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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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27 février 2023 1 27 /02 /février /2023 06:06

Participante : Véro

J’arrive au bout de la validité de mon brevet fédéral d’initiateur (5 ans) et c’est cette année 2023 que je dois me recycler (ou mettre à jour mes compétences d’encadrement, on le présente comme on veut).
Je pars donc à Vallon Pont d’Arc pour deux jours au CREPS et sa belle tour d’entrainement spéléo. Premier jour : rappel de toutes les techniques d’assurance par le haut, en boucle,  sur corde tendue, décrochement etc. ben fallait vraiment une mise à niveau : assurance par le haut : je ne l’ai jamais fait, je dit au gus (souvent un ami cher : "tu lâches cette corde tu meurs, donc tu ne la lâches pas"). Ce n’est pas la BONNE technique me dit l’instructeur. Il faut mettre un mousqueton dans la tête de puits, avoir double longueur de corde pour la hauteur de puits, faire un noeud italien dans ledit mousqueton avec l’extrémité de la corde et accompagner le gus en lui donnant du mou pour que ça glisse dans son descendeur. C’est pas très waouh en sensation… mais bon c’est de la sécurité.
Mon binôme est Patrick Pelloux fringant  garçon de 110 kg avec qui nous avons fait du canyonisme avec Florian Luciano un jour. pour le décrochement par un coup de chance extraordinaire je le redescends en moins de trois minutes, vraiment de la chance le réglage de la poignée du balancier était PILE où il fallait. Il va plus en baver pour moi. le différentiel de poids ne permet aucune improvisation ou passage en force, c’est de la pure technique ou de la chance.
Faire remonter un gus sur corde tendue en installant un poulie traction, j’ai pas réussi avec Patrick, il aurait fallu que je démulptiplie 4 ou 5 fois et j’avais pas assez de mousquetons de poulie  bref, j’ai oublié.
En fin d’après midi on repotasse le projet fédéral et l’évolution de l’encadrement des jeunes dans la loi française appliquée à notre fédé.
Ça donne le document d’honorabilité que je vous ai envoyé, le registre des EPI saisi au moindre accident de cheville foulée par la maréchaussée (encore faut il en avoir un…) bref des trucs pour faire peur, je suis sortie épouvantée.
Le lendemain, sortie sur  « les deux avens » qui comporte … trois avens à la sortie de Vallon Pont d’Arc. Il s’agit d’équiper une main courante suivi d’une tête de puits et d’assurer à la descente un cobaye. c’est Alain Morenas mon binôme. J’apprends qu’il fait pas mal d’expés, chouette. J’équipe, je mets ma tête de puits, et puis le blanc, le vide, je sais plus comment on fait jusqu’au mot magique de l’instructeur « nœud italien ». Oui !!! le petit machin que tu fais dans un moustif. Bon je fais descendre le gus il remonte, on échange, retour maison vite je n’en peux plus de rester dans la bise ! je suis recyclée pour 5 ans les amis ^^
Véro
 
 
 
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
Vallon Pont d'Arc, recyclage initiateur, 25 et 26 février 2023
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8 novembre 2021 1 08 /11 /novembre /2021 08:31

Stage photo du vendredi 5 au dimanche 7 novembre 2021, à la Maison Lorraine de la Spéléologie de l’Isle en Rigault (55).

Après une journée photographie au Spéléodrome de Nancy, avec Gérard Jaworski et Guy Decreuse, nous rejoignons le stage photographique en milieu souterrain qui se tient à L’Isle en Rigault.

Après s’être installé dans la Maison Lorraine de la Spéléologie, site géré par les spéléos Lorrains, la soirée débutera par une intervention de Philippe Crochet sur les techniques photos, à partir des questions des différents participants. Lors de notre séjour, nous serons encadrés par plusieurs photographes spéléos : Philippe Crochet ; Serge Caillaut ; Romain Venot ; Guy Decreuse ; Gérard Jaworski ; Kévin Downey ; …

Pour les jours suivants, des groupes sont constitués pour se répartir sur les différents sites et traiter l’aspect photo dans des milieux différents (verticales, carrières, milieu aquatique,…).

Vendredi, notre groupe se dirige au gouffre de la Sonnette, dans la carrière à Savonnières en Perthois. L’entrée se fera par « Champs au vin ».

