Participants : Peter Boyes et Damien Grandcolas.
Recevant à la maison un vieil ami anglais spéléo qui ne pratique plus mais qui avait une petite envie de retourner sous terre, je lui propose d'aller à la grotte des Orcières qui me semble bien adaptée pour lui (Peter a 78 ans et quelques soucis avec ses genoux entre autres).
J'avais prévu une corde pour lui faciliter la descente du ressaut d'entrée, mais j'ai oublié celle-ci à la maison. J'envoie un SMS "SOS" à Denis Motte qui vit à Baume-les-Dames pour lui emprunter une corde. Il est chez lui ; nous faisons donc un petit détour pour récupérer la corde. Un petit café avec le Traquet et Marie-Odile et nous partons pour Montivernage. Sur place, il y a déjà un groupe d'une vingtaine d'enfants encadré par 3 pros de la Roche du Trésor prêt à descendre. Le temps de nous équiper, ils sont déjà tous sous terre.
Peter descend relativement bien le ressaut et équipé d'un bâton de marche, il progresse tranquillement dans la cavité. Nous faisons quelques photos et remontons tout aussi paisiblement. Peter a été vraiment très content et quelque peu ému d'avoir refait une petite sortie spéléo.
Damien.
Participant : Joceline, Joël, JLG
Depuis le col Falzarego, on monte en benne sur le sommet proche. De là, rando sur les crêtes, puis descente au parking. Le long de la descente, nous « explorons » les galeries creusées par les autrichiens pendant la dernière guerre. Plusieurs tunnels assez longs, donnant par des fenêtres avec meurtrières sur l’extérieur. Quelques salles également, avec des vestiges de planchers, ayant dues servir de dortoir ou de salles de commandement. En tout cas, une sacré désob ! Mais ils ne devaient pas être très grands, et je regrette l’absence de casque et de frontale.
JLG
Participants : Véro, Philippe, Joël et moi
10 h / 13 h
Pour continuer de faire découvrir à Joël les plus importantes cavités de Haute-Saône, et comme la dernière fois on était allé au Deujeau, il était logique qu'il découvre sa suite, le Chaland. Véro et Philippe, qui avaient fait le Mont Ratey hier, avaient envie de sortir, mais cool. Nous aussi. Je mets une annonce par mail, pas de réponse, à part JMarc qui me signale qu'il y était hier, qu'il y retourne demain (certainement en tant qu'accompagnateur pour l'office du tourisme de Jussey) et que le niveau d'eau est très bas.
Effectivement, pas beaucoup d'eau (sauf dans les bassins où les mains courantes auraient bien besoin d'être remplacées). On va jusqu'au siphon dans la Furieuse (qui n'a de Furieuse que le nom vu le faible débit), puis à la salle du Bar-Tabac. On ne traine pas, Véro et moi avons froid.
Retour rapide et sans encombre. Bonne bière au soleil à la sortie.
JLG
Participants : VOL, PAU, Denis Langlois et 2 candidats initiateurs : Gervais et … un Savoyard
On profite de la semaine de stage national initiateur à Montrond pour aller voir notre copain Denis Langlois qui fait passer les épreuves à deux candidats. On adore toujours servir de cobaye et se laisser trimballer sous terre sans rien équiper c’est confort … ou presque !
Le choix se porte sur le Mont Ratey à Arc-sous-Cicon que l’on ne connait pas. Chouette. Bon déjà j’ai oublié mon torse… je me contenterai d’un bout de dynema et ça marchera très bien aussi. La cavité est étonnante avec ses grillages après le premier puits pour empêcher les éboulis. on descend sans corde cette partie, parce que c’est l’aventure ! C’est tout en profondeur avec pas mal d’équipement et des dev redoutables trop tendues à mon goût qui nécessiteront pour moi pas mal d’acrobaties (se tenir avec les pieds à un éperon rocheux pour avoir deux mains pour donner du mou à cette foutue dev). Bref. Philippe plus grand s’en sort mieux en poussant en oppo sur la paroi d’en face, ben oui, mais encore faut-il pouvoir l’atteindre. Une fois tout en bas du bas, on a sérieusement entamé tout l’équipement disponible. Celui de mon mini kit y passe, les moustifs de Phil aussi mais … ça manque encore d’au moins 4 amarrages et la vire que l’on doit franchir le long d'un trou béant ne pourra pas se passer sans équipement. Dommage il parait que le plus joli était derrière. Bon on remonte les 160 mètres assez vite, puisqu’une partie des cordes restent en place pour le grand final de l’évaluation du lendemain. Nous ne le verrons pas puisque nous allons au Chaland avec Jean-Luc. Une sortie vivifiante et joyeuse comme on aime en petit comité, mais avec des gaillards qui envoient bien.
