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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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28 juillet 2022 4 28 /07 /juillet /2022 16:05
Présents : Thierry G et Gege, Bruno.
TPST :2h30

Un jour à marquer d'une....Pierre Blanche ! Environ 130 m de première, le bouchon a sauté, et arrêt sur rien.

Préambule: LE RATEAUGRATOR ( Cf photo hors chantier)

Un outil monstrueux, révolutionnaire, issu du croisement raté entre un râteau et un manche à balai alu de l'HP ( NDLR L'Hôpital Psychiatrique)
Unique, comme son créateur à l'imagination sans limite. Léger, maniable, télescopique avec goupille, et des dents d'acier, un monstre de métal !
Bientôt à la norme ISO 9021, brevet en cours. Les derniers tests ont été validés aujourd'hui. Article dans Science et vie à paraitre.

Thierry ne connait pas le trou ouvert le 10 aout 2020, il la joue donc sécurité. La difficulté envisagée a été bien entendue. Il emporte un petit kit avec de l'eau, une frontale de secours, et quelques gâteaux. Nous convenons avec Geneviève d'un temps de sortie de 4 heures, avec inquiétude à compter de 5. Je gère le Rateaugrator de mon coté, en mode replié. En néoprène, dans ces conduits de petite taille et bien humides, il n'est pas aisé de respirer facilement sous l'effort. La première salle et les quelques cheminées offrent de souffler debout heureusement quelques instants. Le ruisseau est un filet d'eau, mais les reptations dans les bassins inondent très vite la moitié du bonhomme.

Le passage un peu serré dans le laminoir terminal ne pose pas de problème, le dijonnais est en forme et suit facilement. Les 30 derniers mètres de ramping sont avalés et nous sommes dans la "niche" concrétionnée devant l'obstacle. Nous avons mis une heure pour environ 200 m. Thierry attend sagement quelques mètres derrière. Le rateaugrator peut être cruel pour le curieux trop près : un coup de manche est vite arrivé. Le monstre sort les dents et attaque le sol furieusement. Tellement gourmand qu'il faut déployer la rallonge rapidement. En un quart d'heure, le sol est décaissé côté droit sur 15 cm de hauteur et 2 m de longueur. Le bout de plancher calcité gênant, pendu à gauche, est démonté à coup de concrétions. Thierry se rapproche et prend la relève. Il achève le plancher et dompte la bête pour terminer le travail.
Il passe à l'aise. Le plafond se relève et ça continue à 4 pattes, ouf. Le laminoir serpente encore sur 20 m avant de buter sur un passage bas, avec une vasque, sur un gros mètre. Thierry franchit sans casque, la tête au ras de l'eau et sort dans une belle galerie de 2x2 minimum. Je rejoins en trempant une oreille. C'est immédiatement concrétionné et gros. Nous avons rejoint un petit collecteur de type Vallerois. L'amont de cette galerie latérale à droite  est très rapidement obstruée par un énorme tas de graviers et d'argile. ça semble passer au dessus au bout de 10 m mais nous n'avons pas insisté.
L'aval était bien trop tentant. Enfin debout.
Immédiatement nous sommes surpris par de très nombreux morceaux de bois au sol, issus de la galerie de droite. Ils sont présents sur plusieurs dizaines de mètres.
Quelques enjambées plus loin, on débouche dans un grande salle avec blocs et talus d'argile, concrétions, plafond à 8 m, environ 15x 5. Au début de la salle, un peu après la confluence,  un os de grandes dimensions est "posé" par une crue sur une banquette. ( env 60 cm, fémur? photo. on le clichera avec une échelle une autre fois). Si le bois et l'os sont arrivés ici, ce n'est pas par le laminoir d'accès.
Serait ce l'arrivée de la Dent ? Il y a beaucoup de bois similaire au fond de la dent. Quid de l'os ? Une cheminée rebouchée dans l'amont ?
Au bout, le ruisseau continue dans un nouveau laminoir, beaucoup plus large ( 3m) mais encore assez bas ( 50/60 cm rapidement). Thierry avance de 25/30 m au même gabarit et décide de laisser la suite pour une autre fois. Nous avons déjà beaucoup rampé et le timing est à respecter.