Après avoir cheminé dans les dédales des galeries de la carrière, nous arrivons à l’orifice du gouffre de la Sonnette (puits de 30 m), remarquable par ses cercles. La cavité est équipée par le puits principal, ainsi que par un puits annexe qui débouche sur le côté. Un Godox sera installé en tête de puits, pour éclairer le spéléo sur corde en contrejour. Le puits étant partiellement arrosé, il ne sera pas facile de réaliser une photo de qualité.

Après quelques essais, nous rejoignons la carrière où l’on nous guidera dans une zone possédant des blocs de calcaire cubiques, prêts à être extrait du sous-sol. Nous réaliserons quelques photos dans cette zone avant de retourner à la surface en empruntant un ancien escalier abandonné qui débouche en plein milieu du village.

Le soir sera mis à profit pour réaliser les critiques sur les photos réalisées dans la journée.

Le samedi 7 novembre, nous irons au Rupt du Puits à Robert Espagne pour rejoindre le ruisseau souterrain. L’accès au réseau se fait par un puits artificiel de 47 m, qui débouche 3m au-dessus de la rivière. Nous débuterons notre séance photos à la galerie des marmites, avant de poursuivre nos prises de vues sur le chemin du retour.

De retour au gîte, nous procédons aux échanges et aux critiques des photos de la journée.

En fin de journée, nous repartons avec Guy, chez Gérard afin de récupérer ma voiture ; puis retour en Franche-Comté.

Un stage fort intéressant, qui nécessitera de mettre en application les différentes techniques abordées. Un grand merci à tous les cadres et les accompagnateurs qui ont favorisé la réussite de cette rencontre.

Bernard Détouillon

L'Isle en Rigault, stage photos, les 6 et 7 novembre 2021
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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 14:54

Participants du SCV : Véro et Philippe

Stage de formation aux premiers secours en milieu isolé (PSMI).

Les Planches Près d'Arbois, stage SSF25, week-end des 13 et 14 mars 2021
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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 10:20

Participant, du SCV : Valbert Lamboley

Premier jour : Levé à 8h50, les affaires sont prêtes, il ne reste plus qu’à attendre Arnaud et Mélanie pour le long voyage en voiture et arriver à notre destination qui est à 7h30 de route.
9h00 Arnaud arrive devant chez moi, je charge mes bagages et c’est parti ! Nous ferons plusieurs arrêts sur des aires de repos ou Arnaud achète son précieux nougat qu'au final il n’a pas mangé. Bravo Arnaud :)
Nous arrivons à 19h00 au gite, nous sommes très bien accueillis par Remy. Nous connaissons beaucoup de monde. Je fais la rencontre d'Emerick, d'Alphonse et Edouard qui ont déjà une longue marge d’âge par rapport à moi.
Le repas sera servi tous les soirs à 19h30 avec, tous les soirs, une soirée thème et Florian qui nous expliquera quelques règles et consignes concernant le gite. La nuit arrive, il est l’heure d’aller dormir. Le problème, c’est que je n'ai pas bien dormi.
Une nuit tellement longue et courte, je me suis endormi à 3h50 du matin et réveillé à 6h ! Dur dur …
 
Deuxième jour: on commence les équipes, je suis avec Prune, Elsa et Grégoire. Nous commençons a enkiter les cordes et faire les kits-bouffe pour une sortie de 5h. Nous partons à 9h. Le temps de route est un peu long et très mouvant, on se croirait dans le Paris Dakar.
Nous arrivons au bout de 30 min au parking, on s’équipe et on part equiper le trou. Nous avons 5 min de marche d’approche. Elsa commence à équiper le P15, Prune et moi faisons des nœuds et Grégoire règle sa gopro. Quand Isa a terminé, nous descendons tranquillement et nous arrivons dans une grande salle recouverte de concrétions brillantes et lumineuses. Nous avançons tranquillement et équipons plusieurs puits et ressauts. J’équipe la main courante pour parvenir à l’escalade que Grégoire équipera.
En équipant cette main courante, j’apprends à faire beaucoup de nœuds comme le tisserand, le chaise double, le mickey, le huit tressé etc… c’était plutôt simple et à la fois très cool ! Bref nous arrivons bientôt à la fin du trou. Nous regardons l’heure et il est déjà très tard. Nous devons rentrer à 16 h 30 au gîte, alors nous avons tout déséquipé et nous rentrons à 17 h. Ce n’est pas bien grave, nous nous sommes bien amusés ! Maintenant, on remballe le matos et c’est déjà heure de l’apéro. On raconte notre journée et on rigole ensemble. 19 h, hop, repas, mais pas faim, trop fatigué à cause de la première nuit, alors je pars dormir à 21 h pour être sûr de bien dormir !
 
