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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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23 mai 2023 2 23 /05 /mai /2023 18:51
Participants : Sarah, Evelyne, Nanard, JMarie, Rodolphe, Etienne, Thierry V, Bruno et JLuc
TPST 3h à 3h30.

Nous stationnons sur le parking de la grotte de Pech Merle, l'entrée est à 200m, juste derrière un gros mur de protection au bord de la route.

La fiche d'équipement du guide topo acheté par Nanard était sur-dimensionnée, tout le matos emporté n'a pas servi...
L'entrée principale peut se descendre en désescalade,  et l'entrée secondaire n'est pas si étroite. Tant pis, on assure large pour le P3 d'entrée.
Souci, on loupe la main courante à droite en hauteur et on équipe un ressaut étroit en bas de la salle, erreur, demi tour en bas pour Etienne.
Deux passages bas plus loin et c'est le premier puits d'un dizaine de mètres. Evelyne a droit à l'échelle et une descente sur demi-cab depuis le haut, première sortie verticale!
JMJ, Jluc suivent et tentent de trouver la suite au milieu des concrétions. Finalement, c'est derrière une grosse draperie un peu en hauteur. JMJ l'avait faite il y a ...longtemps, et donc aucun souvenir. Derrière, au bas d'un second P 10, enfin du volume et de la belle concrétion. Les téléphones crépitent. On enchaine avec une rampe inclinée qui donne sur une galerie horizontale avec de beaux talus d'argile.  Des générations d'artistes ont laissé de belles oeuvres. Une exposition surprenant de poteries tapisse les banquettes!
Au fond, une belle salle terminale affiche une belle coupole en plafond, et des concrétions colorées de jaune.
Remontée tranquille avant un bon casse croute sur les tables à pique nique de Pech Merle, sous les arbres.
Tout le monde a apprécié le trou, plus envie d'aller en faire un second sur le retour. L'igue du Facteur  n'a pas mobilisé.
Bruno
Igue de Mathurin, Cabreret (Lot), samedi 20 mai 2023
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22 mai 2023 1 22 /05 /mai /2023 08:38

Présent : Jean Luc,  Thierry,  Bernard,  Sarah, Jean Marie,  Bruno,  Rodolphe,  Evelyne, Étienne
Tpst : entre 2h et 3h

Arrivée surplace à 10h15, plusieurs voitures sont garées.. des spéléos doivent être à l'intérieur. On se prépare et on commence à rejoindre l'entrée de la grotte. On allume nos lampes. "Étienne que se passe-t-il? Ma lampe ne fonctionne pas !! ". Étienne et Rodolphe retournent aux voitures pour changer de lampes. De retour à la grotte,  Étienne et Rodolphe croisent Evelyne qui ressort. "Déjà ? Oui il faut se mouiller jusqu'à la taille,  et je n'ai pas envie. "

Le groupe avance et déjà la moitié ne suit pas. " Il y a un problème? Ben il a fallu du temps pour se décider à se mouiller pour certains..."

Arrivée à la grande salle,  nous tombons sur un groupe de spéléos emmené par un pro. Celui-ci nous dit que c'est équipé,  du coup nous laissons le kit d'équipement. Trois personnes traînent toujours,  Sarah,  Nanard et Rodolphe,  toujours à la recherche de cailloux ou d'os... "J'ai trouvé un gros os" S'exclama Sarah. " Je pense à sacrum"

Arrivée à la grande méduse,  il faut se mouiller un peu plus haut.  Jean Marie et Sarah s'arrêtent et en profitent pour nettoyer l'os. " Ah ben c'est une tête de vache". Les autres passent la cascade de Dante et enchaînent sur la galerie des gours.

" Bon là il faut nager sur 10m ! Qui continue ?" Nanard, Thierry et Étienne se lancent. Rodolphe décide de suivre en essayant de passer en opposition. Mais cela devient très chaud. " Bon, c'est la fin pour moi je rentre". Thierry demande à Nanard comment est la suite. " Il faut nager encore sur 6-8m". " Ah, ben sans néo ce n'est plus possible pour moi. Je rentre" Thierry repris la direction  de la sortie. Étienne annonce à Nanard qu'ils ne sont plus que deux à vouloir continuer. "Bon et bien on rentre aussi".