Cependant, avec l'énergumène, rien n'est jamais surprenant. Avant la descente, nous avions abusé de son café, sans tord-boyaux additionnel toutefois, pour aller dans ces petits conduits ... Il tombe donc la néo et balise le ruisseau avec un excrément dijonnais. Heureusement, un vrai-crémant alsacien est prévu à midi. Bref, il faudra tirer la chasse avec le prochain orage. Le retour s'effectue sans difficulté. Thierry s'offre même 10 m de première supplémentaire dans la zone d'entrée. Nous avions délaissé un affluent amont, barré d'un très gros bloc. Il s'y attaque, le démonte en 10 minutes et envoie les morceaux vers la galerie principale. Plus loin, cet actif continue en 0,60x0,50 ( cf croquis).

Les photos sont de piètre qualité, désolé, c'était compliqué avec l'humidité. La plupart sont prises dans la grande salle. La dernière montre Thierry au départ du laminoir aval, encore assez haut de plafond. On y retournera pour la topo du fond et la suite.
PS : Prévue au départ, Sarah a hiberné toute la matinée. Elle n'a rejoint à midi que pour les bulles, le pinot noir merlot 2017 de Suisse et le vin de noix 2016 final. Ah ben bravo.

Bruno

Gouffre des Pierres Blanches, mercredi 27 juillet 2022
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26 juillet 2022 2 26 /07 /juillet /2022 11:55

Participants : J-M/Thierry/Sarah

Par moment c'est « période de détente au SCV » ! Plus de Boum dans tout les sens, plus d'odeur étrange et de gaz nauséabonde « quoi que »...

Aujourd’hui, c'est avec plaisir que je suis mes guides pour explorer une entrée du réseau de Cerre les Noroy que je ne connais pas. C'est qu'il y a des graviers à récolter pour une futur mission « béton » à fin de consolider la trémie qui fait la jonction pour effectuer la traversée.

Sous une chaleur accablante nous prenons bien le temps de nous préparer, traditionnel nourrissage et abreuvage des troupes à coups de café et de brioches jusqu'à 11h30/12H ?

Sur la marche d'approche nous remarquons que les dernières pluies « quasi inexistantes » ont fait raviner la prairie menant à cette entrée plus qu'improbable, dans un petit affleurement rocheux comme il en existe des milliers dans nos régions. Là où vallées et dolines se succèdent.

La porte en fer forgée et  l’étayage ne laisse aucun doute, le SCV est passé par là ! 

Des débuts difficiles avec un kit au c.. Trois petites portions de galerie en diaclase étroite nous accueillent très chaleureusement. 2  petits ressauts ponctuent la progression jusqu'au P7 où je commets une bêtise corrigée à temps. J'en profite pour tester mon nouveau téléphone « sois disant incassable » en condition réelle, vidéos, photos, la boue, l'eau, tout y passe, sans aucun mal a déclaré.

L'arrivé dans le gros du réseau est bien plaisante, la trémie désobstruée est bien gentille comparée à celle de Vallerois et nous arrivons sans mal dans de belles galeries concrétionnées. Thierry allume sa lampe acétylène et nous plonge dans une ambiance atypique avec son halo orange au dessus de la tête.  Une tradition pour eux et une découverte pour moi.   Nous suivons la rivière jusqu'à un banc de gravier ou nous remplissons 6 sacs avant de se réchauffer les mains au dessus de cette flamme à l'odeur si particulière. C'est que nous sommes tous trempé et bien refroidis !

J-M et ses chaussettes de foot prennent le chemin du retour avec un kit et je continue jusqu'au fond  avec Thierry en passant par la jonction où il va prendre des mesures.

Le retour se fera tranquillement avant de rejoindre J-M vers les 17h30 qui nous attend sagement à l’entrée, le pied soigneusement calé sur la porte fermée, « traître de footballeur » !

Une sortie idéale qui se finira par une bière et des victuailles avant le célèbre, l’attendu... : Entraînement au lancer de couteaux !