troisième jour : aujourd’hui c’est partie d’escalade à l’extérieur avec François, Aude, Marie et Valentin. A peine arrivés, on grillait déjà comme des saucisses. On a fait des mains courantes, des poulies-bloqueurs, des passage de nœuds etc.. beaucoup d’exercices plutôt sympathiques et très physiques !
On a fait ça toute la journée avec une vue sur les montagnes rocheuses, avec des vautours, c’était sublime .
 
quatrième jour : et bien, vu que je suis très flemmard, je repars en falaise faire des exercices la matinée et équiper des cordes sur falaise en plein vide, franchement plutôt pas mal :). L’après midi, c’est la via ferrata avec que des filles ! super génial…. mais bon ça se fait tranquille, sans pression, avec saut pendulaire à 80 m de haut plutôt cool avec beaucoup de sensations et de stress. Mais une fois lancé on se croit comme un oiseau. Bref la sortie était super cool, mais la chaleur est insoutenable, on grille comme des saucisses !
 
cinquième jour : là, on ne rigole plus. On part pour un gros trou. On part pour 1 h de route en 4x4. Nous sommes 6 et nous équipons avec deux cordes le premier puits. Mais le problème, c’est que l’autre groupe, pour équiper la deuxième corde, ben il n'y avait pas assez de longueur, il manquait 5 m. Donc ils sont retournés en arrière et ont pris notre corde à nous. Bref, nous arrivons au deuxième palier, c’est moi qui équipe le ressaut et juste en dessous, il y a une grosse flaque de 1 m d’eau. Donc, pas ouf, il ne reste plus qu’à faire une main courante et faire le début de la descente, parce que ma mission était de ne pas mettre les pieds dans l’eau. Donc plutôt tendu. Mais c’est passé et en regardant de plus près avec ma lumière, j’ai aperçu une montre. Je l’ai récupérée et coup de chance elle marche encore. Je l’ai donnée à Dominique parce que je ne savais pas quoi en faire. Bref, on continue et juste devant nous il y avait un énorme puits de 150 m avec les rayons du soleil qui rentrent dans la grotte, juste magnifique, et juste en dessous, il y avait une rivière. Alors il y avait une épaisse couche de vapeur d’eau qui survolait l’entrée. C'était tout simplement magnifique. Alors nous faisons une pose au palier juste en dessous et nous mangeons. Mais petit souci, Dominique commence à prendre froid. Alors on remonte avec Florian et moi même pour les raccompagner et au moment de remonter le puits il y avait une déviation et elle frottait sur la paroi et la paroi était très creuse et pourrie. Au moment où Florian est monté, un gros bloc est tomber et lui a tapé l’épaule et a failli ratterrir sur Dominique. Il a été légèrement blessé mais rien de grave. il a continué. Nous avons tout bien dégagé pour que ça ne se reproduise pas quand les autres remonterons. Bref nous remontons et arrivons aux voitures. Nous nous changeons très rapidement car le vent était très très glacial et très fort ! Nous n’avons pas attendu les autres car le temps de route était long et nous commencions à avoir froid. On commence à partir et vu que je suis un gros fan de voiture, je ne fais que parler avec Dominique sur toutes sortes de modèle ! Florian en avait tellement marre qu’il s’est endormi. 1 h après, nous sommes arrivés au gite, on fait la pose, c’est l'heure de boire une bière et ranger le matériel. Il va bientôt être 20 h et il ne sont pas encore rentrés, ça commence a être inquiétant mais au bout de 20 min, ils sont arrivés. Ils étaient tous morts, on leur a rangé leur matériel, on a tout fait pour eux, ils l’avaient bien mérité.
 
