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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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18 juin 2023 7 18 /06 /juin /2023 09:37

Participant : Nanard

Ayant ouvert le passage à l'accès de la grotte du Bois Brûlé, ce mardi 3 juin, lors de notre sortie avec Denis et le géologue, je décide plutôt que de rejoindre Bruno à Conflandey, d'aller vérifier la base du puits. Ceci afin de savoir si une suite est envisageable et s'il est préférable de poursuivre nos travaux dans le gouffre en face de la route plutôt que d'entreprendre des travaux dans cette grotte.

Après avoir eu quelques déboires avec le tamponnoir et des spits, j'équipe le puits. Arrivé en bas, la base du puits (5 m x 1.5 m), je sonde rapidement 2 diaclases dans son prolongement. La première semble totalement impénétrable, mais vue sur 3 à 4 mètres; la seconde à l'opposé présente un recran de 2 mètres environ, mais nécessite un élargissement. A revoir, mais peu envisageable dans l'immédiat.

A mi puits, perpendiculairement à la route, une galerie bien érodée de 80 cm de haut (ancienne arrivée d'eau), vient le recouper.

Quelques racines à fleur de paroi descendent jusqu'à la base du puits.

Totalement du développement 10 m de première pour cette cavité.

Je ressors, il est 13 H 45. J'ai pas vu le temps passé. Bruno s'inquiète car nous avions rendez-vous à 13 h 30 pour la première au Breuillot 1.

Du coup, je repars aussitôt direction Vallerois le Bois rejoindre Bruno pour le Breuillot1.

Nanard

Grotte du Bois Brûlé (déviation de Port sur Saône), explo, vendredu 16 juin 2023
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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 09:16
Participants : Bruno, Nanard
14h30/17h30 TPST : 3 H

Une centaine de mètres de première au Breuillot 1! Et c'est loin d'être fini.

A la descente, on place une corde propre de 40 m pour pouvoir retirer celle en place en remontant. C'est infâme.

Arrivés au lac, c'est surprenant, le niveau est remonté de 20cm. Pas de pluie depuis la dernière fois, est-ce le début de la vidange du petit bassin amont dans lequel j'avais un peu creusé le seuil ? Etonnant que le niveau ne soit pas redescendu ensuite...Et donc 20 cm d'eau en  plus dans le début de la galerie. ça passe mais on se mouille d'entrée jusqu'à la ceinture en avançant à quatre pattes sur les premiers mètres.
Comme la galerie monte légèrement, c'est "sec"  ensuite jusqu'au seuil. On surcreuse avec un outil, tout en surveillant le niveau derrière nous. Nanard annonce qu'il est très vite monté de 2 cm en quelques minutes. Barrage d'argile pour stopper l'écoulement de l'eau, priorité à la première. Heureusement, aucun apport de la galerie amont. Les vannes seront franchement réouvertes au retour.
Seconde baignade, sur environ 10 m cette fois. Sans franchement mouiller le haut du corps et c'est pas froid. Peu après, le conduit bas se divise en deux. A gauche, 0,50 x 0,50 et impénétrable au bout de 10 mètres. A droite, la galerie monte franchement avec un rétrécissement juste avant de sortir dans une belle galerie type conduite forcée d'environ 2x2 ! Mais Nanard n'arrive pas à franchir le rétrécissement, le sol est hyper glissant et sans prises. Obligé de repasser  derrière lui pour faire des calages d'appuis pieds derrière. On estime être montés de 6 m de sol à sol de galerie. A droite, un vide conséquent nous attire. Deux "grandes" salles d'environ 8x6 se succèdent, plafonds bien hauts à 6-7 m avec des cheminées. Dans le creux au bas de la seconde, un petit puit de 4 -5 m, étroit mais franchi, redonne dans la galerie basse.
Plus on avance, plus ça grossit, on ne s'y attendait pas vraiment.
La galerie amorce un bon virage à gauche après une courte descente. Et là, grosse surprise, on arrive en balcon au dessus d'un "canyon" très corrodé avec plan d'eau visible en bas.
ça résonne fort, mais un ressaut quasi vertical de 5 m nous bloque. Il faudrait une échelle et deux spits au plafond. A droite, soit un amont fossile, soit bouché, on ne voit pas. A gauche, ça "barre" et le plafond n'est pas visible depuis notre position. Une dizaine de mètres de haut semble t-il, mais largeur en bas 1 mètre seulement.
Retour avec quelques photos d'explo, désolé, la qualité est médiocre sans phares.( légende après mise en ligne)+ croquis post explo.
Aucune concrétion, mais quelques beaux profils de galerie. De l'argile à profusion, on voit que c'est noyé le plus souvent. Pas étonnant que l'eau remonte parfois de 30 m pour jaillir dans le champ !

