Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens

31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 15:51
Ci-dessous un lien pour télécharger notre compte rendu annuel d'explorations en Cantabria. Celui-ci revêt un caractère particulier car Bruno y est présent dans de nombreuses sorties et il avait également participé à la rédaction de certains comptes rendus.

Peut-être serez-vous un jour tentés d'aller traîner vos bottes en Cantabria, alors si c'est le cas n'hésitez pas à nous contacter, nous vous accueillerons avec plaisir. Vous trouverez aussi les CR des années précédentes et des liens pour découvrir un peu le secteur.

Bonne lecture

Amicalement

Patrick Degouve

Partager cet article
Repost0
5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 10:43
Partager cet article
Repost0
28 décembre 2023 4 28 /12 /décembre /2023 10:05

Participants du SCV : VOL PAU

On intègre une mission archéo du CNRS, human origin Botswana. Objectif, trouver des vestiges d’hominides en Afrique australe, et faire le lien avec les présences décelées en Afrique de l’Est. On est dans la tranche 3,6 millions d’années avant le présent.

L’autre objectif de la mission est de documenter la formation de ces grottes très anciennes. Elles sont déjà connues des Botswanais qui y mènent un travail de fouille archéo. Les grottes ont servi de piège à sédiments au cours des millions d’années et comportent des os fossiles de la faune et microfaune.

Quatre grottes sont largement visitées, équipées, prises en photo et scannées. Gcwihaba pour ses vestiges osseux et comme exemple de bio corrosion, Dimapo et Deviner Cave comme exemple de la fantomisation, Bones Cave pour ses vestiges osseux et comme exemple de bio corrosion. Plusieurs prospections sont menées et des désobstructions entamées. Au total nous avons fait une douzaine de sorties dans ces grottes. Et le premier jour à Gcwihaba nous nous sommes retrouvés nez à nez avec un léopard ! Je suis entrée dans sa tanière en passant dans une … chatière. Philippe me suivait et derrière ce passage bas la galerie était heureusement grande. La bête a filé à droite et nous nous sommes plaqués à gauche avec volte face et planche de surf dans la chatière pour évacuer les lieux. On y est retourné l’après midi avec deux spécialistes de la paléofaune carnivore. Qui étaient ravis de notre trouvaille. (heu nous, pas tout de suite, hein). Cette découverte fera l’objet d’une publi scientifique car c’est la première fois qu’on constate que le léopard habite en obscurité totale dans des grottes. (Je vous passe les détails) Il y en a deux en fait, on rencontrera le mâle plus furtif 4 jours plus tard en allant équiper un puits pour l’équipe scan 3 D. Des pièges photos ont été posés pour comprendre leurs déplacements.

Un gros rapport sera produit où je vous raconterai tout sur la bio corrosion et la fantomisation, la formation de brèche, etc. Les botswanais découvrent leurs grottes par prospection géophysique. Ensuite ils font des forages et si c’est intéressant, ils forent à 70 cm de diamètre et tubent. Dimapo et Deviner Cave sont accessibles par un tuyau de 40 m. J’ai fait aussi une initiation spéléo aux fouilleurs dans un acacia car les remonter au micro track c’est une galère ! J’ai voulu faire un balancier ou contrepoids mais se croiser dans un tube c’est touchy 😊. Je cherche encore des solutions d’équipement, quand il n’y a pas de potence. On ne parle déjà que d’y retourner.

VOl

Koanaka Hills et Gcwihaba hills Botswana, explo, travaux, documentation, du 6 au 22 décembre 2023
Partager cet article
Repost0
14 octobre 2023 6 14 /10 /octobre /2023 17:55

Participants : Véro Garret et Damien Grandcolas.

