Tpst: 6 h
Tpst: 6 h
Aven de Tabourel
Aven des patates
Aven de Dargilan
Participante : Véro
Stage photo du vendredi 5 au dimanche 7 novembre 2021, à la Maison Lorraine de la Spéléologie de l’Isle en Rigault (55).
Après une journée photographie au Spéléodrome de Nancy, avec Gérard Jaworski et Guy Decreuse, nous rejoignons le stage photographique en milieu souterrain qui se tient à L’Isle en Rigault.
Après s’être installé dans la Maison Lorraine de la Spéléologie, site géré par les spéléos Lorrains, la soirée débutera par une intervention de Philippe Crochet sur les techniques photos, à partir des questions des différents participants. Lors de notre séjour, nous serons encadrés par plusieurs photographes spéléos : Philippe Crochet ; Serge Caillaut ; Romain Venot ; Guy Decreuse ; Gérard Jaworski ; Kévin Downey ; …
Pour les jours suivants, des groupes sont constitués pour se répartir sur les différents sites et traiter l’aspect photo dans des milieux différents (verticales, carrières, milieu aquatique,…).
Vendredi, notre groupe se dirige au gouffre de la Sonnette, dans la carrière à Savonnières en Perthois. L’entrée se fera par « Champs au vin ».
Après avoir cheminé dans les dédales des galeries de la carrière, nous arrivons à l’orifice du gouffre de la Sonnette (puits de 30 m), remarquable par ses cercles. La cavité est équipée par le puits principal, ainsi que par un puits annexe qui débouche sur le côté. Un Godox sera installé en tête de puits, pour éclairer le spéléo sur corde en contrejour. Le puits étant partiellement arrosé, il ne sera pas facile de réaliser une photo de qualité.
Après quelques essais, nous rejoignons la carrière où l’on nous guidera dans une zone possédant des blocs de calcaire cubiques, prêts à être extrait du sous-sol. Nous réaliserons quelques photos dans cette zone avant de retourner à la surface en empruntant un ancien escalier abandonné qui débouche en plein milieu du village.
Le soir sera mis à profit pour réaliser les critiques sur les photos réalisées dans la journée.
Le samedi 7 novembre, nous irons au Rupt du Puits à Robert Espagne pour rejoindre le ruisseau souterrain. L’accès au réseau se fait par un puits artificiel de 47 m, qui débouche 3m au-dessus de la rivière. Nous débuterons notre séance photos à la galerie des marmites, avant de poursuivre nos prises de vues sur le chemin du retour.
De retour au gîte, nous procédons aux échanges et aux critiques des photos de la journée.
En fin de journée, nous repartons avec Guy, chez Gérard afin de récupérer ma voiture ; puis retour en Franche-Comté.
Un stage fort intéressant, qui nécessitera de mettre en application les différentes techniques abordées. Un grand merci à tous les cadres et les accompagnateurs qui ont favorisé la réussite de cette rencontre.
Bernard Détouillon
Participant, du SCV : Valbert Lamboley
Participants : une trentaine de spéléos dont 4 de Haute-Saône, JLK et Arnaud du GSML et BD et JLG du SCV (Véro et Mélody du SCV n'ont pu participer pour des raisons familiales et professionnelles)
On se retrouve pour 20 h au gîte de la forge d'Isidore à Villers sur Saulnot. Première surprise, il n'y a pas de chauffage. Super, ce n'est pas comme s'il faisait - quelque chose avec de la neige partout dehors. La grosse cheminée et les chauffages d'appoint que JLK et Arnaud vont chercher finissent par tempérer la salle commune (mais les chambres, dans le couloir, même en ouvrant les portes, ne profitent pas de cette tiédeur). Donc, formation, le soir, sur l'utilisation du disto X et du PAD (leur appairage, ...), présentation de la topo disto X avec Android, et préparation des appareils pour ceux qui n'étaient pas encore opérationnels. Formation des équipes topo pour le lendemain (2 ou 3 inexpérimentés avec un formateur).Puis au lit, dans la glacière.
Le lendemain matin, après une nuit quasi sans dormir à cause du froid (enfin, pour ma part), petit dej rapide et départ pour la baume de Gonvillars. Avec Nico, notre cadre à Nanard et moi, on commence par calibrer le disto X sur place, à l'aide du calibrator. Résultat pas terrible : on devait arriver à une erreur inférieure à 0.5 et on est à 3 ! On rejoint les autres à la baume. Certains sont également en train de calibrer leur disto. On refait notre calibrage, on est à 1.02, on s'en contente et on part topographier. Chacun utilise les 2 appareils, disto et PAD, ce n'est pas toujours simple, mais on y arrive. Retour à 13 h au gîte.
Repas de midi, puis on nous apprend comment récupérer les données sur notre PC et comment tracer la topo, avec des logiciels de dessin vectoriel. Pour nous, c'est encore un peu compliqué. Le soir, repas à la forge d'Isidore. J'ai appris qu'il y a des chambres au 2ème étage, où il fait bon, et Nanard et moi trouvons une chambre libre et pouvons cette fois passer une bonne nuit.
