Le stage bio spéléo .
Le stage bio spéléo commence le vendredi 23 juin. Nous arrivons à 18h, le temps que Jean Luc aille chercher Bernard Lebreton à la gare. Ensuite, arrivent Josiane et Bernard Lips qui installent le matériel pour commencer les recherches sur les insectes et autres bestioles hideuses et dégoûtantes mais cela ne nous a pas fait peur.
20 h, le matériel est monté pour les recherches. Plus tard, Alice arrive vers 20 h 30, nous nous présentons et commençons a manger, nous discutons, nous rigolons et nous partons nous coucher pour la grande journée du lendemain qui nous attendait. Le lendemain préparation du matériel et nous partons à l’aventure des grottes. Nous allons aux Equevillons, descendons au descendeur, tranquillement. Nous ne trouvons pas beaucoup de bestioles ; on a plus tracé le chemin que chopé des insectes. On relève les pièges, on ne trouve pas grand-chose, mais c’est un bon début. On revient. Véronique, du haut du puits de 8 m, fait glisser le piochon sans faire exprès et le laisse tomber, il atterrit sur le dos de Bernard Lebreton. Il a eu beaucoup de chance sur ce coup là, une bosse mais pas blessé, et heureusement, sinon un secours s‘imposait . Mais bon nous remontons à la surface et nous revenons à la base pour utiliser les microscopes (binoculaires). Chaque personne avait ses petits insectes, devait les identifier et les mettre dans des fioles d’alcool. Bref le lendemain nous ré-identifions d’autres insectes. Moi, Valbert Lamboley, je suis parti chercher des araignées pour les identifier, sauf que je suis tombé sur un trou qui était en plein sur le côté d’une butte, juste derrière la salle où on était. Alors je me suis approché, j’ai un peu agrandi le trou, j’ai mis ma main dedans, un courant d’air frais arrive sur ma figure. Je suis parti chercher une lampe torche pour regarder si le trou continuait plus profond. Effectivement, ça continuait plus profondément, je préviens ma mère avec la joie aux yeux, ensuite à Jean-Luc mais qui ne me croyait pas. Alors je lui ai montré le trou. Il me répond qu’il faut appeler le maire pour pouvoir faire une désob. Résultat le maire est d’accord pour qu’on fasse un trou plus grand et qu’on l’explore. Ma mère passe la première, il y avait beaucoup de déchets et d’autres trucs périmés et moisis, mais ce n’est pas très important, alors elle a continué plus profond, revient … elle a fait 2 allers-retours et nous dit : «ça continue, il y a un puits de l’autre côté ! » Je suis super content, je viens de trouver un trou à 12 ans, ça n’arrive pas tous les jours ! Le trou s’appelle le ''trou VALBERT’’. Il ne reste plus qu’à enlever quelques pierres pour aller plus loin.
Ce fut un week-end super cool et très amusant ! J’espère revoir mon trou et aller plus loin encore. Sinon le stage était sympa, les plats de Jean-Luc* étaient délicieux et bravo à tous ceux qui ont participé.
Valbert
*Je n’ai pas préparé de plats, juste trouvé le traiteur et transporté les plats ! (note du correcteur)
A part ça quelques précision sur le stage bio :
11 participants : comme cadres : Josiane et Bernard Lips, Bernard Lebreton et Jean-Pascal Grenier
comme stagiaires : du SCV : Véro, Valbert et moi, + Alice Gros des Spiteurs, Carole Pusterla de la CPEPESC, Arnaud Garlan de la région parisienne et Jean-Pierre Villégas, président du GIPEK, du GSD.
Trois trous ont été inventoriés : Les Equevillons, Combe l'Epine et le Moulin au Maire.
Et, cerise sur le gâteau de ce stage studieux et bien sympathique, la découverte d'un nouveau trou à Montcey par Valbert : de la désob en perspective !
JLG