Ps : L'arbre était déjà mort !  Aucune victime a déplorer, sauf peut être Rodolphe qui subira un jour les remontrances de la chance que l'on a pas eue. 

Sarah

Perte du Ruisseau de l'Etang, Cerre lès Noroy, dimanche 24 juillet 2022
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13 juillet 2022 3 13 /07 /juillet /2022 08:13

Participants : Nanard, JMarie JLuc
17 h / 19 h

Beaucoup de végétation avait repoussé à l'intérieur des enclos des gouffres. C'est vrai qu'on n'était pas venu l'an dernier... On est 3, avec 3 débroussailleuses, ça devrait aller vite ! Mais au moment de démarrer les machines, je m'aperçois qu'il manque une pièce sur la mienne, et que du coup, les lames ne tourneront pas. Je vais donc équiper la main courante au Petit Creux Fiot, histoire de gagner du temps pour la suite. La débroussailleuse de JMarie a bien du mal à démarrer, mais finit quand même par le faire. Ils nettoient  chacun  un phénomène karstique. Quand ils ont fini, on se retrouve tous au Petit Creux Fiot, où la débroussailleuse de JMarie refuse cette fois de démarrer. Nanard sera donc le seul à finir le boulot ! Il fait très chaud, heureusement que les gouffres sont à l'ombre !
Une bonne bière pour se remettre, et on part chez JMarie pour un barbecue bien sympathique. Merci à Nicole pour l'accueil !

JL 

Neuvelle lès Cromary, nettoyage du sentier karstique, mardi 12 juillet 2022
Neuvelle lès Cromary, nettoyage du sentier karstique, mardi 12 juillet 2022
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11 juillet 2022 1 11 /07 /juillet /2022 08:17

Participants : Thierry, J-M, Didier Lamirault et Sarah

Durée : 4h30 ?

C'est enfin le jour J pour le siphon du creux Breuillot 1 et je suis bien ravie d'en être !

Nous avons rendez-vous avec Didier pour 10h qui peine un peu a trouver le chemin d’accès.

Traditionnel Café/Croissant, avec en prime une démonstration d'une super « perceuse sous-marine » et des échanges autour d'un énorme plan des phénomènes karstique du coin, un régal !

Didier commence à acheminer son matériel tandis que Thierry se rend compte qu'il a pensé à tout ! A tout, sauf à prendre son baudrier…  Un généreux donateur qui restera en surface se dévoue.

Les 4 kits sont là, Thierry s'engage en tête pour équiper et rééquiper la première dèv et le dernier jet pour éviter de nouveaux frottements. Je le suis, tel un cobaye de ce nouvel équipement. La dèv se passe très bien, un nouveau fractio est né avec réticence pour les derniers mètres. Sans compter le fait que j’ai laissé tomber ma poignée dans le puits, tout était parfait !

Nous donnons le feu vert pour Didier qui aide JM à nous envoyer les kits par le puits principal avant de nous rejoindre. Au poids des kits, point de doute possible, il y a bien un plongeur avec nous ! Didier atterrit sur le monticule de glaise déjà bien remuer et bien crado, je me demande comment il va faire pour s'engager là dedans en pas trop mauvais état.

Thierry et moi restons bien sages pendant sa préparation méticuleuse afin de ne pas rajouter de glaise dans le siphon déjà inhabituellement opaque. « Timide ce Creux breuillot ! »

C'est à la fois très enthousiaste et inquiète que j’assiste à son immersion. Étrange sensation, son halo de lumière puissant disparaît par moment et le siphon… respire !

Il revient assez vite et remonte difficilement sur le talus d'argile « une corde à poser » avant de nous dire : Visibilité 000 ! 25 cm de visu lui ont tout de même suffit pour longer les parois et trouver l’entrée du siphon situé juste en face du talus. Il descend un peu mais l’entrée est bien trop encrassée pour qu'il puisse s'y engager avec une tel visibilité. La prudence avant tout !

10 min plus tard le voilà qui s'engage dans la vasque d'eau aval ou l'eau est bien plus claire.