 
dernier jour : on part faire une grotte avec plein de potes et toujours avec Dominique, Simon, Isa, Clément. Cette grotte était plus un labyrinthe sans fin avec des siphons, des culs de sac, et j’en passe... Les flèches n’étaient pas du bon sens, bref mais nous avons réussi à aller jusqu’au bout. Le problème c’est : qui a amené la bouffe ? heu personne ! On n'avait que de l’eau !! On a vidé nos poches, mais on a juste trouvé quelques barres de céréales mais rien de plus. Alors on s’est contenté de ça et vu que j’avais amené mon enceinte, on a écouté de la musique comme des fous ! Une vraie boîte de nuit. Les chauves souris pouvaient faire la fête entre elles tellement c'était fort ! On est sortit en 1 h 30 et on est parti. On est arrivé au fond en 3 h, un record ! On est ressorti bien comme il faut et quand on est allé aux voitures, où était la bouffe ? Dans le 4x4… super génial. On a tous sauté dessus. Une fois le ventre plein on est allé a la rivière pour nettoyer tout ça et on est rentré .
 
le lendemain on part tôt le matin pour aller nettoyer tout le matériel du gite. On fait tout ça bien propre, mais des fois, on s’amuse à faire des ricochets avec des galets au lieu de faire le travail, mais bon on s'en fout, on est des gamins ;)
On rentre, on charge tout dans le camion, on se dit au revoir et je repars pour Belfort avec Arnaud et Mélanie et toujours le même trajet. On arrive chez Arnaud, ma mère vient me chercher et je rentre tranquillement chez moi super fatigué mais prêt pour équiper n’importe quel puits ou toutes sortes de choses. C'était super sympa, à refaire vite :)
 
Valbert
 
stage de St Bauzille, en février
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 20:29

Participants : une trentaine de spéléos dont 4 de Haute-Saône, JLK et Arnaud du GSML et BD et JLG du SCV (Véro et Mélody du SCV n'ont pu participer pour des raisons familiales et professionnelles)

On se retrouve pour 20 h au gîte de la forge d'Isidore à Villers sur Saulnot. Première surprise, il n'y a pas de chauffage. Super, ce n'est pas comme s'il faisait - quelque chose avec de la neige partout dehors. La grosse cheminée et les chauffages d'appoint que JLK et Arnaud vont chercher finissent par tempérer la salle commune (mais les chambres, dans le couloir, même en ouvrant les portes, ne profitent pas de cette tiédeur). Donc, formation, le soir, sur l'utilisation du disto X et du PAD (leur appairage, ...), présentation de la topo disto X avec Android, et préparation des appareils pour ceux qui n'étaient pas encore opérationnels. Formation des équipes topo pour le lendemain (2 ou 3 inexpérimentés avec un formateur).Puis au lit, dans la glacière.

Le lendemain matin, après une nuit quasi sans dormir à cause du froid (enfin, pour ma part), petit dej rapide et départ pour la baume de Gonvillars. Avec Nico, notre cadre à Nanard et moi, on commence par calibrer le disto X sur place, à l'aide du calibrator. Résultat pas terrible : on devait arriver à une erreur inférieure à 0.5 et on est à 3 ! On rejoint les autres à la baume. Certains sont également en train de calibrer leur disto. On refait notre calibrage, on est à 1.02, on s'en contente et on part topographier. Chacun utilise les 2 appareils, disto et PAD, ce n'est pas toujours simple, mais on y arrive. Retour à 13 h  au gîte.

Repas de midi, puis on nous apprend comment récupérer les données sur notre PC et comment tracer la topo, avec des logiciels de dessin vectoriel. Pour nous, c'est encore un peu compliqué. Le soir, repas à la forge d'Isidore. J'ai appris qu'il y a des chambres au 2ème étage, où il fait bon, et Nanard et moi trouvons une chambre libre et pouvons cette fois passer une bonne nuit.

Le lendemain matin, après le petit dej, on participe au rangement et nettoyage du gîte puis départ pour Montcey, pour mettre en pratique nos connaissances toutes neuves et topographier le trou Valbert, pour lequel juste un croquis avait été réalisé. En chemin, on s'arrête au Replan, il est 10 h et JMarie vient juste d'arriver avec Thierry. Café, beignets, antigel, ... Il fait froid et humide, avec un petit vent glacial, JMarie viendrait bien avec nous, topographier, dans une grotte sèche, au "chaud", mais n'arrive pas à convaincre Thierry, et ils partent au Replan.

