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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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2 juin 2023 5 02 /06 /juin /2023 21:12
Participants : Bruno, Christophe Philippe, JP Villégas.
TPST :5h30

Le trou étant désormais déséquipé à chaque sortie, pour cause de détérioration lors des visites de spéléos qui n'utilisent pas leur matos-plusieurs sections de cordes sont tonchées à 15 cm sous le noeud-, nous partons avec la 150 m  pour atteindre la trémie. Plus bas, ça commence à  être fréquenté également, les cordes fixes sont en piteux état.

Nous sommes tous en volume sec, le passage du lac est une formalité. Et c'est utile pour aller au bout de la zone de travaux dans l'actif.
Vers -220, je découvre "l'Espoir". Un boyau de 25m ,shunt d'un petit siphon impénétrable, avec une série d'étroitures très sévères. Seuls deux personnes l'avait franchi. Heureusement, il a été travaillé sur de nombreuses séances. Tordu, vrillé, ça passe facilement mais lentement. Vers -230, on retrouve l'actif et quelques stations debout. A -235 au terminus, ça change de strate avec des marnes au sol.
Les 4 trous de 100 cm en 10 mm n'ont quasiment rien donné. Déception, et c'était pas de la paille! On passe 45 minutes à nettoyer un peu allongé dans l'eau, mais ils vont devoir y retourner forer.
Christophe tente de forcer la voute mouillante, ça passe pas. Dommage, on voit que ça se relève fort derrière.
Nous basculons sur le second objectif de la journée, remonter un maximum de matos en double, triple, déchets etc. Plusieurs massettes, burins, mèches, ligne, outils, corde...
Trois kits de 12-15kg chacun selon le chargement. Et la corde de 150 avec les amarrages et des dévias dans un sherpa à faire suivre.
C'était un peu sport à la remontée, mais belle sortie. Ils vont l'avoir ce collecteur !
Avertissement : l'actif du fond est noyé par les flots en cas de crue, et le temps de passage surface/fond est très rapide. La météo doit être certaine à 120%.

Bruno

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10 mai 2023 3 10 /05 /mai /2023 09:13

Participants : Thierry, JM, Jean-Luc, Céline du GCPM et Sarah 

 

Une bien bonne nouvelle nous attend pour ce dimanche au temps incertain. La DIR EST nous a autorisé à poursuivre nos travaux au gouffre du Bois Brûlé le long de la N19. Nous avons même le sésame, la clef de la grille pour un accès facilité et une moindre gène vis a vis des usagers de la nationale.

Le RDV est fixé pour 10h devant chez moi. Nous nous rendons directement à la gendarmerie pour prévenir de notre nouvelle excursion dans les falaises. Ils photocopient le papier de la DIR afin de prévenir au mieux le centre des appels de Vesoul.

Déjà à ce moment là, pour Céline, l’entrée en matière avec les desobeurs du SCV n'est pas des plus commune... C'est une immersion en règle qui l'attend,  puisque nous poursuivons les hostilités avec le traditionnel café croissant avec vue sur la nationale depuis notre nouveau parking attitré.

Vers les 11h30 tout le monde met du sien pour acheminer tout le matériel jusqu'à la tête de puits.

Quelques coups de klaxons s'entendent déjà..

Comme dirait un ami qui nous a aperçus il y a deux semaines : «Tiens, il y a des énervés de la frontale ici, incroyable ! »

J’équipe le puits sous les plaintes de JM et de JL qui sont bien décidés à m'emmerd.. En simulant un stage initiateur. C'est Céline qui va faire le tour du locataire en première avant une explication détaillé du fonctionnement des pailles dispensée par les collègues. Elle n'est pas très rassurée par les blocs « mikado » en tète de puits.

Jean-Luc a des choses à faire et repart en direction de sa voiture, sans la clef…

Il reviendra avant de repartir. « Après tout, ce n'est que justice » JM en prendra aussi pour son grade, non mais !

Thierry part avec le perfo pour percer trois trous sur les bords de la chatière afin d'avoir accès à la suite que nous devinons aisément. Quelque temps plus tard il remonte et nous laissons à Céline la joie de s’amuser avec l'accu.. Elle sursaute un petit coup et rigole, des fous à lier ces spéléos !

Nous attendons quelque temps et Céline et moi descendons voir le résultat. La roche a très bien réagi, l'ouverture est plus vaste et me permet encore mieux de voir la suite. Je fais le ménage avec une Céline pas des plus rassurée derrière. Elle me passe la matos qui devient vite d'un crotteux rougeâtre et glissant. Une fois purgé j'aurais pu descendre mais quelques blocs me chagrinent un peu, je préfère avoir l'avis des autres avant la tentative.