Lundi 18/09 : Dans les montagnes de Küre au Nord de la Turquie, dans le district de Pinarbasi, près du village de Yamanlar (Kastamonu), un sentier bien aménagé dans une zone forestière dense et à travers un lapiaz chaotique nous mène au bout de 500 m à Mantar Magarasi (magarasi signifie grotte en turc), 650 m plus loin, nous trouvons l’Ejder Magarasi et, pour terminer à environ 3 km de notre point de départ et 2 heures plus tard, c’est Ilgarini Magarisi qui se présente à nous. Cette dernière est composée de 2 galeries principales pour un développement de 850 m et un dénivelé de – 250 m. Je visite une des galeries avec une peu l’appréhension de me trouver nez à nez avec un ours au détour d’un passage ! Cela est arrivé à un spéléo français en 2019 dans une cavité du massif des Taurus (Turquie) ! Les 2 sont ressortis vivant !

Au retour, nous jetons un coup d’œil à l’Ejder Magarasi avec son puits d’entrée d’environ 70 m, et nous finissons par la visite de Mantar Magarasi. Une grotte d’environ 900 m très concrétionnée.

Jeudi 21/09 : En nous rendant au fabuleux site de Nemrut Dagi, au sud-est de la Turquie, nous nous arrêtons aux canyons de Divrigi et de Burmapinar.

Samedi 23/09 : Par un pur hasard, cherchant un coin pour poser le camion et y passer la nuit, nous nous arrêtons près d’une grande résurgence. Il s’agit de Yesïlgöz dans le district de Tekir. Son imposante vasque de 30 m de diamètre avec une eau claire turquoise n’est pas s’en rappeler le Planey, en plus gros. L’eau viendrait de la grotte de Dongel, entre autres, située au sud de la résurgence. La source a été plongée en 2008 par des membres de la Société sous-marine de l’Université du Moyen-Orient (METU) et de l’Association du groupe spéléologie anatolienne (ASPEG). Son développement est de 135 m pour une profondeur de 47 m.

Lundi 25 et mardi 26/09 : Nous passons deux jours à visiter des villes et villages souterrains de la Cappadoce. Ce sont d’impressionnants dédales de galeries et de salles creusées dans les roches volcaniques (tuf).

Mercredi 27/09 : Nous traversons une zone des montagnes du Taurus, au sud du pays, au niveau de la ville d’Akseki. Ce plateau calcaire comporte un nombre impressionnant de cavités. Pour n’en citer que quelques-unes : Balat, Camlikköyü, Düdencik, Sakaltutan, Altinbesik, Dûdensuyu Magarasi. Il nous faudrait beaucoup plus de temps pour toutes les voir. Promis, je reviendrai.

Mercredi 27, jeudi 28/09 et dimanche 01/10 : Nous réalisons 3 belles randonnées, plus ou moins engagées, dans les canyons d’Ihlara, de Köprülü et de Saklikent toujours dans le sud de la Turquie.

Lundi 02/10 : Nous visitons Pamukalle, site archi fréquenté par les touristes du monde entier. C’est un ensemble de grands gours et terrasses de travertin blanc descendant une colline. Cette tufière est alimentée par des sources d’eau chaude. Le site est quelque peu décevant et moins impressionnant que sur les photos vues auparavant dans différents ouvrages ou pubs. Le manque d’eau dans les gours rend l’endroit un peu terne. En tous cas, y aller très tôt le matin pour éviter les hordes de touristes !

Un beau périple de 10000 km à travers l’ensemble du pays, en prenant le temps de voir quelques phénomènes karstiques et géologiques intéressants qui sont innombrables en Turquie.

Damien.

Escapade karstique, Turquie, du 15.09 au 06.10.2023
Partager cet article
Repost0
27 juin 2023 2 27 /06 /juin /2023 20:51
Participants : Bruno, ( +8 ami-es randonneurs)
TPST : 3 H 00

Au cours d'un périple tourisme en Toscane avec un groupe d'amis, nous avons choisi d'aller visiter la Grotta del Vento dans les alpes Apuanes, entre Carrare et Lucca. Le calcaire est une dolomie très  dure.