A la sortie, Thierry V nous attendait pour avoir le scoop de notre explo. Et partager une bière, bien entendu.

On partage également nos idées: vu la direction estimée, la galerie ne partirait pas vers le Breuillot 2, mais en direction de la branche de Cerre.
Le Breuillot 2 jonctionne t-il plus en aval avec l'aval du Breuillot 1? Ou bien le lac du Breuillot 1 est -il l'amont du Breuillot 2 ?? Le "petit canyon" rejoint-il le collecteur de cette branche, que l'on cherche depuis longtemps à atteindre?
La galerie explorée aujourd'hui, un amont ou un aval? C'est tellement tordu que l'hypothèse est émise.

A l'évidence, les deux branches du réseau se rejoignent dans le secteur:

-Branche perte de Borey-Pinard+Crevat-Montépnou-Wicky-Breuillot 2
-Branche réseau de Cerre-Sédéra- TNNP- Replan-Breuillot 1.
Mais beaucoup de galeries sont sous l'eau, il y a encore beaucoup de boulot pour les plongeurs.
Dimanche, travaux à la 19, contacter Thierry.
Bruno.
Gouffre du Breuilot 1  exploration, vendredi 16 juin 2023
Gouffre du Breuilot 1  exploration, vendredi 16 juin 2023
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26 avril 2023 3 26 /04 /avril /2023 10:12
Participant: Pour le SCV, Bruno.  P et S Degouve ( SC dijon/GSHP Tarbes), Guy Simonnot ( GSHP) Damien Vidal et Adrien Lorenz ( GSHP?), Gelo ( AER Ramales).
Jeudi 13, dimanche 16, lundi 24. Réseau de la Gandara ( Soba ): topo puis petites explos (escalade et rééquipement) dans des galeries explorées uniquement en post - siphon avant 1990... La rivière mesure 5m de large pour 1m50 de hauteur en moyenne. La combinaison sèche est  idéale pour progresser, l'ambiance est très aquatique dans les puits puis la rivière. Nous bouclons la topo pour raccorder et recaler l'ensemble. Un peu  de première ci et là . 8 h + 5 h+ 7 h.
Vendredi 14 Cueva de Barcelias ( Arredondo) désobstruction dans une coulée de calcite avec beaucoup d'air. Mais seulement 5m de première dans une petite salle très concrétionnée. La suite est trop étroite. 6h30
Samedi 15 et dimanche 23 : repos
Lundi 17: sortie classique dans la Gandara. On "guide" un groupe de spéléos venus des Pyrénées jusqu'au siphon amont. C'est à environ une heure de l'entrée via un P50. Ils verront la confluence souterraine des deux rivières du réseau. La plus petite apporte pas loin de 118 km de réseau, l'autre 200 m de siphon..  tpst 5h
Mardi. Col de la Lunada. Poursuite d'une explo entamée l'été dernier.  300 m de première en amont , arrêt sur trémie. 100 m en aval. Début de désob dans un bouchon de sable. L'air passe, nous, pas encore.
Des profils de galerie magnifiques ( tobogan de 25 m de large par endroit, et 1 à 3 m de hauteur. Et de nombreuses concrétions magnifiques. 6h30
Mercredi 19: Bustablado : poursuite d'une désobstruction dans un gouffre très ventilé. Un début de méandre est atteint. tpst 5h
Jeudi 20  torca de Copetes : poursuite de l'exploration 2022. Trois escalades dont deux successives dans l'amont vers -200. Arrêt sur base de grand puits , environ 50 m, fin ici. Il nous restera un pendule au bas des puits pour atteindre une belle galerie active. Tpst 6h30.
Vendredi  21 : col de la Sia (1200m). Prospection, explo. Deux petits gouffres revus +topo. Désob puis jonction avec la torca del "Bloccés". 6h
Samedi 22: Recherche et explo dans la zone terminale du collecteur de la Coventosa( réseau 35 km). Plusieurs points à revoir avec de la corde et du matériel de désob. Et déja 80 m de première derrière un laminoir terreux forcé par le plus mince, arrêt sur rien dans une belle galerie. Les dernières explos et topo datent de 1986, une seule trace de botte dans certaines galeries...Situé à seulement 2 km de l'entrée, c'est un gros canyon de 80 m de haut qui passe à moins de 40 m puis à 0 au siphon, il manque quelque chose!