Après quelques minutes, il nous fait une petite frayeur en essayant de revenir par un cul de sac rapetissant. Thierry va dans l'eau pour essayer de le diriger avec le fil d’Ariane. Le voilà à nouveau parmi nous, entier avec une bonne nouvelle. Après 7/8 mètres dans une faille d'environ 2m de large sur 1m de haut, arrêt sur rien ! Il lui manquait juste des plombs pour lester son fil d’Ariane « pas d'amarrage possible sur roche mère » qui commençait a trop dériver de son point initial, ce qui a totalement décalé son chemin du retour.

L’hypothèse de la voûte mouillante aval se clarifie, il y a de l'air par endroit !

Une expérience très enrichissante de voir un plongeur partir en première et d'avoir bien conscience que la passion de l'exploration se partage entre différentes pratiques, en se complétant parfaitement.

De retour en surface auprès de JM, la journée se terminera comme elle a commencé, dans la bonne humeur, autour d'une table.  Avec en prime, de tout nouveaux éléments qui nous rassurent sur nos derniers travaux sur cette fameuse vasque. Il faut aller voir plus loin, le retour de Didier est déjà prévu pour cette fin de mois, 23/24 ou 30/31 juillet. A préciser ! 

Au programme :  Installation de corde - Plongée du siphon principal si la visibilité le permet – Puis suite de l'exploration de la faille aval avec des plombs – sur/creusement et installation du tuyau d’écoulement qui empêchera notre tranchée d’être à nouveau ensevelie sous l'argile.

Un grand merci a Didier et aux compères du dimanche pour cette belle aventure souterraine.


Sarah

Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
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5 juillet 2022 2 05 /07 /juillet /2022 07:49

Participants : Bruno et Sarah
Temps : 2h

« Cela faisait un bon moment déjà que Bruno et moi parlions d'aller faire un tour au fond des Pierres Blanches. Il me disait qu’après certainement 200/250m de première, ils s’étaient arrêtés dans un long laminoir rapetissant et bien humide... Et qu'il lui fallait une personne svelte et motivée pour y retourner. Je ne comprenais pas tellement… ! »

Le jour J est arrivé, le temps a l'air optimal. Après un ravitaillement bien mérité à notre sortie du Breuillot 2, nous filons revêtir nos néoprènes et nos combinaisons déjà mouillées sur le parking attitré.

Il ne doit pas être loin de 15h30 quand nous croisons quelques chaises empilées et investies par les ronces sur le sentier descendant au fond de la perte où l'eau coule très timidement. Quelques vestiges pas totalement oubliés de désobeurs qui ne lésinent pas sur le confort des troupes !

Sans autre matos qu'un pied de biche et un piochon nous entamons la descente. Ça parpine un peu, Bruno aura le droit à son cailloux dans le dos « j'ai raté mon tir » . Dès le début c’est plutôt joli, le travail de l'eau se devine aisément, et nous arrivons vite au premier passage bas. Pour le moment nous sommes à quatre pattes dans l'eau « tout va bien ». De superbes plafonds se dessinent déjà, tantôt en chenal de voûte, tantôt lisse comme une conduite forcée. De nombreuses cheminées jalonnent le parcours jusqu'à la première salle. Inattendu je dois le dire ! Quand on ne fait quasiment que de la quadrupédie on ne s'attend pas à atterrir dans une salle aussi haute. Je suis le guide pour une visite des lieux, c'est beau, c'est concrétionné, c'est grand... Mais ça ne va pas durer !

La suite ne se poursuit quasiment qu'en laminoir, des rares quatre pattes sont possibles et me servent de repos. Ma combinaison est tellement neuve que je suis le coude à nu contre la roche, ça frotte, ça rappe, il me lamine, ce laminoir ! « Thierry étant absent, je me dois de perpétuer la tradition des jeux de mots improbables »