La température extérieure approche les 35°, tout le groupe est unanime pour se mettre au frais l'après midi. Personne ne va regretter de choisir l'option 3 heures sur un parcours de 2200m, sauf Antonio qui a fait l'erreur  de rester en tee-shirt...Nous avons eu la chance d'avoir une visite avec une guide bilingue, Anna. Les commentaires étaient d'un excellent niveau, avec énormément d'infos karst, historique exploration, formation des concrétions etc. L'inventeur et explorateur principal, Vittorio, était présent à l'entrée  vers le guichet. C'est l'œuvre de sa vie ( 82 ans). Le réseau ne fait actuellement que 4,6km.Le potentiel restant à découvrir est énorme. Ils ne sont pas adeptes des techniques désob que nous pratiquons. Des photos de la crue éclair de 1996 étaient affichées à l'accueil : un 10m/3 seconde qui remonte de l'actif 40 m plus bas en défonçant la porte blindée, et emporte toutes les voitures du parking...

Ci après copie de quelques infos glanées en ligne, à l'image de ce que nous avons entendu verbalement.

Située au cœur du parc des Alpes Apuanes, dans une zone non contaminée de grande valeur paysagère et géomorphologique, La Grotta del Vento possède plusieurs caractéristiques uniques. Parmi les grottes touristiques italiennes, elle est la plus complète d’un point de vue morphologique et évolutif, car ses itinéraires permettent l’observation directe de tous les aspects du karst profond tels que les tunnels vadoses fossiles ou parfois actifs, les canalisations phréatiques soumises à une immersion temporaire et les environnements définitivement abandonnés par l’eau dans lesquels une phase de concrétion intense est en cours, avec des formations calcaires de toutes sortes, toutes vivantes, lumineuses et riches en couleurs.

C’est le seul à offrir la possibilité de choisir entre trois itinéraires touristiques souterrains différents, dont l’un (3ème itinéraire) est le plus long d’Italie.

Ceux qui visitent la grotte pendant l’été, lorsque la porte blindée est ouverte, sont étonnés par la force du vent qui vient des entrailles de la montagne. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter car, dès que le guide ferme la porte, le courant cesse soudainement, et avec lui aussi la sensation de froid.

La température, dans les parties les plus intérieures, est pour toute l’année de +10,7 ° C, une valeur correspondant à la moyenne externe annuelle; Il y a deux entrées: la plus basse, l’entrée touristique actuelle, s’ouvre à 642 mètres d’altitude, la plus haute est située à plus de 1400 mètres d’altitude, de l’autre côté de la montagne.

Il y a donc une colonne d’air d’environ 800 mètres de haut, libre aux extrémités, qui pendant l’été est plus froide et plus lourde que l’air extérieur, puis tombe vers le bas provoquant un fort vent sortant à l’entrée inférieure, tandis que de la partie supérieure est aspiré de l’air relativement chaud qui, le long de la grotte, se refroidit, rendant la circulation continue. L’hiver se produit exactement le contraire: l’air intérieur, plus chaud que l’extérieur, est plus léger, de sorte qu’il monte, attirant l’air froid de la bouche inférieure qui, à l’intérieur de la grotte, se réchauffe, rendant la circulation continue vers le haut.

La vitesse du vent est directement proportionnelle à la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur; Lorsque les deux températures sont égales, tous les courants d’air cessent.

En visitant une cinquantaine de grottes touristiques, Vittorio avait remarqué que presque toutes avaient deux caractéristiques en commun : la plupart du temps horizontales, elles étaient toutes très riches en stalactites, stalagmites et moulages, généralement mortes, et les explications des guides n’étaient rien d’autre qu’une liste monotone de formes à identifier dans les différentes concrétions calcaires : « Vous voyez ? C’est la Tour de Pise »... « et c’est la Vierge à l’Enfant », « le château enchanté », « l’orgue » et ainsi de suite. Et les formes à identifier, souvent avec difficulté, étaient toujours plus ou moins les mêmes d’une grotte à l’autre. Informations très rares, et souvent inexactes, sur les aspects scientifiques des milieux souterrains.