Sur le retour, à la grande salle,  les 4 croisent un groupe de spéléos belges.

De retour aux voitures,  durant le pique-nique, une personne se rapproche et entame la discussion. C'est pro qui attend ses clients. Dans ces échanges,  la question d'où vous venez ? tombe. Le pro :" je vis dans le lot mais je suis d'Alsace." "Nous on vient de la haute Saône". " Ah tiens, c'est rigolo moi je vis à Colmar " relança Evelyne. "Moi de Ste Marie aux mines "...

Un petit passage au gîte pour prendre une douche puis direction Rocamadour pour visiter la cité médiévale.

Etienne

Saut de la Pucelle, Rocamadour, vendredi 19 mai 2023
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21 mars 2023 2 21 /03 /mars /2023 18:09

Participants du SCV : Nanard et moi, accompagnés de JMarc
Du côté suisse : Hansruedi et 5 de ces collègues, de Neuchâtel, de Zurich et de Bâle

Hansruedi m'avait contacté à la fin du mois dernier pour mettre au point cette sortie. Nanard et JMarc ont bien voulu nous y accompagner. On s'est tous retrouvés au bord du la route, et après équipement, en avant pour le gouffre que Nanard était déjà parti équiper. Je suis surpris que le sentier se voit encore, peu marqué, mais bien là. Il n'en sera plus de même quand les ronces auront poussé !  

Balade sans problème, niveau d'eau correct, on passe après une crue (présence de mousse). La galerie fossile est plus humide que d'habitude. On va jusqu'à l'ex-siphon (amorcé) et demi-tour. Remontée du puits un peu longue pour certains, mais tout se passe bien. Nanard déséquipe.

A la sortie, palabres autour d'une bière, on reçoit quelques cadeaux, et Nanard montre et vend quelques exemplaires du LKC. Les suisses sont contents de leur sortie, et on projette de rester en contact pour d'autres sorties à venir.

JLG

Trou Pinard, classique, sortie franco-suisse, mardi 21 mars 2023
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12 mars 2023 7 12 /03 /mars /2023 18:37

Participants : une douzaine de personnes dont TL de Vesoul et JLK et AM d'Héricourt.

TPST : 4h

Après l'AG régionale du samedi, une partie des participants se retrouve le lendemain à 9h30 pour aller visiter les grottes d'Azé en compagnie d'un guide très au point.

Départ à l'heure dites, pour changer, et on commence par un petit historique du coin autour de la source. Ensuite, on va dans la grotte préhistorique (grillagée) pour voir les (nombreux) squelettes d'ours qui y sont présents, ainsi que quelques poteries. Occupation de la cavité depuis prés de 300 000 ans, mais avec des lacunes (fond de la grotte bouché vers -100 000 ans). Grotte initialement visitable sur 60 m, mais grosse désobstruction dans les années 60 : résultats 300 m de plus, dont une galerie parallèle avec une autre entrée plus basse. Tous les sédiments sont riches en os. Beaucoup de dépôts ont été volontairement laissé en place pour préserver les vestiges.

Actuellement, désobstruction au fond, au delà des vestiges, pour retrouver une partie de l'amont non comblé. Travail compliqué (peu de place) avec évacuation des déblais avec un rail au plafond, puis un mini dumper.

Ensuite, vers 11h, visite de la grotte touristique, avec passage par des accès artificiels. Les travaux ont été faits presque depuis le début (année 1960) avec un objectif de valorisation touristique. Particularité de la roche du coin, une teinte tricolore dans la masse due à des réactions d'oxydo-réduction du fer dans les sédiments au fond de la mer avant la solidification de la roche. On va au delà du terminus touristique jusqu'au siphon terminal, mais plus de travaux à ce niveau (effondrement important lors du dernier pompage, eau trop boueuse pour plongée).

Sortie vers 13h30.

Après, il y avait possibilité d'aller visiter "sous le sabot d'Uriane" (désobstruction réalisée par un particulier en solo), mais j'ai préféré rentrer tôt (et j'avais déjà assez fait le con avec mon épaule).