VOL
Au cours d'un périple tourisme en Toscane avec un groupe d'amis, nous avons choisi d'aller visiter la Grotta del Vento dans les alpes Apuanes, entre Carrare et Lucca. Le calcaire est une dolomie très dure.
Ci après copie de quelques infos glanées en ligne, à l'image de ce que nous avons entendu verbalement.
Située au cœur du parc des Alpes Apuanes, dans une zone non contaminée de grande valeur paysagère et géomorphologique, La Grotta del Vento possède plusieurs caractéristiques uniques. Parmi les grottes touristiques italiennes, elle est la plus complète d’un point de vue morphologique et évolutif, car ses itinéraires permettent l’observation directe de tous les aspects du karst profond tels que les tunnels vadoses fossiles ou parfois actifs, les canalisations phréatiques soumises à une immersion temporaire et les environnements définitivement abandonnés par l’eau dans lesquels une phase de concrétion intense est en cours, avec des formations calcaires de toutes sortes, toutes vivantes, lumineuses et riches en couleurs.
C’est le seul à offrir la possibilité de choisir entre trois itinéraires touristiques souterrains différents, dont l’un (3ème itinéraire) est le plus long d’Italie.
La température, dans les parties les plus intérieures, est pour toute l’année de +10,7 ° C, une valeur correspondant à la moyenne externe annuelle; Il y a deux entrées: la plus basse, l’entrée touristique actuelle, s’ouvre à 642 mètres d’altitude, la plus haute est située à plus de 1400 mètres d’altitude, de l’autre côté de la montagne.
Il y a donc une colonne d’air d’environ 800 mètres de haut, libre aux extrémités, qui pendant l’été est plus froide et plus lourde que l’air extérieur, puis tombe vers le bas provoquant un fort vent sortant à l’entrée inférieure, tandis que de la partie supérieure est aspiré de l’air relativement chaud qui, le long de la grotte, se refroidit, rendant la circulation continue. L’hiver se produit exactement le contraire: l’air intérieur, plus chaud que l’extérieur, est plus léger, de sorte qu’il monte, attirant l’air froid de la bouche inférieure qui, à l’intérieur de la grotte, se réchauffe, rendant la circulation continue vers le haut.
La vitesse du vent est directement proportionnelle à la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur; Lorsque les deux températures sont égales, tous les courants d’air cessent.
Compte tenu de l’extraordinaire variété d’aspects, la Grotta del Vento représentait le meilleur imaginable pour présenter le karst profond dans son intégralité et dans sa réalité. Non seulement alors, des tunnels horizontaux pleins de stalactites, mais aussi des aspects que personne n’avait pris en considération auparavant, tels que les formes d’érosion, les conduits lissés par une circulation phréatique, la suggestion de puits verticaux, les couches sédimentaires comprises comme des chapitres d’une histoire qui dure des millions d’années. Autant d’éléments à expliquer en détail, à corréler de manière organique afin d’enflammer la curiosité des visiteurs envers toute une série de sujets scientifiques qui allaient bien au-delà d’une liste stérile de formes.
Le concept du chemin est également innovant: alors que dans les grottes horizontales habituelles, les passerelles ont été brisées en aplatissant les sols, dans la Grotta del Vento, les chemins, tous en béton antidérapant, ont des mesures essentielles : dans les sections coulissantes seulement 60 centimètres, pour minimiser l’impact visuel. Et ils ne sont en aucun cas camouflés, mais étant essentiels à la convivialité de la grotte ont été presque partout fabriqués afin de les distinguer clairement de la morphologie naturelle de l’environnement qui les entoure.