Compte tenu de l’extraordinaire variété d’aspects, la Grotta del Vento représentait le meilleur imaginable pour présenter le karst profond dans son intégralité et dans sa réalité. Non seulement alors, des tunnels horizontaux pleins de stalactites, mais aussi des aspects que personne n’avait pris en considération auparavant, tels que les formes d’érosion, les conduits lissés par une circulation phréatique, la suggestion de puits verticaux, les couches sédimentaires comprises comme des chapitres d’une histoire qui dure des millions d’années. Autant d’éléments à expliquer en détail, à corréler de manière organique afin d’enflammer la curiosité des visiteurs envers toute une série de sujets scientifiques qui allaient bien au-delà d’une liste stérile de formes.

Le concept du chemin est également innovant: alors que dans les grottes horizontales habituelles, les passerelles ont été brisées en aplatissant les sols, dans la Grotta del Vento, les chemins, tous en béton antidérapant, ont des mesures essentielles : dans les sections coulissantes seulement 60 centimètres, pour minimiser l’impact visuel. Et ils ne sont en aucun cas camouflés, mais étant essentiels à la convivialité de la grotte ont été presque partout fabriqués afin de les distinguer clairement de la morphologie naturelle de l’environnement qui les entoure.

Bruno

Grotta del Vento- Fornovolasco-Toscane-Italie- Visite en touriste. lundi 26 juin 2023
Partager cet article
Repost0
15 mai 2023 1 15 /05 /mai /2023 09:06

Du 27 avril au 14 mai 2023 : Escapades spéléos en Irlande.

Participants : Véro Garret et Damien Grandcolas.

 

Au cours de notre périple en Irlande du Nord (Ulster) et du Sud (Eire) du 27 avril au 14 mai, j’en profite pour faire quelques escapades spéléos.

Tout d’abord en Irlande du Sud, je visiterai une quinzaine de grottes marines dans les falaises littorales du Sud et de l’Ouest de l’Irlande. Ces formations dans les structures rocheuses littorales résultent essentiellement de l’érosion par l’action des vagues de la mer. Leurs développements peuvent aller de quelques mètres à plus de 100 m. Celles que j’ai exploré se trouvent dans les falaises de Beacon Point, Dog’s Point et Bird Point sur la péninsule de Mizen Head, dans les falaises de Cliff Senery dans le Comté de Clare, dans les falaises de Muckros Head et celles de Maghera dans le Donegal et dans les falaises de Roberts Head au Sud de Cork. Celles qui développent le plus et qui sont magnifiques du fait de la multiplicité de leurs nuances de couleurs se trouvent dans les falaises longeant la grande et belle plage de Maghera. Ces grottes ont même servi pour les messes clandestines au temps des Lois pénales anglaises.

Plus dans le calcaire, après une rando dans le Burren National Park offrant de remarquables formations géologiques comme le Mullaghmore (mont en forme de spirale rocheuse), je recherche dans le secteur proche la Vigo Cave. Le GPS me mène vers une profonde dépression que je ne pourrai descendre vu la quantité de branchage enchevêtré sur ces flancs. A proximité se trouve une petite cavité qui ne développe qu’environ une dizaine de mètres. Vigo Cave se trouve peut-être à la base de la grande dépression vue avant.

Une fois passé en Irlande du Nord, je vais dans la région du Fermanagh pour faire un tour dans Pollnagollum Cave qui fait partie du grand réseau de Boho Caves System. Cette grotte alimentée par une belle cascade de 12 m est parcourue par un ruisseau que je suis sur environ 300 m jusqu’à une trémie. J’aperçois quelques passages bas mais, comme je n’ai pas de combinaison, je ne m’y faufile pas. Pour la petite histoire, cette grotte a été utilisée dans le tournage de la série TV Game of Thrones.