Diverses photos prises au cours de nos sorties. Merci Patrick!!

Bruno
Espagne, explos, du 13 au 24 avril 2023
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13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 03:43
TPST 5h15
Bruno, Nanard, Thierry V, JMJ, Rodolphe, Damien, et le soutien de Thomas au café.

Une pointe de déception mais bien récompensés !

Une centaine de mètres après notre cairn de jeudi, une nouvelle fracture a généré la trémie 4, on la franchira...

Nous avons conciliabulé au café : ce sera explo et photos.

L'équipe de 6 part avec 4 petits kits, incluant 3 spots leds puissants, de l'eau et du grignotage.

Tout le monde franchit facilement la trémie 3, même s'il faudra encore un peu travailler la sortie "dos d'âne".

Regroupement à la sortie, et nous parcourons assez vite les 300 m pour arriver au cairn, avec quelques premières photos. Le parcours est "roulant".
Honneur à JMJ d'ouvrir la suite devant, suivi de Thierry, Damien et Rodolphe.
Une trentaine de mètres plus loin, la galerie de 2x3 ( largeur - hauteur) s'élargit et passe en 6x4 minimum. Tout le monde s'extasie. Du gros et du beau !
La galerie forme une grande salle en forme de croissant, avec beaucoup de concrétions très variées. On trouvera aussi plus tard quelques magnifiques petites perles blanches dans un cratère calcifié.
Mais, moins de 50 mètres après, on poursuit dans un méandre resserré derrière une grosse coulée, seulement 1x2.
Le ruisseau prend de la pente dès cet endroit, avec plusieurs petites cascades.
20 m plus loin, de l'arrière, on entend "trémie" !
En haut, une lucarne, mais c'est très très exposé avec des blocs instables. Personne ne se lance, on évoque les pailles.

Demi-tour, une galerie fossile basse au dessus de la coulée a été aperçue. Un shunt possible ?

Petit souci, c'est très concrétionné, superbe même, mais fragile. On slalome au mieux entre les cristaux de calcite, les piliers, les gours, les fistuleuses etc.
ça brille partout. 15 m de ramping plus loin, une salle fait suite. Petite pause pour attendre le groupe tout en visualisant un gros effondrement en face.
La même fracture que dans l'actif a également obturé le fossile, en pire. Rien sous les blocs, rien tout en haut.
On retourne faire une pause dans l'actif et la "grande salle" après quelques clichés.

Puis Rodolphe a envie de jouer à "chamboule tout " dans la trémie de l'actif, pourquoi pas ? En lançant des cailloux à distance, c'est pas risqué. Et ça fonctionne, seul le très gros bloc à droite, soutenu par ...du vide est encore présent. Qui veut aller voir en haut? Bruno et Damien vont y aller chacun une grosse minute, sans apercevoir de suite évidente. Tout est pété, fracassé, menaçant. Pas question de travaux ici.

De nouveaux des photos, puis d'autres dans la grande salle, pour de superbes prises de vue, c'est grandiose.
Il reste les 4 départs à voir au retour, pendant que les photos continuent au fur et à mesure de la progression.
La salle en hauteur est atteinte moyennant une courte échelle de départ. 4 m plus haut, la salle mesure 8 de long sur 3 de large, avec 3 superbes piliers et colonnes au centre. Mais aucune suite.
Plus loin, le conduit fossile est parcouru sur 15m, arrêt sur colmatage. C'est pas gros, 0,80 x 0,80 maxi, sans air.
L'affluent actif débute par un laminoir sélectif. Il y a un beau débit, c'est intéressant. Quelques mètres plus loin, une lame au sol empêche d'accéder à une galerie plus spacieuse avec un bel écho. C'est à revoir sérieusement, un marteau devrait suffire.
Enfin, juste avant de refranchir la trémie 3, Damien escalade une grosse coulée après avoir bien lavé bottes et gants. Nada, c'est bouché.