Quelques essoufflements et bleus plus tard, nous voilà enfin là où Nanard, Thierry et JM s’étaient arrêtés la dernière fois. Il s'en suit le terminus de Bruno où je comprends très vite pourquoi ils n'avaient pas poursuivis ! C'est plutôt large mais c’était aussi très bas et ça ne va pas en s'améliorant. Pendant que j’attends allongée un peu en amont dans une vasque d’eau, Bruno tente de faire une amorce de chenal pour que la prochaine crue emporte le talus de gravier qui rend la suite inaccessible. Ça continue derrière c'est sûr mais ça demanderait bien trop d’effort et surtout d'autres outils dans une telle position pour creuser tout à la main. Après un petit moment nous repartons pour la surface avec l'espoir que la prochaine crue fasse sont effet et en sachant qu'il est fort probable que ce terminus de première reste ainsi jusqu'aux générations suivantes. « Peut-être quand les chauves-souris seront aguerries aux travaux manuels ! » Il y a cependant peut-être un départ à gratter et une escalade à faire pour espérer choper un fossile un peu plus accueillant. Ou peut-être qu'un jour, pris d'un coup de folie, nous retournerons au fond à 3 ou 4 pour essayer de passer !

A notre retour en surface nous évitons de peu un gros orage mais par chance nous sommes sortis à temps.

Bien que sportif c'est tout de même un très joli réseau, donc merci à Bruno de me faire galérer un peu  et de me perfectionner en technique de limace ! « Je garde cette cavité sous le coude dans le cas où quelqu'un m’agacerait quelque peu.. ! »

Après quelques courbatures déjà oublié je vous dis à tous, à bientôt pour de nouvelles aventures !

 

Sarah

 

 

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24 juin 2022 5 24 /06 /juin /2022 05:38
Participants : Nanard, Bruno
Temps : 4h30

Quasiment 6 mois sans travaux au fond, pas si facile de motiver les troupes...

Cette trémie 3 est un gros obstacle certes, mais on va la passer !
A l'entrée, ça pulse fort. Le courant d'air est important avec seulement 22 °.
Le trou est sec, très sec, le plus bas jamais vu depuis l'ouverture l'an dernier. Ce qui nous a permis de travailler quasi sans se mouiller.
Juste avant de passer la trémie 2, nous installons 3 fers à béton pour accéder à la grande salle située au dessus de la trémie. Nanard est donc le second à la parcourir. Nous en profitons pour réaliser quelques photos. Il y a des concrétions en trois couleurs, assez esthétiques. Tout le monde pourra en profiter désormais, sans escalade un peu difficile auparavant. Il manque également un fer à béton au premier ressaut équipé derrière la trémie 2, à faire une prochaine fois.
Puis, en 15 minutes, nous sommes au chantier, avec chacun un kit peu chargé.
Les galeries sont toujours aussi plaisantes à parcourir, c'est magique à chaque fois !

Le chantier:

Pour aller au terminus, il faut ramper sur quelques mètres entre blocs et talus, c'est pas très propre. Puis à genoux dans les graviers du ruisseau. En face, c'est un "bloc/ mur", donc il nous faut le contourner. A droite, c'est talus et  paroi instables donc niet, mais Nanard semble voir du vide en hauteur. Donc, c'est 2x2 pailles dans le second bloc à gauche et une dizaine d'évacuation de bacs. Nous ouvrons un passage qui semble franchissable après avoir retiré encore deux grosses dalles, débitées sur place au marteau.
Je tente et ça passe. Debout derrière, c'est un nouveau chaos de blocs. Il y une lucarne en hauteur qui semble redonner à droite en direction du vide aperçu par Nanard. Deux micro pailles pour l'élargir un peu, et ça passe encore, dans le style "boite aux lettres" entre deux gros rochers !
Un espace 2x2x2 fait suite. C'est bien  le vide aperçu d'en bas, mais rien d'évident. Pas d'air. C'est bien pourri et argileux, aucune suite ici.
Par contre, au niveau du ruisseau, dans l'axe, il y a enfin beaucoup plus de vide entre les blocs. Et on "voit" facilement sur 4/5 mètres. C'est tout lavé et corrodé par les crues.
Egalement dans l'axe, mais trois mètres plus haut, il y a également beaucoup de " vide " entre les blocs. On mettra quelques pailles à ce niveau pour mieux voir et envisager d'avancer plus vite. Sinon ce sera au niveau du ruisseau. Au moins, le plancher est stable.