Enfin pour terminer, toujours en Irlande du Nord, je repère dans les Mourne Mountains la Cove Cave. Celle-ci est une ouverture naturelle dans un éperon rocheux ce qui nécessite une petite escalade pour pénétrer à l’intérieur. Son porche est grand mais la cavité est petite et après une pente raide, une petite ouverture mène sur le plateau au-dessus de la grotte. En redescendant vers la vallée « Silent Valley », nous passons vers une bouche de tunnel. Il s’agit d’un tunnel creusé de 1947 à 1951 sur 3 km sous le mont Binnian pour acheminer l’eau qui s’écoule dans une vallée parallèle à Silent Valley pour remplir le lac « réservoir » qui alimente la région de Belfast. Travail colossal et impressionnant qui a nécessité 150 hommes pour le réaliser.

Pour illustrer l’article, voir les photos jointes.

Damien

Escapade en Irlande, du 27 avril au 14 mai 20323
Partager cet article
Repost0
26 avril 2023 3 26 /04 /avril /2023 10:12
Participant: Pour le SCV, Bruno.  P et S Degouve ( SC dijon/GSHP Tarbes), Guy Simonnot ( GSHP) Damien Vidal et Adrien Lorenz ( GSHP?), Gelo ( AER Ramales).
Jeudi 13, dimanche 16, lundi 24. Réseau de la Gandara ( Soba ): topo puis petites explos (escalade et rééquipement) dans des galeries explorées uniquement en post - siphon avant 1990... La rivière mesure 5m de large pour 1m50 de hauteur en moyenne. La combinaison sèche est  idéale pour progresser, l'ambiance est très aquatique dans les puits puis la rivière. Nous bouclons la topo pour raccorder et recaler l'ensemble. Un peu  de première ci et là . 8 h + 5 h+ 7 h.
Vendredi 14 Cueva de Barcelias ( Arredondo) désobstruction dans une coulée de calcite avec beaucoup d'air. Mais seulement 5m de première dans une petite salle très concrétionnée. La suite est trop étroite. 6h30
Samedi 15 et dimanche 23 : repos
Lundi 17: sortie classique dans la Gandara. On "guide" un groupe de spéléos venus des Pyrénées jusqu'au siphon amont. C'est à environ une heure de l'entrée via un P50. Ils verront la confluence souterraine des deux rivières du réseau. La plus petite apporte pas loin de 118 km de réseau, l'autre 200 m de siphon..  tpst 5h
Mardi. Col de la Lunada. Poursuite d'une explo entamée l'été dernier.  300 m de première en amont , arrêt sur trémie. 100 m en aval. Début de désob dans un bouchon de sable. L'air passe, nous, pas encore.
Des profils de galerie magnifiques ( tobogan de 25 m de large par endroit, et 1 à 3 m de hauteur. Et de nombreuses concrétions magnifiques. 6h30
Mercredi 19: Bustablado : poursuite d'une désobstruction dans un gouffre très ventilé. Un début de méandre est atteint. tpst 5h
Jeudi 20  torca de Copetes : poursuite de l'exploration 2022. Trois escalades dont deux successives dans l'amont vers -200. Arrêt sur base de grand puits , environ 50 m, fin ici. Il nous restera un pendule au bas des puits pour atteindre une belle galerie active. Tpst 6h30.
Vendredi  21 : col de la Sia (1200m). Prospection, explo. Deux petits gouffres revus +topo. Désob puis jonction avec la torca del "Bloccés". 6h
Samedi 22: Recherche et explo dans la zone terminale du collecteur de la Coventosa( réseau 35 km). Plusieurs points à revoir avec de la corde et du matériel de désob. Et déja 80 m de première derrière un laminoir terreux forcé par le plus mince, arrêt sur rien dans une belle galerie. Les dernières explos et topo datent de 1986, une seule trace de botte dans certaines galeries...Situé à seulement 2 km de l'entrée, c'est un gros canyon de 80 m de haut qui passe à moins de 40 m puis à 0 au siphon, il manque quelque chose!