TL

Azé, visite suite à l'AG du CSR, dimanche 12 mars 2023
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14 février 2023 2 14 /02 /février /2023 18:09

Nous ne sommes pas moins de 10 pour cette excursion : Patrick, Gaétan, David et Jojo du Catamaran.

Puis : Joris, Michel « Sa femme et leurs filles en soutien psychologique », Cathy, Manu, Céline et Sarah du GCPM

Loin de nous  douter de la drôle d'aventure qui nous attend, nous nous donnons tous rdv pour 10h15 au parking.

Première frayeur quand Cathy et moi croisons Manu en voiture, à contre sens... Perdu ou en fuite ?

« Juste un oubli de botte ! »

L'ombre règne sur le parking où il y a déjà bon nombre de voitures ainsi que de drôles de bovins bipèdes réfugiés dans une pâture ensoleillé..

Après un petit café offert par Manu, nous voilà tous réunis pour la marche d'approche en direction des fameuses Essarlottes.

Je n’étais jamais passée par cette entrée, mais la surprise n'est pas très grande : un méandre étroit et humide nous pousse à la proximité.  Voir même au tête à cul !  Gaétan et Joris partent en tête.

Les contorsions et les puits s’enchaînent, Cathy se débrouille très bien pour son premier trou « un peu beaucoup » technique !

C'est alors que survient le drame ! La descente est arrêtée net par la perte de la Gopro de Michel dans un puits non équipé. Il se voit déjà supplié sa femme de ne pas l’égorger quand SuperPatrick arrive... Il commence à descendre en opposition sans assurance dans un puits arrosé, mais David dégaine une corde de secours et l'assure avec un demi-cab « ouf » ! C'est que les spectateurs entassés sur la vire, n’étaieyt pas tellement rassurés !  Patrick reviendra ruisselant d'une eau bien fraîche, mais victorieux ! La Gopro est sauvée ! Michel est donc redevable, sauvé d'une inévitable strangulation !

 « Tout ça, pour une bouteille ! »

Avec ce contre-temps Gaétan et Joris ont déjà disparus à notre arrivée en bas des puits, on comprendra plus tard qu'ils ont attendu, attendu, encore attendu, visité l'amont pour finalement  repartir tout droit vers la sortie.

Nous visitons l'amont, puis la chaîne se forme pour le reste de la visite, direction la Voie aux Vaches !

Céline et moi traînons « un peu beaucoup » derrière, fascinées par les centaines de petits fossiles qui tapissent le fond de la rivière. Si je ne dis pas de bêtises, il s'agit d'ammonites de l'Oxfordien et du Callovien supérieur, des étages géologiques que la perte des Essarlottes traverse, ravine, en mettant à jour de belles petites ammonites qui ont entre 163 et 166 millions d’années !   « Rien que ça ! »

On traîne tellement que bientôt plus aucune autre voix ne s'entend dans les galeries, nous sommes seules et Céline commence à s'alerter. Nous avons toutes les deux un plan, de la lumière, le parcours est fléché, on a la nourriture de quasiment tout le monde et même le protège cul de Manu ! Donc personnellement, je prends ça vraiment à la légère. On sait pour sûr que la sortie se trouve juste après la Salle Victor, dans ma tête ça paraissait clair, il suffit de trouver cette fameuse salle !

« Heu, tu crois que c'est la salle Victor ça ?? » Voici une phrase qui reviendra trois ou quatre fois, ààchaque élargissement prononcé de la galerie. Consultation du plan à chacun d'entre eux… « Mouais, ben on va suivre les flèches tout simplement ! »

En fait, on ferra comme tout le monde, on ira tout d'abord visiter le siphon situé juste avant de remonter pour accéder à la salle Victor, pour ensuite grimper ce petit ressaut et accéder au Graal du Graal ! La salle Victoooooor « Ben ouais, il y a de l’écho dans une salle pareille ! »

Chose étrange… Tous ces kits posés là… Juste devant la sortie étroite qui mène à la Voie aux Vaches.

N'ayant pas souvenir que ce beau monde avait de nombreux kits multicolores nous nous engageons dans la remontée en pensant que nos collègues nous ont purement abandonnés pour cette promesse de feu de camp salvateur qui nous attend à la sortie...  

