entrée au retour) de la trémie 3 que Thierry a négocié passe beaucoup mieux et c’est bien appréciable après une bonne séance de travail. Sortie aux environs de 16h30, il y a du vent mais il ne pleut pas. Après la bière cérémoniale et protocolaire, nous nous séparons.

Damien.

Perte du Château de Vallerois – Villers-sur-Port, travaux, dimanche 3 mars 2024.
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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 08:47

Participants : Thierry V.; Nanard

TPST : 2 H

Au regard de la météo annoncée et vu l'effectif restreint, nous délaissons la "Perte du Château de Vallerois", pour nous orienter sur le gouffre des Fèves à Villers sur Port.
Suite aux derniers travaux de désobstruction, trois blocs étaient restés coincés en équilibre en plein milieu de la diaclase, juste avant le fond à finir d'élargir. Notre objectif est donc de  faire tomber les blocs et faire place nette avant de s'attaquer à la poursuite de l'élargissement de la diaclase finale.
Barre à mine et ligne de tir sont déjà sur place. On emmène donc marteau burin, burineur et quelques artifices.
Par contre Thierry ayant souligné le fait qu'ils avaient eu quelques problèmes pour respirer dans la cavité lors de leur dernière incursion avec Jean-Marie, je suggère d'emmener notre détecteur de CO2 récemment acquis. Sur place, en bas du puits, lors du passage du premier méandre jusqu'à la première "salle", j'ai déjà l'impression d'être essoufflé. Thierry ne se trouve pas vraiment incommodé.

On poursuit jusqu'à la zone finale où les blocs suspendus nous attendent, et là Thierry est convaincu que l'oxygène est raréfiée. On décide alors de sortir notre testeur d'O2 et de le mettre en action. L'alarme se met aussitôt en marche avec déclenchement bas inférieur à 19.5 % par volume. 
On décide de faire tomber les blocs avec la barre à mine et de rejoindre aussitôt la surface. 
Ayant mis l'appareil en route pour la première fois au fond de la cavité, nous n'avions pas fait la mise à zéro avec étalonnage en surface avec un taux d'oxygène normal. Donc Thierry ressort, fait l'étalonnage en surface et je repars dans la première salle faire une mesure. En fait le taux d'oxygène est bien inférieur à 19.5 % depuis la base du puits au départ du méandre.
Cela fait plusieurs fois que nous rencontrons des problèmes sur différentes cavités au niveau respiration : JO2, Les Fèves, Pierres Blanches, Replan, ... et La Guenne il y longtemps.
Une prochaine sortie sera prévue en été pour vérifier si le problème persiste (avec détecteur d'O2 en appui) et tenter une petite avancée dans la diaclase finale, mais au regard de l'absence de courant d'air et vu l'étroitesse de la diaclase il semble peu probable qu'une suite soit proche ; de plus aucune résonance en fond de diaclase.

Ce sera certainement la prochaine et dernière sortie pour cette cavité après avoir finalisé le bout de topo absent.

Afin de poursuivre notre journée, nous partons à la recherche de fossiles dans les quelques champs labourés.

Nanard

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19 février 2024 1 19 /02 /février /2024 16:47

Participants : Thierry Vircondelet et Damien Grandcolas.

Aujourd’hui, nous étions quatre : Thierry, Damien, Vircondelet et Grandcolas ! Car il y avait du portage pour quatre et nous n’étions que deux ! Alors, nous nous sommes coupés en deux, ainsi, ça fait quatre ! Vous avez du mal avec les chiffres ! Pourtant c’est simple deux plus deux égale quatre et quatre divisé par deux est égal à deux ! En bref, ce sont deux hommes, des vrais, avec un grand H qui pénètrent dans la cavité à 10h30, prêts à mettre en exergue leur virilité !

Nous partons avec un kit chacun bien remplis de 7 kg de ciment, un peu de nourriture et un coca. Jusque là tout va bien et nous arrivons devant la trémie 3 où nous nous chargeons en plus de quatre seaux et quelques bricoles légères. Juste derrière la trémie 3, nous attendent 1 kit avec 2 bidons de ciment, 1 autre bidon de ciment, 2 lames de volet, 2 tarières de 2m et 1m, 2 tubes métalliques, 1 petit étai. En plus de ce que nous avons déjà sur le dos et en bout de bras, nous devons acheminer l’ensemble dans la salle Bruno, à quelques mètres en amont de la trémie 4. C’est donc sur environ 300 m, en réalisant deux voyages, que nous transporterons tout ce barda après avoir parcouru, déjà bien chargés, les 700 m de l’entrée à la trémie 3. Ce n’est pas du travail d’homme, ça ? Une fois ce premier objectif atteint, nous nous rendons à la trémie 4 pour revisualiser celle-ci. Je pénètre un peu plus profondément et prudemment (ne pas voir dans mes propos quelconques pensées crapuleuses) au-dessus de la trémie car je voulais voir s’il y a possibilité de redescendre à l’autre extrémité (ceux qui connaissent les lieux comprendront). Je vérifie ainsi qu’il n’y a pas de passage possible par le haut. C’est donc bien dans la trémie qu’il faut commencer le chantier.

Nous prenons aussi le temps d’inspecter méticuleusement la salle supérieure accessible depuis la salle Bruno. L’ensemble de l’éboulis de cette salle est passé au peigne fin autant dans sa partie supérieure que celle inférieure. Ça monte haut et ça descend bas ! Nous ne sommes pas loin de la trémie 4 mais aucun bruit d’écoulement de la rivière n’est audible ce qui nous parait étrange. Seule la topo de l’ensemble nous donnera une idée quant à la situation de cette salle par rapport à la trémie 4.

Après une rapide collation, nous prenons le chemin inverse nous dirigeant vers la sortie et c’est en milieu d’après-midi que nous retrouvons le jour et les bières de Thierry.

Damien.

Perte du Château de Vallerois, Villers/Port, travaux, dimanche 18 février 2024
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