On remonte et Thierry redescend , il décide de refaire une série de trois pour agrandir encore plus afin d'avoir un format présidentiel et une meilleure vue sur la roche en place.

Pour ne pas trop traumatisé Céline nous allons manger vers les 14h en attendant que la cavité se nettoie.

Arrivés aux voitures, un petit orage éclate, les grands coffres des spéléo-mobile nous gardent plus ou moins à l'abri pendant le ravitaillement. Céline est quelque peu dérangée par JM qui mange du fromage aux cailloux.. Nous pensons la nature clémente avec nous car cela ne durera pas ! On repart vers les 15h, l’entrée du trou est bien visqueuse lorsque Céline est moi redescendons pour voir le résultat. C'est un carton plein, après une purge en règle sans toucher aux fissures de la voûte nous testons la longueur de échelle et de la corde en place pour accéder à la suite. Ça passe tout juste pour l’échelle ce qui nous donne donc un -10 ! Je descends prudemment en nettoyant la zone et je me retrouve 2m50/3m plus bas dans un bout de puits de 80cm de large sur 2m de long.

Quelque blocs pas frais sont suspendus au plafond, mais je retrouve une fissure toute fraîche jusqu’à 2 m en dessous de la zone de tir. Cela semble tenir, je nettoie ce qui bouge, et je purge un peu la zone d’atterrissage avec les outils que Céline me donne. Devant moi il y a une diaclase bien érodée d'environ 20 cm de large qui rejoint une autre diaclase perpendiculaire. Des cailloux coincés me bloquent la vue mais les cailloux que je jette passent sans problème. Ils descendent en rebondissant sur approximativement 2/3 m. Nos intuitions étaient bonnes, ça continue bel et bien.

Il faut refaire quelques pailles pour y voir plus clair et pouvoir dégager les blocs gênants.

Nous remontons pour que Thierry et JM descendent analyser la situation.

Pendant ce temps là je raccompagne Céline à sa voiture, elle a sans doute senti le coup foireux arrivé et préférait ne pas rentrer trop tard chez elle pour être en forme le lendemain.

De retour vers les collègues, Thierry est tout en bas en train de recalibrer la zone au marteau et de dégagé le sol pour une plus grande aisance de travail. Jean-Marie lui passe le matos mais cela devient plus difficile a cause du ressaut un peu trop haut. Je descends les aidées avant l’apothéose.. Que dis-je, le drame de la journée !

Thierry commence a percer trois trous avec un perfo montrant de grand signe de fatigue. La mèche a bien du mal à s'enfoncer et la machine chauffe. C'est alors qu'un orage éclate en surface, un gros cette fois ! Au début l'eau commence à ruisselet tranquillement dans le premier puits, il se forme de petites vasques d'eau qui débordent puis dégoulinent ensuite dans le ressaut où Thierry perce encore. Pour le moment cela ne le gène pas.  Les fissures du plafond commencent à suinter à leurs tour, par gouttes puis en filets sans discontinuer. Une petite cascade se forme au dessus de Jean-Marie et moi, l'eau pénètre partout et fini par atteindre Thierry qui reçoit également de l'eau du plafond et doit arrêter toute manœuvre. L'eau au sol s’évacue très bien sans monter nulle part mais les ruissellements continus et les éclaboussures nous trempent jusqu'aux os. Au bout de 10min JM et moi sommes obligés de remonter. Thierry, qui n'a qu'une cote en toile, persiste tant bien que mal pour achever le deuxième trou et mettre en place deux pailles. Il remontra totalement frigorifié 5min plus tard alors que la pluie se calme.

Se prendre une crue dans un puits de 6 m 50, qui l'aurait cru ! Par chance les pailles fonctionnent quand même, nous nous réchauffons un peu dehors mais ceci sonnera la fin de cette sortie. Nous sommes vaincus ! 

Je retourne une dernière fois en vitesse tout en bas pour voir le résultat, ça a bien pété mais j'abandonne vite l’idée d'enlever les blocs coincés dans la diaclase. Je ne peux toujours pas voir la suite, mais la prochaine séance permettra sans doute d'y accéder. Il y a également le « trou de Nanard » à aller voir de l’autre cote des falaises ou seulement un quart d'heure de grattage suffirait pour progresser plus loin.

Tout le matos est sorti, on déséquipe avant de filer aux voitures retrouver quelques habits secs.