Bruno
Participants : Pascal B, Joël V, JLG
TPST 2 h 30
Agréable promenade dans le Deujeau, que Joël ne connaissait pas du tout, et où Pascal était venu une fois, mais sans trop de souvenirs. Pas beaucoup d'eau, la voûte mouillante n'est pas arrivée à nous mouiller le ventre. On va jusqu'au siphon. Retour sans problème. Je suis toujours surpris par le côté esthétique de cette cavité, par son eau translucide (enfin ce jour là, et avant qu'on ne piétine au fond.).
JLG
Participants : Evelyne, Nanard, JMarie, Rodolphe, Etienne, Thierry V, Bruno, Jluc, Joceline et Sarah.
En ce jour particulier « de tourisme » nous allons suivre les pas d'un héros précurseur bien connu dans notre milieu : Édouard Alfred Martel, entre autres, explorateur en 1889 du célèbre Gouffre de Padirac.
A peine arrivé sur place, la vue de cette gueule minérale béante nous promet une merveilleuse aventure. Ce trou noir aux parois verdoyantes est une véritable invitation à l'introspection de la Terre.
Je pense directement à Martel et à son équipe devant cette immensité inexplorée.. Descendant sur des échelles flottantes de chanvre et de bois les 75m du gouffre, vêtus de guenilles et munis d'un éclairage au magnésium, alors même que les gouffres étaient encore emprunts de bon nombre de légendes d'un goût amer et mystique.
Face aux moyens de l’époque, j’ose à peine imaginer le courage et la préparation qu'il a fallu à tous ces hommes pour explorer ce trésor. Et j'ose encore moins imaginer leurs émotions à tous, à chaque nouvelles galeries, à chaque nouvelle salle... Indescriptibles, humbles et contemplatives. A coup sur, leurs yeux brillants éclairaient bien plus l'obscurité que leurs lampes.
C'est donc émerveillé que j'aborde cette visite comme tous mes acolytes.. Tous sauf une ! Joceline a une sainte horreur des endroits confinés, elle tremble de bout en bout mais ne ce laisse pas abattre. Dans les bras de Jluc elle tord le cou à la peur et se décontractera petit à petit jusqu'au point culminant de la visite : La Salle du grand Dôme ! « Chapeau bas »
Mais n'allons pas trop vite en besogne. Nous sommes ici en 2023 et ça ne sera pas la descente sur un fil mais bien un passage obligé par la longue file d'attente. Jluc jouera le portier pour tous durant toute la visite muni de nos places sur son téléphone. 1€ de réduction pour les licenciés.. Que dire !
Nous pénétrons enfin dans l'antre de la bête, les escaliers grincent tandis que les marches défilent et nous voici au cœur du gouffre. Je me sens fourmi parmi les hommes, dire que ce gouffre a vu défiler toutes les époques historiques est un euphémisme. Il saurait parler, il récrirait sans doute l'histoire que nous pensons connaître.
Un chemin tortueux nous mène dans les premières galeries où l'eau limpide ne tarde pas à faire son entrée. Nous suivons la rivière jusqu'à l’embarcadère. Tout est immense ici-bas et contrairement à bon nombres de grottes touristiques, l’éclairage n'est pas exagéré ce qui est fort appréciable. Ensuite, la balade se poursuivra comme à Venise. Un habile gondolier nous installe et nous embarque sur la rivière peu profonde, il pleut et les hauteurs de plafond sont impressionnantes.
Peu après sur un sentier aménagé, des gours démesurés nous accueillent, je pense toujours à l’équipe Martel.. Qui a du avoir peine à franchir ces gours avec leurs embarcations de bois et de toile. Mais quelle splendeur, quelle clarté, dans ces lieux inconnus où même le plus trépide des intrépides ne saurait résister à aller de l'avant. Toujours et encore, franchir les obstacles, tenter d’éclairer toujours plus loin la frontière d'un horizon obscur et mystérieux d'un antre magnifié depuis des millions d’années.
L'arrivé à la salle du grand dôme est dantesque, 94 mètres de plafond sans un soupçon de roche visible. La calcite recouvre tout, des piles d'assiettes trônent tel un navire naufragé au dessus d'un lac suspendu d'un bleu azur. Joceline ne peut que donner sursis à sa peur devant tant de beauté. Je pense toujours à Martel et à l’écho de ses camarades... Que pouvaient-il voir de tout cela ? Sans doute moins d'un dixième de cette salle, seulement le début des coulées stalagmitiques de 70m de haut. Et pourtant, toujours la même émotion de voir qu'il y a tant de choses qui nous dépassent, qui nous subjuguent à tel point que tout le reste s'efface.