Le lendemain matin, après le petit dej, on participe au rangement et nettoyage du gîte puis départ pour Montcey, pour mettre en pratique nos connaissances toutes neuves et topographier le trou Valbert, pour lequel juste un croquis avait été réalisé. En chemin, on s'arrête au Replan, il est 10 h et JMarie vient juste d'arriver avec Thierry. Café, beignets, antigel, ... Il fait froid et humide, avec un petit vent glacial, JMarie viendrait bien avec nous, topographier, dans une grotte sèche, au "chaud", mais n'arrive pas à convaincre Thierry, et ils partent au Replan.
Nous rejoignons Montcey, faisons la topo, puis rentrons à Echenoz pour casser la croûte, rentrer les coordonnées sur le PC et tracer la topo (que vous pouvez voir ci-dessous). Ce n'est pas encore parfait (il manque des détails, des coupes, ...), mais on est contents de nous !
JLG
Le stage bio spéléo .
Le stage bio spéléo commence le vendredi 23 juin. Nous arrivons à 18h, le temps que Jean Luc aille chercher Bernard Lebreton à la gare. Ensuite, arrivent Josiane et Bernard Lips qui installent le matériel pour commencer les recherches sur les insectes et autres bestioles hideuses et dégoûtantes mais cela ne nous a pas fait peur.
20 h, le matériel est monté pour les recherches. Plus tard, Alice arrive vers 20 h 30, nous nous présentons et commençons a manger, nous discutons, nous rigolons et nous partons nous coucher pour la grande journée du lendemain qui nous attendait. Le lendemain préparation du matériel et nous partons à l’aventure des grottes. Nous allons aux Equevillons, descendons au descendeur, tranquillement. Nous ne trouvons pas beaucoup de bestioles ; on a plus tracé le chemin que chopé des insectes. On relève les pièges, on ne trouve pas grand-chose, mais c’est un bon début. On revient. Véronique, du haut du puits de 8 m, fait glisser le piochon sans faire exprès et le laisse tomber, il atterrit sur le dos de Bernard Lebreton. Il a eu beaucoup de chance sur ce coup là, une bosse mais pas blessé, et heureusement, sinon un secours s‘imposait . Mais bon nous remontons à la surface et nous revenons à la base pour utiliser les microscopes (binoculaires). Chaque personne avait ses petits insectes, devait les identifier et les mettre dans des fioles d’alcool. Bref le lendemain nous ré-identifions d’autres insectes. Moi, Valbert Lamboley, je suis parti chercher des araignées pour les identifier, sauf que je suis tombé sur un trou qui était en plein sur le côté d’une butte, juste derrière la salle où on était. Alors je me suis approché, j’ai un peu agrandi le trou, j’ai mis ma main dedans, un courant d’air frais arrive sur ma figure. Je suis parti chercher une lampe torche pour regarder si le trou continuait plus profond. Effectivement, ça continuait plus profondément, je préviens ma mère avec la joie aux yeux, ensuite à Jean-Luc mais qui ne me croyait pas. Alors je lui ai montré le trou. Il me répond qu’il faut appeler le maire pour pouvoir faire une désob. Résultat le maire est d’accord pour qu’on fasse un trou plus grand et qu’on l’explore. Ma mère passe la première, il y avait beaucoup de déchets et d’autres trucs périmés et moisis, mais ce n’est pas très important, alors elle a continué plus profond, revient … elle a fait 2 allers-retours et nous dit : «ça continue, il y a un puits de l’autre côté ! » Je suis super content, je viens de trouver un trou à 12 ans, ça n’arrive pas tous les jours ! Le trou s’appelle le ''trou VALBERT’’. Il ne reste plus qu’à enlever quelques pierres pour aller plus loin.
Ce fut un week-end super cool et très amusant ! J’espère revoir mon trou et aller plus loin encore. Sinon le stage était sympa, les plats de Jean-Luc* étaient délicieux et bravo à tous ceux qui ont participé.
Valbert
*Je n’ai pas préparé de plats, juste trouvé le traiteur et transporté les plats ! (note du correcteur)
A part ça quelques précision sur le stage bio :
11 participants : comme cadres : Josiane et Bernard Lips, Bernard Lebreton et Jean-Pascal Grenier
comme stagiaires : du SCV : Véro, Valbert et moi, + Alice Gros des Spiteurs, Carole Pusterla de la CPEPESC, Arnaud Garlan de la région parisienne et Jean-Pierre Villégas, président du GIPEK, du GSD.
Trois trous ont été inventoriés : Les Equevillons, Combe l'Epine et le Moulin au Maire.
Et, cerise sur le gâteau de ce stage studieux et bien sympathique, la découverte d'un nouveau trou à Montcey par Valbert : de la désob en perspective !
JLG