Nous rejoignons Montcey, faisons la topo, puis rentrons à Echenoz pour casser la croûte, rentrer les coordonnées sur le PC et tracer la topo (que vous pouvez voir ci-dessous). Ce n'est pas encore parfait (il manque des détails, des coupes, ...), mais on est contents de nous !

JLG

Stage topo disto X, les 1, 2 et 3 février 2019
Stage topo disto X, les 1, 2 et 3 février 2019
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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 20:54

Le stage bio spéléo .

 

Le stage bio spéléo commence le vendredi 23 juin. Nous arrivons à 18h, le temps que Jean Luc aille chercher Bernard Lebreton à la gare. Ensuite, arrivent Josiane et Bernard Lips qui installent le matériel pour commencer les recherches sur les insectes et autres bestioles hideuses et dégoûtantes mais cela ne nous a pas fait peur.

20 h, le matériel est monté pour les recherches. Plus tard, Alice arrive vers 20 h 30, nous nous présentons et commençons a manger, nous discutons, nous rigolons et nous  partons nous coucher pour la grande journée du lendemain qui nous attendait. Le lendemain préparation du matériel et nous partons à l’aventure des grottes. Nous allons aux Equevillons, descendons au descendeur, tranquillement. Nous ne trouvons pas beaucoup de bestioles ; on a plus tracé le chemin que  chopé des insectes. On relève les pièges, on ne trouve pas grand-chose, mais c’est un bon début. On revient.  Véronique, du haut du puits de 8 m, fait glisser le piochon sans faire exprès et le laisse tomber, il atterrit sur le dos de Bernard Lebreton. Il a eu beaucoup de chance sur ce coup là, une bosse mais pas blessé, et heureusement, sinon un secours s‘imposait . Mais bon nous remontons à la surface et nous revenons à la base pour utiliser les microscopes (binoculaires). Chaque personne avait ses petits insectes, devait les identifier et les mettre dans des fioles d’alcool. Bref le lendemain nous ré-identifions d’autres insectes. Moi, Valbert Lamboley, je suis parti chercher des araignées pour les identifier,  sauf que je suis tombé sur un trou qui était en plein sur le côté d’une butte, juste derrière la salle où on était. Alors je me suis approché,  j’ai un peu agrandi le trou, j’ai mis ma main dedans, un courant d’air frais arrive sur ma figure. Je suis parti chercher une lampe torche pour regarder si le trou continuait plus profond. Effectivement, ça continuait plus profondément,  je préviens ma mère avec la joie aux yeux, ensuite à Jean-Luc mais qui ne me croyait pas. Alors je lui ai montré le trou. Il me répond qu’il faut appeler le maire pour pouvoir faire une désob. Résultat le maire est d’accord pour qu’on fasse un trou plus grand et qu’on l’explore. Ma mère passe la première, il y avait beaucoup de déchets et d’autres trucs périmés et moisis, mais ce n’est pas très important, alors elle a continué plus profond, revient … elle a fait 2 allers-retours et nous dit : «ça continue, il y a un puits de l’autre côté ! » Je suis super content, je viens de trouver un trou à 12 ans, ça n’arrive pas tous les jours ! Le trou s’appelle  le ''trou VALBERT’’. Il ne reste plus qu’à enlever quelques pierres pour aller plus loin.

Ce fut un week-end super cool et très amusant ! J’espère revoir mon trou et aller plus loin encore. Sinon le stage était sympa, les plats de Jean-Luc* étaient délicieux et bravo à tous ceux qui ont participé.

Valbert

*Je n’ai pas préparé de plats, juste trouvé le traiteur et transporté les plats ! (note du correcteur)

A part ça quelques précision sur le stage bio : 

11 participants : comme cadres : Josiane et Bernard Lips, Bernard Lebreton et Jean-Pascal Grenier
comme stagiaires : du SCV : Véro, Valbert et moi, + Alice Gros des Spiteurs, Carole Pusterla de la CPEPESC, Arnaud Garlan de la région parisienne et Jean-Pierre Villégas, président du GIPEK, du GSD.

Trois trous ont été inventoriés : Les Equevillons, Combe l'Epine et le Moulin au Maire.

Et, cerise sur le gâteau de ce stage studieux et bien sympathique, la découverte d'un nouveau trou à Montcey par Valbert : de la désob en perspective !