Bilan, environ 150 m de première en sus des 300 de jeudi.

Le trou a donc dépassé le premier km! Il y a 600 m topo avant la trémie 3.
Tout le groupe ressort souriant et heureux, vers 16h pour les premiers. Même Nanard, qui avait glissé dans le canyon jeudi : une épaule douloureuse et un bras difficile à lever.

On compte sur les clichés pour faire partager la joie de cette belle première à nos nombreux lecteurs du blog.

Merci pour les encouragements reçus par mail ou sms suite à l'article de jeudi, c'est très sympa de nous encourager.( Didier L, Didier B, philippe B, philippe V + les autres copains du club)

Prochaine sortie : Protection protection protection, c'est la priorité pour préserver les multiples spéléothèmes découverts. Il y a du boulot !

Gros boulot de topo également, on verra plus tard pour attaquer les travaux de la trémie 4.
 

Agenda:

Dimanche prochain, possible plongée au Breuillot 1, selon confirmation de Didier L. Les niveaux sont bas. ( Thierry, JMJ, Nanard peut être ?)
Mardi 21 et mercredi 22, travaux en Côte d'Or, en appui aux dijonnais.( Bruno, Sarah)

Bruno



 

Perte du Château de Vallerois, exploration et photos, dimanche 12 février 2023
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10 février 2023 5 10 /02 /février /2023 09:57
TPST 6h15
Bruno Et Nanard

16° sortie travaux pour franchir la trémie 3 de Vallerois, c'est fait...

En buvant le café le matin, on ne pensait pas que ce serait pour aujourd'hui.

Trois trous pour faire de la place avant de poser l'étayage. Il y a 8 barres de métal pour sécuriser une zone latérale longue de 2 m coté gauche. ça ne bouge pas, mais c'était rassurant pour attaquer la suite.

Puis les deux blocs qui se faisaient bisou peuvent oublier définitivement la Saint Valentin. Les déblais comblent les 20 cm d'eau au sol. Forer allongé dans l'eau froide, ça dure pas bien longtemps.
Surtout pour 6/7 pailles de plus afin d'élargir le passage au plus bas et sans toucher au plafond. Du rabotage bien calibré.
Au bout, un mur "noir" barre la suite. Mais, l'écho est devenu intéressant, très intéressant. On hésite. Nanard aurait une préférence pour continuer à gauche sous le gros bloc noir  en suivant l'eau, mais pas simple et très long. A droite, un empilage de blocs plus petits laisse deviner du vide derrière et probablement une paroi. Plus chaud, mais en forant celui qui semble tenir tout à la base, c'est tentable.
Le choix est bon, mais il faut retirer les blocs qui se sont un peu auto-coincés. Nanard gère au mieux avec la petite barre à mine. Il en reste un beau au dessus. Alors on tape dans le bloc en deux fois, chirurgicalement. Et ça fonctionne. J'y retourne pour sortir les derniers au plus loin, en douceur. Ce qui permet de se relever un peu ... et de voir la galerie derrière!

Bingo, on y est !

Encore un peu d'observation pour savoir si on passe sans risque, et c'est parti pour franchir un dernier mètre et retrouver la rivière.