Diverses photos prises au cours de nos sorties. Merci Patrick!!

Bruno
Espagne, explos, du 13 au 24 avril 2023
Partager cet article
Repost0
20 novembre 2022 7 20 /11 /novembre /2022 18:21

Participants : Véro Garret et Damien Grandcolas.

La première étape de notre tour le long des mers Adriatique et Ionienne est la région des Pouilles, dans le talon de la botte que forme l’Italie. De Polignano à Gallipoli, nous longeons les cotes de la mer Adriatique et du golf de Tarente et allons voir au plus près les innombrables grottes marines, toutes plus belles les unes que les autres : les grottes de Polignano, grottas dello Zingaro, della Madonnina, della Poesia Piccola à Roca Vecchia, grotta delle Monache à Torre dell’Orso, grottas delle Cipolliane, de Ciolo à Gagliano del Capo, grotta Cazzafri à Santa Maria di Leuca et beaucoup d’autres. Elles sont accessibles, soit par la mer, soit par des sentiers côtiers ou alors, plus original, par des tunnels creusés depuis le plateau dans les calcaires et dolomies très tendres – voir les photos.

Pour la deuxième étape, nous prenons un ferry qui nous mène en Grèce et allons directement dans au sud du Péloponnèse dans la région du Magne. De là, nous remontons aux gorges de Lousios à Dimitsana en Arcadie où nous allons voir les monastères du Philosophe et de St Jean Baptiste construits à flanc de falaises dans d’énormes abris sous roche. Impressionnant ! Je repère dans les falaises quelques grottes sans intérêt tout au long de notre randonnée. Le canyon cheminant dans le fond des gorges est très actif et engagé. Nous quittons l’Arcadie pour rejoindre l’Achaïe où la grotte aménagée des Lacs à Kastria semble être intéressante à visiter. Nous arrivons juste à l’ouverture et comme il n’y a personne, on nous laisse visiter seuls la grotte. Visiter une grotte aménagée à deux et sans guide est assez original et plaisant. Il est possible de la visiter sur 500m, son développement total est d’environ 1500m. La cavité est très joliment concrétionnée mais le niveau de l’eau dans les lacs est très bas ce qui est dommageable à la beauté des lieux. Après le Péloponnèse, c’est la région de l’Epire que nous choisirons pour finir notre périple en Grèce et plus particulièrement le village de Papingo d’où un sentier nous mène au gouffre de la Provatina après 3h30 de marche et plus de 1000m de dénivelé. La dernière partie du chemin est raide et Véro regrette d’avoir un p… de mari spéléo. J’y étais déjà monté en 1998 mais ne me rappelais plus trop le cheminement ! Le gouffre est un grand puits de 407m dont la descente est entrecoupée de quelques paliers. Je connais certains francs-comtois qui l’ont descendu. Avant de reprendre la route, nous allons dans les gorges de Vikos à Monodendri et depuis le monastère Sainte-Parascève, et après qu’on nous a donné l’autorisation d’y accéder (habituellement interdite car trop dangereuse – pas de barrières de protection et gros risques de chutes de pierres), nous rejoignons par une vire vertigineuse une grotte qui a servi aussi d’abris aux moines.