  JLG      

              

 

Stage bio et découverte du trou Valbert, les 23, 24 et 25 juin 2017
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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 07:20

Caserne des pompiers de Vesoul : instructeur : lieutenant BRICE

Chaque séance est composée d’une partie théorique et d’une partie de mise en pratique.

Première séance : jeudi 13 avril

Du SCV : VOL, LG, VL, JMJ, TL, HM, JLG ; de l’ASHVS : FG, DG (pour l’accueil et la première partie)

Au programme de la première séance :

*la protection, l’alerte (les n° d’urgence, comment réagir en présence d’une victime inconsciente suite à la présence de gaz, …)

*l’obstruction des voies aériennes par un corps étranger

Deuxième séance : jeudi 4 mai

Du SCV : VOL, LG, VL, JMJ, TL, HM, JLG ; de l’ASHVS : FG + Séverine, invitée par l’instructeur

Au programme de la deuxième séance :

*les hémorragies (compressions, garrots, externes et internes …)

*la perte de connaissance (PLS, …)

Troisième séance : jeudi 11 mai

Du SCV : VOL, LG, VL, JMJ, TL, HM, JLG ; de l’ASHVS : FG + Séverine, invitée par l’instructeur

Au programme de la troisième séance :

*le massage cardiaque (compressions thoraciques et insufflations)

*utilisation du défibrillateur

Quatrième séance : jeudi 1er juin

Du SCV : VOL, LG, VL, JMJ, TL, HM, JLG ; de l’ASHVS : FG + Séverine, invitée par l’instructeur

Au programme de la quatrième séance :

*les plaies (simples, thoraciques, abdominales, aux yeux)

*les brûlures (par la chaleur, l’électricité, les produits chimiques, aux yeux)

*les traumatismes (aux membres, à la colonne vertébrale, crâniens)

*les malaises (neurologiques, respiratoires, circulatoires …)

A la fin de cette quatrième séance un peu plus longue que les autres, il nous est proposé une dernière séance avec mise en situation (évaluation des acquis)  et remise d’attestations. Elle aura lieu le 22 juin à 20 h.

Cinquième et dernière séance : jeudi 22 juin

Du SCV : VOL, LG, VL, JMJ, TL, HM, JLG ; de l’ASHVS : FG + Séverine, invitée par l’instructeur

Révision du programme du PSC1, sous forme de mises en situation, jouées par les stagiaires. A l’issue de ces rappels, remise à chacun par le lieutenant Brice des ‘’attestations de compétences de citoyen de sécurité civile’’, accompagnées d’un livret ‘’PSC1, recommandations 2017’’.

La séance s’est terminée autour du pot de l’amitié, avec petits gâteaux.

JLG

 

 

 

 

 

 

Stage PSC1 Vesoul, avril-mai-juin 2017
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11 juin 2017 7 11 /06 /juin /2017 20:37

Participants : du SCV : VOL, VL, JLG et JPascal Grenier, entomologiste, de Lons

TPST : Equevillons : 1 h 30, Combe l'Epine : 1 h, Moulin au Maire : 1 h 15.

On se retrouve à 10 h 30 devant la salle qui nous accueillera dans 15 jours à Montcey. Cafè, pain au chocolat traditionnels, puis départ pour les Equevillons. La CPEPESC contactée en début de semaine, était passée hier et avait enlevé le cadenas qui condamne l'entrée. Une fois l'axe retiré, j'ai un mal de chien à faire coulisser le tube mais fini quand même par y arriver. Véro, Valbert et JPascal descendent faire les prélèvement et installer les pièges pendant que je poireaute en surfacen ne faisant pas partie des personnes autorisées. A leur sortie, impossible de refermer la grille. J'ai contacté la CPEPESC qui la refermera.

Ensuite, Combe l'Epine : on casse une petite crûte avant d'y aller ; ça va plus vite, l'accès est plus facile (pas de protection physique) et la cavité n'est pas très longue. Valbert attend en surface avec moi.

Dernière cavité, dans laquelle je peux aller cette fois, le Moulin au Maire, côté perte. On y descend donc les 4. Je trouve que, après le tunnel d'accès et le ressaut de 2 m, ça a un peu souffert. Le bois d'étayage semble fragile et de la terre a coulé dans le passage. Rien de catastrophique, mais à surveiller. Dans la cavité, prélèvement de bestioles, sangsue, gammares et quelques autres, et pose d'un piège aquatique dans la vasque à l'arrivée dans la grande galerie, un filet dérivant dans le courant, 3 pièges avec du vinaigre et un petit tas de fromage sous des pierres.