Un peu de "4 pattes" puis on se relève dans un "canyon" similaire au collecteur avant la trémie.
Nanard rejoint et on va se relayer tranquillement devant pour savourer chaque nouvelle portion de galerie.
C'est beau, c'est quasiment sans obstacle: que de la marche , sauf un bloc à monter, et une voûte basse pour éviter des concrétions.
On a du mal à s'arrêter. On délaisse 4 départs, dont une salle à atteindre en hauteur et deux beaux conduits d'affluents. Un fossile, un semi actif.
C'est très sinueux, ça tourne très souvent et c'est aussi chouette que la première partie. Il va y avoir plusieurs zones de concrétions à protéger.
Les volumes sont variés, debout en majorité.
Dans un gros virage en baïonnette, un cairn marque notre point atteint. 300 m minimum, Nanard a compté ses pas au retour.
Nouveauté cependant, il y a des bassins dans beaucoup de virages. Et donc de l'eau jusqu'à mi-cuisses parfois.
La suite?
Ce sera pour dimanche 10h. J'espère pouvoir vous rejoindre pour la parcourir ensemble et dépasser facilement le premier km !
La trémie 3 ne mesure qu'une quinzaine de mètres, sans étroiture, mais tout à 4 pattes...
De l'eau et du grignotage à prévoir, dans un seul kit si possible. Et de quoi faire des photos. + le matériel pour la protection, c'est la priorité ( piquets, fil, pince,  petite perceuse et foret)

PS: au début de la trémie 3 dans le lit du ruisseau, Nanard a ramassé un caillou bizarre. On a pensé à un morceau de dent de Mammouth, mais il s'agirait plutôt d'un incisive de rhinocéros. Et dire que l'on est passé plus de 100 fois dessus sans la voir !

Bruno

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23 octobre 2022 7 23 /10 /octobre /2022 20:38

Participants : Thierry V, Jean-Marie, et moi

10 h 19 h

Quand on arrive au rendez-vous, il y a déjà 3 voitures de chasseurs sur le parking. Le temps de s'installer pour le café/chausson aux pommes, les chasseurs reviennent à leurs voitures, on discute un peu, ils repartent chasser plus loin, on est tranquille !

On descend à la grotte après avoir mis en place une corde pour aider la progression, c'est vrai que c'est pentu et qu'on est bien chargé. Thierry est au perfo, avec JMarie, on déblaie le résultat des tirs, et on évacue les cailloux.

Vers 15 h, on remonte manger. Après le repas, grosse fatigue ! On se remotive et on y retourne vers 16 h. Les pailles mises en place ne font pas le boulot voulu, 2 font long feu. Thierry change de méthode et attaque au burin/barre à mines-marteau. La léthargie de la reprise s'estompe peu à peu, la forme revient et le marteau fait de plus en plus de boulot, surtout que des vides apparaissent. Un courant d'air sensible arrive d'un petit trou à l'horizontal. Thierry ne se retient plus ! Il explose les blocs qui le gênent, et descend dans la cavité pour faire de la place et pouvoir mieux poursuivre l'agrandissement de ce petit trou. Vers 18 h 30, il finit par déclarer forfait, après avoir un peu agrandi ce trou et vu sur environ 2 m : la suite est assez large (50 cm), semble descendre au delà, et est belle blanche.

A poursuivre la semaine prochaine, en n'oubliant pas le groupe et le burineur, et la grande barre à mines de Jean-Marie ! De son côté, Jean-Paul doit appeler une connaissance à Conflandey pour pouvoir demander au maire l'autorisation de continuer nos travaux.

Jean-Luc

Grotte au dessus de la source de Conflandey, dimanche 23 octobre 2022
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11 juillet 2022 1 11 /07 /juillet /2022 08:17

Participants : Thierry, J-M, Didier Lamirault et Sarah

Durée : 4h30 ?

C'est enfin le jour J pour le siphon du creux Breuillot 1 et je suis bien ravie d'en être !

Nous avons rendez-vous avec Didier pour 10h qui peine un peu a trouver le chemin d’accès.

Traditionnel Café/Croissant, avec en prime une démonstration d'une super « perceuse sous-marine » et des échanges autour d'un énorme plan des phénomènes karstique du coin, un régal !

Didier commence à acheminer son matériel tandis que Thierry se rend compte qu'il a pensé à tout ! A tout, sauf à prendre son baudrier…  Un généreux donateur qui restera en surface se dévoue.

Les 4 kits sont là, Thierry s'engage en tête pour équiper et rééquiper la première dèv et le dernier jet pour éviter de nouveaux frottements. Je le suis, tel un cobaye de ce nouvel équipement. La dèv se passe très bien, un nouveau fractio est né avec réticence pour les derniers mètres. Sans compter le fait que j’ai laissé tomber ma poignée dans le puits, tout était parfait !