Agenda

-Pas de sortie dimanche, c'est foire aux minéraux à Ste Marie aux Mines.
- selon météo, mercredi ou jeudi, on envisage de faire une pointe aux Pierres Blanches dans le laminoir terminal ( Bruno et Sarah). Nous avons ouvert le trou en 2020, fait 200 m  de première en une fois, et jamais retourné ni topographié...Arrêt sur rien après au moins 20 m en solo et sans casque.
-Le dimanche suivant(?), grande traversée à Cerre les Noroy pour ceux qui ne connaissent pas ( Sarah, Rodolphe..?) Thierry souhaite aller revoir l'aspect de l'aval, que nous avions " recalibré " tout gabarits en 2016 ou 2017. il n'y a plus d'étroitures. Pour autant, nous n'avons quasiment rien fait au laminoir terminal ensablé.
- Le samedi 9 juillet, plongée par Didier L. au Breuillot 1
Bruno
Perte de Vallerois, mercredi 22 juin 2022
Perte de Vallerois, mercredi 22 juin 2022
Perte de Vallerois, mercredi 22 juin 2022
Perte de Vallerois, mercredi 22 juin 2022
Perte de Vallerois, mercredi 22 juin 2022
Perte de Vallerois, mercredi 22 juin 2022

Légende des photos 

escalade avant la 2° trémie et installation des marches métalliques 

salle en haut  de l'escalade après installation des marches 

éboulis en haut de l'escalade

travaux dans la trémie finale 

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20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 20:50

Participants : Nanard, Thierry, JM, Sarah, et J-Luc qui passe nous rendre visite.

Temps : Environ 5h30

Le point notable de cette matinée est que Thierry et moi arrivons avant tout le monde, sans doute un scoop pour le SCV.

Nous installons la table et sortons la café et les croissant pour attirer les collègues. JM arrive à 10h00 tapante, suivi de peu par Nanard et J-luc qui constate rapidement que nous sommes tous empreints d'une grande motivation.

Vers 12h, Il doit déjà faire plus de 30 degrés quand nous enfilons péniblement nos combinaisons, un vrai challenge ! C'est parti pour à peine 100m de marche qui paraissent en être 1000. Aujourd’hui nous avons 4 missions et 4 kits : Continuer la tranchée pour baisser encore le niveau d'eau de la voûte mouillante. Revoir l’équipement des puits et les installations nécessaires pour qu'un plongeur puisse venir explorer le siphon en toute quiétude. Et bien sûr faire la topo et quelque images.

Pendant que JM gît dans le foin fraîchement coupé, les quatre fers en l'air,  j’équipe le premier puits afin que Nanard prenne la suite. Sans doute une mauvaise blague de ma part étant donné qu'ils ne sont pas venus au Creux breuillot depuis 2019 « ? » ! Et qu'a l’époque Nanard était descendu par le grand puits instable de 20m qui visiblement lui fait encore de l’œil. Il résiste finalement à son attraction et équipe la vire qui conduit aux puits parallèles. Je le suis de près pour lui indiquer la première dév ou je m'enchevêtre royalement. La suite se fait plutôt bien mais des frottements subsistent. Donc nous sommes tous d'accord pour rééquiper tout ça de manière définitive et plus adapté pour les plongeurs et nous même.

Une fois en bas, Thierry nous envoie son décamètre dans le puits parallèle, non sans mal, il atterrit enfin sur la talus d'argile dominant le siphon ! Très difficile de s'entendre dans cette belle et grande salle qui fait écho au moindre bruit. Cette première mesure faite Thierry et JM peuvent enfin venir se mettre au frais avec nous. Ils nous retrouvent en train de surcreuser la tranchée que le talus d'argile instable avait rebouché partiellement.

Je constate vite que le niveau de la vasque a encore baissé depuis les derniers travaux avec Bruno.

Mais ça ne passe toujours pas et nous avons oublié le kit photos de Nanard en surface ce qui nous empêche de prendre le siphon encore propre en image.