La troisième étape de notre pérégrination est l’île de Brac au large de Split en Croatie. Nous sommes sur les traces des expéditions réalisées sur cette île par le G.S. Catamaran de Montbéliard en 1970 et 1971. Tout comme eux, depuis le village de Bol, nous montons au Vidova Gora, point culminant de l’île où ils choisirent de prospecter et d’explorer de nouvelles cavités. Le long du sentier, nous passons vers « le gouffre non exploré » déjà repéré lors des expés Catamaran. Par la suite, de Murvica, nous nous rendons à la grotte du Dragon. C’est une petite grotte ornée de motifs fantastiques sculptés dans ses parois, dont un impressionnant dragon, et abritant un petit monastère. Les comptes-rendus des expéditions du G.S. Catamaran sont dans leurs bulletins « Le Nouveau Tauping n° 1 et 4 de 1971 et 1972 ». Nous conseillons de visiter ces régions hors saison car durant la saison estivale, que ce soient Les Pouilles, Le Péloponnèse et l’Epire, et l’île de Brac, elles sont prises d’assaut par les touristes. Ces régions encore sauvages il y a une vingtaine d’années ne le sont plus à ce jour.

Damien

Balades karstiques dans les Pouilles (Italie du Sud), dans le Péloponnèse (Sud de la Grèce) et Epire (Nord de la Grèce), et île de Brac (Croatie), du 1er au 18 novembre 2022.
Partager cet article
Repost0
28 août 2022 7 28 /08 /août /2022 19:43

Participants : V. Garret et D. Grandcolas.

Je profite d’une visite de l’Autriche pour retourner et montrer à ma compagne Véro les endroits où j’ai participé à différentes expéditions spéléos de 2001 à 2011. C’est en quelque sorte un petit pèlerinage spéléologique !

Nous commençons par le massif du Tennengebirge au Sud de Salzburg. Une randonnée nous mène jusqu’à un col à environ 2100 m au pied du Tauerkogel. J’en profite pour monter jusqu’à un grand porche en falaise qui domine le passage du col. De ce dernier, nous apercevons très bien l’Eiskogel. A sa base se trouve l’Eiskogelhöhle. C’est un gouffre « glacière » que j’ai visité en interclubs (Tritons, SC Béziers, spéléos allemands) en septembre 2011. L’explo de cette cavité nécessite une autorisation d’accès. Voir mes photos de l’époque que j’ai ajouté et voir aussi le CR dans le lien ci-après.

http://clan.des.tritons.free.fr/publications/gazettes/GazetteTritons_65.pdf

Nous profitons aussi d’être dans le secteur et nous nous transformons en touristes pour revisiter Eisriesenwelt, une des plus grandes grottes glaciaires du monde. Impressionnante ! Eclairage assuré uniquement par une lampa acéto pour 4, tenue à la main et par une tige de magnésium que le guide allume de temps en temps.

Nous changeons de secteur pour aller marcher dans les Totesgebirge à l’est de Salzburg. J’y avais fait 2 expéditions en 2001 et 2002 avec la SAC, le GSCB, ASCR et le SC Annecy. L’objectif de notre rando est d’aller jusqu’au gite de montagne Puhringerhütte. Après être passé vers l’Elmhölensystem, un réseau de 5300 m, et arrivé au gite, le massif des sommets dont fait partie l’Elferkogel nous domine. J’y avais exploré avec Joël « Pépé » Palissot et Denis « Traquet » Motte, entres autres, le gouffre Elferkogelschaht et Antartikhöhle. En 2001, nous avions fait la jonction des 2 cavités. Notre camp de base était la grotte d’Eiskapelle ; elle abrite encore les expés actuelles. Pour ceux intéressés, j’ai les CR de ces expés. J’ai aussi ajouté dans les photos des scans de diapos faites à l’époque.

Pour finir ce CR, un petit clin d’œil à nos amateurs de belles pierres du SCV avec la visite d’une exposition de cristaux et autres beaux cailloux à l’abbaye de Melk dans la vallée du Danube (voir les photos).

Ci-après un lien pour les principales cavités d’Autriche :

https://www.scrigroup.com/limba/franceza/146/AUTRICHE92626.php

Damien.