Nous donnons le feu vert pour Didier qui aide JM à nous envoyer les kits par le puits principal avant de nous rejoindre. Au poids des kits, point de doute possible, il y a bien un plongeur avec nous ! Didier atterrit sur le monticule de glaise déjà bien remuer et bien crado, je me demande comment il va faire pour s'engager là dedans en pas trop mauvais état.

Thierry et moi restons bien sages pendant sa préparation méticuleuse afin de ne pas rajouter de glaise dans le siphon déjà inhabituellement opaque. « Timide ce Creux breuillot ! »

C'est à la fois très enthousiaste et inquiète que j’assiste à son immersion. Étrange sensation, son halo de lumière puissant disparaît par moment et le siphon… respire !

Il revient assez vite et remonte difficilement sur le talus d'argile « une corde à poser » avant de nous dire : Visibilité 000 ! 25 cm de visu lui ont tout de même suffit pour longer les parois et trouver l’entrée du siphon situé juste en face du talus. Il descend un peu mais l’entrée est bien trop encrassée pour qu'il puisse s'y engager avec une tel visibilité. La prudence avant tout !

10 min plus tard le voilà qui s'engage dans la vasque d'eau aval ou l'eau est bien plus claire.

Après quelques minutes, il nous fait une petite frayeur en essayant de revenir par un cul de sac rapetissant. Thierry va dans l'eau pour essayer de le diriger avec le fil d’Ariane. Le voilà à nouveau parmi nous, entier avec une bonne nouvelle. Après 7/8 mètres dans une faille d'environ 2m de large sur 1m de haut, arrêt sur rien ! Il lui manquait juste des plombs pour lester son fil d’Ariane « pas d'amarrage possible sur roche mère » qui commençait a trop dériver de son point initial, ce qui a totalement décalé son chemin du retour.

L’hypothèse de la voûte mouillante aval se clarifie, il y a de l'air par endroit !

Une expérience très enrichissante de voir un plongeur partir en première et d'avoir bien conscience que la passion de l'exploration se partage entre différentes pratiques, en se complétant parfaitement.

De retour en surface auprès de JM, la journée se terminera comme elle a commencé, dans la bonne humeur, autour d'une table.  Avec en prime, de tout nouveaux éléments qui nous rassurent sur nos derniers travaux sur cette fameuse vasque. Il faut aller voir plus loin, le retour de Didier est déjà prévu pour cette fin de mois, 23/24 ou 30/31 juillet. A préciser ! 

Au programme :  Installation de corde - Plongée du siphon principal si la visibilité le permet – Puis suite de l'exploration de la faille aval avec des plombs – sur/creusement et installation du tuyau d’écoulement qui empêchera notre tranchée d’être à nouveau ensevelie sous l'argile.

Un grand merci a Didier et aux compères du dimanche pour cette belle aventure souterraine.


Sarah

Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
Creux Breuillot 1, plongée, samedi 9 juillet 2022
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5 mars 2022 6 05 /03 /mars /2022 08:27

Participant : Damien Grandcolas

Dans des falaises dominant la vallée de la Lanterne au Sud de Faverney, j'avais repéré en avril 2021 trois petites grottes mais je n'avais pas poussé plus loin les investigations sur ces cavités que j'avais nommées au nom du lieu-dit : la Croix d'Argent. Aujourd'hui, j'y retourne avec l'équipement et le matériel nécessaires pour me permettre si possible l'exploration de ces grottes.

Grotte n° 1 : après avoir élargi un passage à 3 m de l'entrée, j'atteins l'extrémité de la cavité : arrêt sur colmatage argileux. Développement : 10 m, Hauteur moyenne: 70 à 80 cm. Je fais quelques photos et le relevé topo.

Grotte n° 2 : un bloc à l'entrée que je ne peux extirper seul m'empêche d'accéder dans la galerie basse vue sur environ 3 m.

Grotte n° 3 : une désobstruction de l'entrée est nécessaire pour y voir plus loin.

Ces cavités se situent sur les falaises septentrionales du plateau (aalénien et bajocien) de Fleurey lès Faverney qui domine la vallée de La Lanterne. Ce plateau, de même constitution géologique de celui d'Amoncourt-Villers sur Port, est séparé de ce dernier par la vallée du ruisseau des Cordeliers.