Après un petit moment, l'eau de la vasque coule de nouveau et répend son liquide saumâtre dans l'eau claire du siphon. Le niveau baisse bien d'un côté et s’élève doucement de l'autre. Les topographes nous rejoignent pour les dernières mesures et nous aident à creuser, la pente disponible n'est plus vraiment efficace, le débit baisse, donc Nanard et Thierry jouent des pieds dans la pataugeoire afin d'aider l'eau à couler. Ils se mouillent également pour aller voir la suite, le niveau a bien baissé de « 40cm ? » supplémentaire, ce qui laisse apercevoir un nouveau morceau de chenal de voûte qui continue sur « 1/2 » ? mètres avant de replonger à nouveau.   Nous entendons deux ou trois fois des glouglou de décompression au loin ce qui confirme bien que la galerie continue. Et devinez quoi, il semble y avoir de l'air ! « Un futur pompage au creux Breuillot ? »

Jm et moi commençons à avoir un peu froid « Le comble du spéléo en pleine canicule » , nous sommes tous trempés et bien poisseux, le matériel est déjà dans un état pitoyable quand nous commençons à remonter. Une ascension pénible pour tous avec des bloqueurs en grève de blocage et même d’ouverture.

Le debriefing se fera changés et « propres », tel quatre mousquetaires autour d'une table, armés d'un couteau et d'une baguette.

 

Bilan :

  • Une topo de plus de faite !
  • Les récents travaux laissent supposer une suite derrière la VM, l’installation d'un tuyau d’évacuation et a prévoir dans la tranchée ainsi qu'un pompage pour résoudre ce mystère.
  • Un rééquipement à faire et une préparation d’aménagement pour un plongeur. « L’équipement pourrait être descendu directement par le P20 et des bâches et des cordes installés pour garder le matériel propre jusqu'à la mise à l'eau » Nous lançons donc un petit clin d’œil, aux plongeurs intéressés que nous serions ravis d'aider dans cette exploration ! « Nous parlons tout de même du bassin d'alimentation du célèbre Frais puits »
  • Dimanche prochain pas de désob, C'est visite du SCV a Sainte-Marie-aux Mines, départ pour 7h depuis chez Thierry.
  • Dans la semaine, mercredi : Sortie désob a la perte de Vallerois avec « Bruno, peut être Nanard, et ? » RV 13 h 30.

Encore une bonne après-midi bien au frais chez les Niphargus !

Sarah

Creux Breuillot 1, dimanche 19 juin 2022
Creux Breuillot 1, dimanche 19 juin 2022
Creux Breuillot 1, dimanche 19 juin 2022
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17 juin 2022 5 17 /06 /juin /2022 19:06
Participants : Bruno, + Joël, Christophe et Paul des Spiteurs Fous Besancon
09h30/16h30h- TPST 7 h00
Poursuite des travaux avec les copains du Doubs, acharnés pour accéder au collecteur de ce gouffre...
Après 20 séances difficiles, le "fossile" au bas du P19 terminal est abandonné. Nous avions élargi une vingtaine de mètres et descendu encore de presque 10 mètres. Impossible de ressortir les déblais, il faudrait être une dizaine pour s'étaler. Le fond est infâme et le bruit du chantier dans l'actif de l'autre coté est assez perceptible donc proche. C'est dans ce dernier que Christophe et Joel vont avancer aujourd'hui jusqu'à "l'étroiture terminale" franchie par deux personnes seulement à ce jour. Cela permet de shunter une branche siphonnante et d'accéder à la suite pour d'autres travaux d'agrandissement.

Avec Paul, nous allons dans la salle terminale du fossile, au dessus du P 19, tenter de voir une suite contre paroi dans l'axe de la grosse galerie.

Argile, blocs et quelques pailles pour calibrer. ça mérite de poursuivre encore quelques séances.
Coté technique, j'ai essayé le bourrage avec de la ficelle de lieuse ( pas la bleue en synthétique, l'ancienne en fibres naturelles). Efficace, ça fond pas, et c'est réversible en tirant dessus.
Si quelqu'un du club en a, ou bien peut en récupérer dans une ferme ? Nous sommes preneurs. Ce sera moins fastidieux que de faire des bourres papier. Une photo prise devant le lac vers -190, avec le départ de la première Slackline, l'autre à la sortie du trou. Dans le Doubs, il y a encore pas mal d'eau sous terre; l'étiage est encore loin.
La coloration du mois dernier est ressortie au Grand bief à Lods, plus loin que prévu mais  direct.
Bruno
La Légarde, jeudi 16 juin 2022
La Légarde, jeudi 16 juin 2022
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13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 16:09
Présents : Thomas, Jean-Marie, Thierry V, Bernard, Sarah (+Jean-Luc pour
le café et Rodolphe à 17h pour aller chercher Sarah)