Pèlerinage karstique en Autriche, du 13 au 26 août 2022.
Partager cet article
Repost0
17 août 2022 3 17 /08 /août /2022 15:29
Temps passé dans la voiture :16h+14h30 !
Un excellent cru 2022, environ 2 km de première cumulée topo en une dizaine de sorties. Avec une majorité d'arrêt sur rien.
La sécheresse a sévi également très fortement sur ce massif généralement arrosé régulièrement par l'océan tout proche. Mais les rivières et sources sont au plus bas. Plutôt intéressant pour nous. 
 
-2 , 3 et 5 août : 3 séances au nouveau gouffre de Los Copetes( -239 m, 800 m topo), sous la Pena de Lusa ( 1572 m), proche du col de la Sia 1254 m, lien vers le CR de Patrick déjà publié le 9 août.
TPST 6+6 +8 h.
- trois séances prospection/désobstruction les 4 et 6 aout et 9 août, sur le massif au dessus du réseau de Carcabon, communes de Ramalès et de Valle. 3 gouffres nouveaux explorés + topo ( P4, P8 et P20) TPST 5+6+3h

- une séance désobstruction le 7 août ,à la résurgence du SORDO( commune d'Ason), 6 pailles pour continuer le chantier, dans la zone du gros courant d'air. TPST 3h

-Une superbe sortie le 11 août, avec désobstruction payante, dans la zone du Picon del Fraille (1590m) commune de las Machoras. Délaissé, le fond d'un conduit de 700m/-120, est revu pour son courant d'air dans les diaclases terminales. La topo du fond n'ayant pas été  faite. Pas étonnant, il manque 50 m de passages bas ou étroits, avant de buter sur l'étroiture terminale. Trop compliqué et pas forcément intéressant, mais en revenant, Patrick semble voir un peu de vide derrière une petite diaclase amont au niveau du sol. Et, surprise, une partie du courant d'air aval remonte dans cet amont ! Le ruisseau se perd tout près. On file manger dans la grosse galerie d'accès et on revient avec la perfo. En deux pailles, on passe vers une petite rotonde. Puis, on ouvre une tranchée sur 4 m de long dans le sable et les alluvions entassés jusqu'au plafond. L'air file dans le méandre de voute et on aperçoit du plus gros à 10 m. Derrière, une belle galerie ascendante sur les grès ( 8 x3 souvent) file tout droit, avec quelques départs latéraux. Visite sur au moins 200 m, sans topo, pas eu le temps. On reviendra, le potentiel est important. TPST 7 h.

- une sortie désobstruction puis exploration dans le gouffre du "Mouton" le 8 août (carcasse dans le lit du ruisseau...) Commune de la Gandara. L'amont nous a fait rejoindre la surface via un puits remontant, après seulement 20m. La trémie aval, forcée à deux endroits, est définitivement close, très proche du flanc du massif.

- deux sorties désobstruction/puis exploration les 10 et 12 août dans une autre perte délaissée, commune de Bustablado. 50 m étroits et bas pour accéder à un petit volume où l'on tient à deux. Sous un gros  plancher de calcite, le ruisseau tombe dans un petit puits. Donc, en 8h, on dégomme les 2 m² de calcite et on ouvre la suite. Revenus avec de la corde, le puits de 4 m donne dans une beau premier volume, puis un énorme P25. En bas, deux autres puits sont vus ( P15/20 et un suivant P 30 au moins), mais plus assez de corde. faudra revenir. TPST 8+5h.

- une dernière sortie samedi 13 aout dans l'énigmatique réseau de Carcabon (commune de Ramalès), profitant de la possibilité d'accès avec un niveau bas. Patrick avec nos amis espagnols ont topographié 1,4 km en juillet au cours d'une grosse sortie de 48 h avec bivouac. Arrêt sur rien dans de nombreuses galeries 10x10, mais c'est désormais à 6 h de l'entrée...Nous nous sommes contentés de 500 m de belle galerie à peine plus modeste en une sortie, le réseau vient d'atteindre les 14 km. C'est très loin d'être fini.

Bruno

Partager cet article
Repost0