Pour ceux y ayant accès, les 3 cavités sont inventoriées sur BaseKarst. Elles méritent une bonne séance de désobstruction pour y voir plus clair. De futurs chantiers lorsqu'on aura un peu de temps.

Damien.

Grottes de la Croix d'Argent à Fleurey lès Faverney, vendredi 4 mars 2022
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21 décembre 2021 2 21 /12 /décembre /2021 20:13
Participants :Bruno, Sarah.
9h30/14h30
Objectifs atteints, mais...

Il fait moins 5 degrés pour s'habiller au parking, c'est chaud!

Avec le kit bien plein, direction le méga bloc au terminus. Sarah entame le talus d'argile à gauche et le lit de graviers du même côté avec la barre à mine. C'est le plus court observé pour passer sous le bloc ; ça ressemble fortement à une paroi du méandre qui aurait basculé ?

Puis forage allongé pour 2 pailles au plus loin. Pas simple, c'est rongé par l'eau en dessous, avec de grosses amorces de lames. Sarah déblaie puis forage pour une nouvelle paille solo afin de gagner de la place. On tape les fissures, on gagne quelques cm de plus. Je tente de forcer, en grattant les graviers au sol avec la barre à mine. Comme la dernière fois, ça passe!
Mais, à peine sorti, nouveau mur en face. A peine 1 mètre entre les deux, largeur un gros mètre, hauteur à peine 2 m au plus haut.
C'est le petit frère ? A part une petite lucarne au plafond à droite, aucun vide en vue. Le bloc trempe dans l'eau qui passe en dessous, rien au ras du sol ni sur les cotés.
Je demande la perfo et les mèches pour refaire un tir avec plus d'aisance de ce côté. Quelques instants avant, j'ai entendu un léger bruit dans les blocs derrière moi. Rien d'inquiétant à priori, j'avais inspecté assez longtemps le secteur avant de bouger les blocs au sol.
Cependant, une pointe vient me percuter l'omoplate, mais rien ne suit immédiatement. J'ai dû bloquer la chute du bloc ou caillou, que je n'ai même pas pu voir.
Une seconde plus tard, j'étais repassé en sécurité sous le premier méga bloc. Plusieurs petits cailloux tomberont ensuite, aléatoirement.
La perfo est récupérée en douceur, mais pas la grande mèche posée plus loin. Il manque aussi le burin, non retrouvé dans les graviers.
Plus de peur que de mal finalement, malgré une belle bosse assez peu douloureuse.
On fore donc un dernier trou du côté amont pour pouvoir passer sans ramper, et secouer ce qui voudrait descendre facilement plus loin. Il faudra apporter une sangle et 5 m de corde pour tirer les deux gros morceaux résultant du dernier tir la prochaine fois. Trop lourds à la main.
A noter des traces de mise en charge ( bois) à un mètre de hauteur avant le fond.

Retour vers l'entrée en admirant à nouveau le nouveau tronçon vu dimanche, c'est vraiment BEAU!

Au passage, Sarah se glisse dans le départ de méandre en hauteur côté droit en sortant, situé 50 m avant le fond: bouché à 6m.
Et une arrivée d'eau dans ce secteur, issue d'un talus de terre cachant un départ ?
Idem pour le départ fossile à la sortie côté droit en entrant dans le "canyon": bouché à 4 m, avec de belles concrétions.

Comme il nous reste un peu d'énergie, on s'attaque au chantier du shunt par l'intérieur. L'air froid du dehors est présent, il oblige à porter la cagoule.

4 trous pas faciles à forer, en trois fois, et on est dans la salle de l'autre côté....
Sauf qu'un petit bloc gêne vraiment tout au bout. Nous remballons à nouveau tous le matos pour le ressortir après le tour par le passage bas et humide.
Je passe par le passage réouvert par Nanard pour aller claquer ce petit bloc avec une demi paille.
Puis c'est le tout gros avec les trois trous qui en reçoit une grande.
Désormais, c'est toujours tout droit juste avant le dernier cran avec le ruisseau. Horizontal, direct dans le fossile amont et presque confortable.
Bon, il faudra quand même fignoler un peu pour que tout le monde n'accroche pas. Débiter le gros morceau laissé en plan ( plus de burin), arrondir les angles, enlever encore de l'argile au sol du shunt à l'entrée et à la sortie etc.
Pas de photos  cette fois, c'était pas prévu.
A peine inquiet pour la suite, l'eau et l'air passent. On mettra le temps, et plein de trous à forer.
Merci à Sarah pour son assistance technique pendant les forages, et sa grande motivation sous terre.
Bruno
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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 06:17