Quelques étroitesses et puits plus tard, des stalactites de glaces font leurs apparitions, accompagné d'une brise glacée en tête de puits. Elles nous guideront avec quelques injures jusqu’à la sortie !

 Il fait jour et meilleur que dedans « pour une fois ». Par miracle on entend d'autres voix dans les tuyaux, on a enfin retrouvé les copains qui en fait, étaient tout simplement partis visiter l'aval avant de remonter.

On nous informe que Patrick a fait demi-tour pour aller nous chercher, à vrai dire tout le monde s’inquiétait de nous savoir à la traîne ! A notre tour on s’inquiétait de savoir Patrick seul et trempé à la recherche de deux âmes perdues, déjà sorties d'affaires... Il donnera signe de vie peu de temps après.

Cathy est bien soulagée d'entendre la voix de sa nièce surgissant au dessus d'elle « Alors Tata, dure la remontée ? » Elle n'avait pas tout à fait signé pour ça mais j'avais bel et bien raison.. Elle pouvait le faire ! 

A notre sortie, un beau feu de camp préparé par Anna et ses filles « Femme de Michel » nous attend ! On retrouve Mouloud, Gaétan, Thomas Jounin, une anglaise, Camille, et bien d'autres du GSD et Friends pour une petite bière et une collation. Vraiment agréable de pouvoir brûler nos carcasses au coin du feu !

Encore une très belle sortie avec du beau monde.

Merci à tous.

 

Sarah

Traversée Essarlottes / Voie aux Vaches, classique, dimanche 12 février 2023
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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 16:19

A l’initiative de Cathy qui a bien envie d'un petit dépoussiérage de descendeur et de retrouver les plaisirs d'une balade sous terre après leur périple à la Réunion, une sortie à la Malatière se décide avec Patrick du Catamaran. Manu et J-Lou répondent présent également, nous sommes donc cinq « 6 avec Bilou, la mascotte » à se donner RDV à 10h au parking.

Le vilain petit canard du jour sera Manu qui arrive une petite demi-heure en retard. Par grâce, nous sommes tellement en bonté ce jour qu'il aura tout de même le droit au café, croissant et gâteaux de Tartine bien au chaud dans la spéléo-mobile de Patrick. Pendant ce temps, Bilou vaque a ses occupations habituelles, tel que se rouler dans la merd.. ou manger du bois.

PROBLEME, J'aime beaucoup caresser ce Bilou.. ; je finis donc crépie d'une substance odorante mais Manu me sauve la mise avec du gel hydroalcoolique, nous sommes quitte pour le retard !

Habillage rapide «  ou presque » J-lou et Patrick partent en tête pour équiper.

C'est une découverte pour Manu qui ne connait pas cette cavité mas aussi une redécouverte pour Cathy qui n'y a pas mis les pieds depuis ses 15 ans avec une certaine Nicole Bouveret.

  « Déjà trois Bouveret sont passés par là, est-ce que l'on pourra un jour devancer en nombre les passages des Decreuse qui arpentent activement les sous-sols de nos régions, j'en doute ! »

Le gouffre avale rapidement les cinq spéléos bien heureux de retrouver une température moins hostile pour leurs doigts. C'est maintenant leurs pieds qui sont déstabilisés par des glissades incontrôlées. La Malatière ne déroge pas à sa légende, il est parfois utile d’opter pour la technique « limace à ventouse » ou encore celle dite du « Niphargus à longues griffes »

 Des rouges, des bleus ou encore des jaunes, presque une dizaine de vieux boutons, témoin d'un autre temps jalonnent le parcours.

Bien souvent la tête en l'air à observer les belles voûtes et les myriades de concrétions nous tombons tous d'accord sur le fait que tout ça mériterait un bon coup de karcher, histoire de  redonner toute la beauté à ces lieux privilégiés où l'art minéral prend toute son ampleur.

A l'arrivée dans le Métro c'est tapis rouge pour tout le monde. Avant de faire demi-tour, nous poussons jusqu'au passage désobstrué où des mineurs spéléos ont dû se casser les genoux dans cette mine de rien.