Dans les profondeurs parfois la vie devient mirage, coupé du monde le temps s’arrête, le soleil et la lune n'existe plus, les pensées cessent et seul le battement de nos cœurs subsistent à l’intérieur de nos yeux ébahis . En tant qu'humble explorateurs nous partageons les émotions de nos prédécesseurs, elles sont gravées dans le roc et même dans l’atmosphère humide et fraîche qui emplit nos poumons.
Ce voyage intemporel se termine sur cette note, le retour au présent se fera par les mêmes chemins où nous remontons les traces du temps jusqu’à la surface. Le clou du spectacle aurait été de pouvoir remonter ce gouffre majestueux aux bloqueurs mais trêve de rêveries.. Ce fut pour tous une très belle journée qui clôturera ce camp spéléo en beauté. Nous nous retrouvons pour nos derniers instants autour d'une table pour partager un repas sur le pouce. Certains repartirons dans leurs contrées, d'autres resterons dans le coin tandis que l’équipe « cailloux » s'envolera vers les Pyrénées orientales.
Comme toujours, un plaisir de partager tout cela avec vous, en souhaitant la bienvenue à Joceline dans cette grande famille, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.
Sarah
Nous stationnons sur le parking de la grotte de Pech Merle, l'entrée est à 200m, juste derrière un gros mur de protection au bord de la route.
Présent : Jean Luc, Thierry, Bernard, Sarah, Jean Marie, Bruno, Rodolphe, Evelyne, Étienne
Tpst : entre 2h et 3h
Arrivée surplace à 10h15, plusieurs voitures sont garées.. des spéléos doivent être à l'intérieur. On se prépare et on commence à rejoindre l'entrée de la grotte. On allume nos lampes. "Étienne que se passe-t-il? Ma lampe ne fonctionne pas !! ". Étienne et Rodolphe retournent aux voitures pour changer de lampes. De retour à la grotte, Étienne et Rodolphe croisent Evelyne qui ressort. "Déjà ? Oui il faut se mouiller jusqu'à la taille, et je n'ai pas envie. "
Le groupe avance et déjà la moitié ne suit pas. " Il y a un problème? Ben il a fallu du temps pour se décider à se mouiller pour certains..."
Arrivée à la grande salle, nous tombons sur un groupe de spéléos emmené par un pro. Celui-ci nous dit que c'est équipé, du coup nous laissons le kit d'équipement. Trois personnes traînent toujours, Sarah, Nanard et Rodolphe, toujours à la recherche de cailloux ou d'os... "J'ai trouvé un gros os" S'exclama Sarah. " Je pense à sacrum"
Arrivée à la grande méduse, il faut se mouiller un peu plus haut. Jean Marie et Sarah s'arrêtent et en profitent pour nettoyer l'os. " Ah ben c'est une tête de vache". Les autres passent la cascade de Dante et enchaînent sur la galerie des gours.
" Bon là il faut nager sur 10m ! Qui continue ?" Nanard, Thierry et Étienne se lancent. Rodolphe décide de suivre en essayant de passer en opposition. Mais cela devient très chaud. " Bon, c'est la fin pour moi je rentre". Thierry demande à Nanard comment est la suite. " Il faut nager encore sur 6-8m". " Ah, ben sans néo ce n'est plus possible pour moi. Je rentre" Thierry repris la direction de la sortie. Étienne annonce à Nanard qu'ils ne sont plus que deux à vouloir continuer. "Bon et bien on rentre aussi".
Sur le retour, à la grande salle, les 4 croisent un groupe de spéléos belges.
De retour aux voitures, durant le pique-nique, une personne se rapproche et entame la discussion. C'est pro qui attend ses clients. Dans ces échanges, la question d'où vous venez ? tombe. Le pro :" je vis dans le lot mais je suis d'Alsace." "Nous on vient de la haute Saône". " Ah tiens, c'est rigolo moi je vis à Colmar " relança Evelyne. "Moi de Ste Marie aux mines "...
Un petit passage au gîte pour prendre une douche puis direction Rocamadour pour visiter la cité médiévale.
Etienne