TPST : 4 h

Après un long café/gâteau au sucre, Thomas, Sarah et Bernard s'équipent pour descendre dans le trou vers 12h. Jean-Marie et Thierry restent en surface pour topographier la distance entre la perte des Fèves et le gouffre où on bosse (puis ils font une sieste).

Au fond, le dernier tir de Bruno a été efficace : il reste trois gros blocs coincés dans le méandre. N'arrivant pas à les faire bouger, Bernard met une petit paille dans celui du milieu, puis Thomas va retirer les morceaux. On creuse à environ un mètre du sol, avec encore 2 m au dessus, donc les morceaux tombent en dessous.

Thomas fait remarquer que la paroi à gauche, 2 m après la petite cheminée, est très instable sur une grosse section (2 m x 1,5m). Bernard va percer le fond (deux pailles) et prépare un trou dans la zone instable. On fait péter au fond (ça marche bien) puis on fait péter la paroi. Ça marche pas bien et la paroi bascule et vient s'appuyer de l'autre côté de la fissure, bouchant la galerie. N'arrivant pas à le faire bouger, Bernard fait péter au milieu avec un petite paille, ce qui permet de se retrouver avec un gros morceau en haut et un gros morceau en bas, toujours coincés.

On est donc obligé de reprendre une paille pour le bloc du dessus, avec beaucoup de difficulté pour la mettre en place (manque de place, risque d'écrasement sous les blocs). Après ce dernier tir, on évacue les morceaux dans la petite cheminée, qui est presque pleine. Il reste un gros morceaux coincé en bas et le résultat du tir au fond.

Au final on a progressé d'un mètre seulement, la sécurisation de la paroi nous a occupés un bout de temps. On a utilisé toutes les petites pailles qu'on avait, certaines étaient mal remplies. En remontant à 16h, on retrouve Jean-Marie à l'ombre dans le foin, mais Thierry a profité de son sommeil pour partir en douce. Il ne répond pas quand on l'appelle. Après avoir remonté tout le matériel aux voitures pour boire une bière, on finit par le voir revenir de la perte où il avait été creuser seul.

Thomas

 

Gouffre des Fèves, dimanche 12 juin 2022
Gouffre des Fèves, dimanche 12 juin 2022
Gouffre des Fèves, dimanche 12 juin 2022
Gouffre des Fèves, dimanche 12 juin 2022
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8 juin 2022 3 08 /06 /juin /2022 10:14
Participants : Bruno, Rodolphe

TPST : 4h30 pour Bruno, 2 h pour Rodolphe

En solo, je pars avec deux kits commencer le chantier. Rodolphe rejoindra en sortant du kiné, et sortira avant midi pour aller bosser.
Le kit matos est très lourd aujourd'hui, j'ai égaré la pile 9V donc c'est accu au plomb de 2 kg et trois accus perfo. Un de trop, même pas fini le second malgré 21 forages divers.
12 pailles pour fignoler les passages que l'on avait pas eu le temps de faire la dernière fois. On oublie de se baisser désormais, sauf Jean luc désolé.
Rodolphe a assuré un premier gros rangement de blocs, il en reste.
Le vrai boulot du jour était au terminus. 3 à droite, 3 à gauche et ...les copains devront faire du ménage pour continuer à ce niveau. Le gros marteau va encore chauffer. La paroi de gauche au départ du  méandre mérite aussi quelques coups de burin ici et là.
Il est temps de quitter cette zone bien collante, devant, c'est propre partout.
Aucun gain territorial ce jour. Le courant d'air était très marqué, avec 20° dehors. Et jamais vu le trou aussi sec. Les pluies d'orage n'ont pas traversé.
Bruno
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