Cathy est bien heureuse, elle accuse encore un peu le coup du manque de repos,  mais n'en sera que plus fière d'avoir fait tout ce parcours. Manu est ravi d'avoir rencontré la belle de Bournois, il sourit ! Pendant que J-Lou à califourchon sur un arbre, fait le macaque à cul rouge... Patrick déséquipe et nous ouvre les portes de son salon privé pour clôturer cette belle sortie par des œufs brouillés et du jambon tout chaud accompagnés d'un bon vin.

Elle est pas belle la vie ?!

Merci à tous pour cette belle sortie et cette bonne ambiance propre à la spéléologie.

Votre humble emmerdante

Sarah

La Malatière, Bournois, vendredi 27 janvier 2023
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8 novembre 2022 2 08 /11 /novembre /2022 16:54

Temps passé sous l'eau 1 h.

Beaucoup de monde même en semaine hors vacances. Mais il y avait encore de la place sans réservation. Les billets sont tous avec un horaire précis à respecter. Prévoir un peu de queue. La visite de la grotte se fait sous le niveau de la mer, avec une descente par ascenseur puis parcours dans des wagons automatiques. Ça fait train fantôme. La reproduction est bien faite, mais c'est plus petit que Vallon pont d'Arc. 
Après la visite, un petit film sur la découverte puis, à l'étage, exposition sur les animaux préhistoriques et les variations du niveau de la mer. 

Je dirais que c'est à faire si on fait le vieux port ou le Mucem, mais ne mérite pas le voyage à elle toute seule.

 

Thomas LEBON
 

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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 06:57

 Participantes : Céline « GCPM » et Sarah

Suite a une annulation de sortie dans le Doubs nous décidons à la hâte de se faire une sortie entraînement en Haute Patate !

Je jette mon dévolu sur l’entrée historique du réseau de Cerre les Noroy car nous sommes bien décidées à devenir entièrement autonome a l’équipement. C'est pas le tout de faire des sorties, il s'agit aussi de mettre en pratique tout ce qu'on nous a appris et ce que l'on s'apprend entre nous.

A deux, pas de pression. Personne ne va faire d'hypo ou d'hyperthermie à cause de nous ! Donc c'est sereine et à peine en retard que Céline arrive à Port sur Saône. Nous arrivons en début d’après-midi au parking que j'ai pu retrouvé grâce à Base Karst. Petite collation avant de préparer les kits et de réviser quelques nœuds.

Toutes de bleu vêtues, nous arrivons devant la grille... Fermée ! L'occasion de retourner un petit coup en enfance en escaladant la grille, est fort bien mise en valeur avec cette pancarte « Accès interdit ». Nous équipons l’entrée avec un point sur le piquet métallique et un point avec sangle sur la souche morte qui semble avoir fusionné avec le trou. C'est ensuite que Céline se lance à l'assaut de ce puits qu'elle ne connaît pas du tout. Elle descend le premier jet avant de se rendre compte qu'il manque un fractio pour éviter les frottements. Là encore, une belle occasion de pratiquer une conversion en temps réel.  Remonter jusqu'aux deux broches, qu'elle équipe rapidement : j'ai le feu vert pour descendre d'un cran avec vue sur le magnifique empilement de roche qui surplombe nos têtes. Fort heureusement l'instabilité n'est que de courte durée, c'est dans une belle roche toute lisse que Céline installe une dèv pour accéder au dernier fractio. 

Une opération rondement menée, nous sommes vite en bas et vous le savez tous...  après l'effort, le réconfort ! Un crapaud nous accueille et nous prenons un réel plaisir à déambuler dans cette belle rivière à l'eau turquoise , aux concrétions mirobolantes bordée de sapins d'argiles. L'aspect déchiré des parois nous fait vite oublié les passages boueux ou trop mouillés et bas de ce dédale de galeries. Nous nous arrêtons un croisement en amont avant la jonction qui mène au gouffre Schoenig. C'est décidé, nous reviendrons en néo pour faire la traversée !

Nous sommes bien mouillées malgré le peu d'eau donc nous ne traînons pas sur le retour. Je déséquipe pour laisser Céline un peu frigorifiée aller  se réchauffer « au soleil ».

Une très bonne sortie en duo, ludique, sportive et pleines d'humour, comme on les aime !

Bien joué à l'irréductible doubiste !

Sarah

Cerre lès Noroy, classique, samedi 8 octobre 2022
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