Participants : Jean-Luc G. (le matin); Jean-Paul S. (le matin); Thierry V.; Jean-Marie J.; Nanard

Après le rituel café/croissants de 10 H, on s'équipe pour la visite de la cavité ouverte récemment. L'objectif est la découverte de la cavité pour Jean-Paul, Thierry et Jean-Marie; on en profitera pour rapporter quelques photos et essayer de passer la trémie du fond.

On passe tous le laminoir dans l'eau sous la trémie, sauf Jean-Paul qui coince ; n'arrivant pas à retrouver la sortie, je le rejoins pour le guider. Il découvrira la cavité une autre fois lorsque les passages seront mieux aménagés. 

On en profite pour faire la jonction à la lampe et à la voix, dans la galerie supérieure à la trémie. Nanard, côté entrée et Thierry + Jean-Marie côté grande salle. On arrive même à se serrer la main, mais le passage à aménager dans l'éboulis ne semble pas évident (trémie instable). L'objectif serait de shunter le passage bas au niveau du ruisseau sous l'éboulis. Finalement départ pour l'explo. Thierry et Jean-Marie apprécient les volumes. On arrive à la galerie de la perte, qu'on remonte jusqu'au terminus de l'autre jour. On fait quelques photos et Jean-Marie gratte le sol et réussi à passer sous un bloc. On poursuit dans un méandre sur 50 m qui se termine dans une cloche, mais dans une diaclase étroite sur la droite, ça résonne fort (à voir plus tard). De retour dans la galerie principale, on chemine vers le fond jusqu'à l'éboulis. On trouve le passage éclaté par Bruno mardi dernier, on retire les blocs et on réussit à passer. Quelques zones sont très instables; on préfère passer au ras de l'eau. On débouche finalement dans le canyon puis rejoignons la galerie principale. On est ébloui par les volumes, les formes des galeries, le concrétionnement. Arrivés au terminus des collègues  (sortie de ce mardi), devant la coulée de calcite, on grimpe dans le méandre surélevé qui nous mène directement dans une galerie plus spacieuse et concrétionnée.

On fera 250 m de première, de plus dans des galeries qui ne s'arrêtent pas pour finalement se retrouver devant un énorme bloc de 5 m par 5 m qui nous bouche le passage. C'est une zone d'éboulis à nouveau, mais l'eau passe sous le bloc et on ne perçoit pas de zone d'embâclement (boue). La galerie doit se poursuivre derrière sans obstruction. On cherche un shunt éventuel, sans succès. Il faudra creuser le lit du ruisseau et attaquer le bloc en voûte pour poursuivre. On décide de faire demi tour et on en profite pour apprécier toutes les formes d'érosions sur notre chemin de retour.

Avant de ressortir Thierry me montre la passage que l'on pourrait shunter dans la galerie amont supérieure. De retour de l'autre côté, je lui indique la zone où on a jonctionné à la main et à l'éclairage ; il confirme que c'est instable pour effectuer des travaux dans cette zone. Finalement je déblaie les cailloux qui obstruaient la salle du dessous et je réussis à m'y enfiler. Au fond, on devine un vide qui semblerait plus adéquat et moins dangereux pour shunter le passage bas dans l'eau. A priori, ce serait le même passage vu par Sarah, mardi dernier.

On ressort vers 17 H 30 et on finit chez Thierry pour manger notre repas de midi. On estime à environ 800 m de galeries dans cette nouvelle cavité.

Les photos ont été réalisées au début dans la galerie amont de la perte, puis dans le réseau principal avant le gros éboulis. Pas de photos de faites dans le nouveau réseau du jour.

Bruno doit sortir mardi 21/12 à la perte du Château de Vallerois (vers 9 H 30-10 H) avec Sarah. Objectif : voir le passage final du bloc  et le shunt.

Nanard

Perte du Château de Vallerois, dimanche 19 décembre 2021
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