Sortie vers 18 h.

Ne reste plus qu'à espérer que la récolte sera fructueuse dans 15 jours, pour le stage biospéléo.

JLG

 

 

Préparation stage biospéléo, dimanche 11 juin 2017
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6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 07:42

Comme je veux parfaire mes notions en équipement, hop en stage !. en fait c’est le cas de la majorité des stagiaires ce souhait…

 

Jour 1 TPST : 5 h : le samedi on fait les Favières objectif – 100 m. Une succession de puits, un pendule pour passer dans une chatière... c’est amusant, mais je n’équipe rien car le premier qui passe y est jusqu’en bas, et c’était pas moi la première. Je trouve l’équipement de mon collègue alambiqué et tiré par les cheveux, Greg meurt glacé à côté de moi, Geneviève reste encourageante et souriante. Je suis quand même déçue. On ne déséquipe pas pour permettre à l’équipe 2 demain d’aller au delà. Soirée blabla, projection sur les essais du matériel Peltz j’apprends (enfin !) un truc important : on peut remonter à DEUX sur une corde sans risque majeur, c’est juste pas confort pour le premier. Mais ça ne devrait plus être vu comme une extrême urgence. Dodo.

 

Jour 2  TPST 5 h : après avoir changé le tableau dix fois, je vais à la Lesine du Champ Guillobot. C’est un joli gouffre moussu, je commence à comprendre comment équiper en surface avant d’accéder au puits. On est venu avec des bouts de cordes qui restent, je mets dans le panier ma pauvre corde de 10 m de secours et mes mousquetons histoire de faire un peu des trucs. Donc pour équiper il faut rabouter et faire des passages de nœuds. Bon exercice. Je mets des dev aussi ça me plait bien j’arrive en bas du P 38 la première (aventure !) et je  me balade dans des salles magnifiques toute seule en trépignant de joie, en me promettant d’emmener les copains (les miens) pendant que les autres équipent une autre voie… qu’ils ne descendent pas : c’est l’heure du casse-croûte. Je remonte, pique nique et on y retourne. Je redescends sur le second équipement et on découvre tous cette très très jolie cavité. On déséquipe, retour. Le soir bouffe blabla et champignons cueillis par Remy Limagne et Geneviève, très bons !

 

Jour 3 TPST : 2 h. Visite d’une grotte tellement exceptionnelle découverte en 2010 que j’ai oublié son nom. Elle est près d’Arbois et son accès est trié. Donc Remy nous permet de voir cette jolie cavité très concrétionnée, petite, blanche, et qui fait perdre la tête à ses inventeurs. On retourne pique niquer dans le jardin de l’un d’eux après projection de vidéos passionnantes sur l’ouverture de cette cavité + quelques vidéos de plongée sout.

On finit au bord du lac de …… d’un lac donc, et je fais l’andouille dans les arbres pour asseoir ma réputation d’insupportable.

 

Jour 4 : je lève le doigt pour aller laver les cordes dans l’Ain, tellement plus drôle que de faire le ménage dans les bungalows. L’eau est froide et vivifiante c’est très amusant j’ai failli perdre un brosse-corde (j’en veux un tout même !) mais non ! Retrouvé malgré le courant. En rentrant Johan me montre 10 fois comment équiper avec des AS et des longs bouts de dynema. On a l’air un peu clochard avec cette poignée de cordelettes qui pendouille à la ceinture et ça n’inspire pas trop confiance. A midi je sais faire un nœud de tisserand et on m’a convaincu que vraiment c’est solide. Je rentre en ramenant Louisa 14 ans à sa maman car c’est sur mon chemin et c’est drôlement chouette de converser avec une ado.

Conclusion :  j’ai appris et j’ai pas appris, j’ai pas fait assez de spéléo,  mais j’ai engrangé pas mal de petites astuces et je me suis souvenu que oui, la vie de groupe c’est une difficulté supplémentaire pour moi.

Véro

 

Stage burgo-comtois, du 29 octobre au 1er novembre 2016
Stage burgo-comtois, du 29 octobre au 1er novembre 2016
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