On finira vers les 20h chez Thierry pour se remettre de nos émotions en mangeant un bout accompagné d'une petite bière bien méritée.

Une journée de première  bien arrosée !

Sarah

« Désolé pour la qualité de certaines  photos, trop de poussières sur l'objectif. »

Gouffre du Bois Brûlé, travaux, dimanche 07mai 2023
Gouffre du Bois Brûlé, travaux, dimanche 07mai 2023
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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 18:34
Participants : Bruno et Nanard
TPST : 4 h 00

Très peu  d'eau, à peine un filet, c'est un peu étonnant. Mais la végétation doit bien pomper, et seul le ruissellement via la perte envoie du flux.

C'est d'ailleurs à nouveau très lavé partout depuis notre dernier passage. En 7 petites pailles, dans des conditions de perçage difficiles, nous parvenons enfin à dépasser la sortie du laminoir.
Nous avons coupé le virage en taillant à gauche dans un petit méandre latéral(sur 4/5 m en 4 séances).
Le laminoir est quasi " ras la gueule " à la jonction avec le méandre de plafond qui donne accès à la suite.
Problème, des quantités de sédiments poussés par les crues se sont également étalés plus loin sur 20/30 cm de hauteur.
Nanard a eu beau faire le sanglier dans la bauge et tirer laborieusement des brassées de boue et de graviers (à un bras, les deux passent pas), on n'a pas pu franchir le dernier mètre avant un gros élargissement.
On apportera le " Rateaugrator" la prochaine fois, il a fait ses preuves aux Pierres Blanches.
C'est devenu trop difficile de forer le plafond par ce côté. On va tirer/pousser les sédiments pour gagner des centimètres, passer et forer quelques trous par l'autre coté pour définitivement réouvrir le passage.
Sur la topo, on est tout près de la confluence.
Nous avons également agrandi avec deux pailles l'entrée du boyau entre la petite salle et le début du laminoir. Cela nous a facilité les allers-retours à quatre pattes en marche avant puis en marche arrière.
Présence d'une belle salamandre au début du laminoir.
Une sortie sera aussi à prévoir pour mettre deux grilles de filtrage ( Entrée et petit ressaut après l'entrée) et en profiter à trois -quatre pour enlever des cailloux. Il faut absolument stopper le remplissage, sinon, l'accès ne sera plus possible.
Sans kit ou matos, ça passe bien. Avec, c'est un peu sportif.
Bruno
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1 mai 2023 1 01 /05 /mai /2023 17:00

Participants : Rodolphe et sa fille le matin; Thierry V.; Sarah B.; Nanard

TPST :6 H

Objectif : sécurisation de la trémie 2 et de certains passages sur notre progression.

Le rendez-vous est fixé à 10 H à la perte du Château de Vallerois. 

Une petite séance de nettoyage de la grille d'entrée est nécessaire ; la crue est passée par là. L'entrée de la cavité se surcreuse au fil du temps et la terre laisse la place à la roche.

Nous voilà partis pour acheminer 4 bidons de béton pour consolider la trémie 2 où certains passages nous inquiétaient surtout avec les passages répétées qui seront prévus pour la suite des opérations de désobstruction.

Pendant que Thierry aménage quelques passages après le premier ressaut (blocs saillants qui gênaient notre progression), nous acheminons les bidons de béton à l'entrée de la trémie 3.

Je retourne donner un coup de main à Thierry, pendant ce temps là, Sarah, Rodolphe avec sa fille prospecte une petite salle concrétionnée avant la trémie 2 qui s'arrête sur une trémie remontante (7 à 8 m à rajouter à la topo).

Rodolphe et sa fille nous quittent vers 13 H.

De retour avec Thierry, nous consolidons avec du fer à béton et du béton préparé sur place, les quelques blocs qui se trouvent sur notre cheminement et qui nécessitaient une consolidation. Le passage descendant qui donne sur la rivière est légèrement agrandi, ainsi que la sortie de la trémie 2.

La trémie 2 sécurisée, nous pouvons rejoindre la surface et profiter de quelques rayons de soleil.

Nanard

Perte du château de Vallerois, travaux, dimanche 30 avril 2023
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26 avril 2023 3 26 /04 /avril /2023 10:12
Participant: Pour le SCV, Bruno.  P et S Degouve ( SC dijon/GSHP Tarbes), Guy Simonnot ( GSHP) Damien Vidal et Adrien Lorenz ( GSHP?), Gelo ( AER Ramales).
Jeudi 13, dimanche 16, lundi 24. Réseau de la Gandara ( Soba ): topo puis petites explos (escalade et rééquipement) dans des galeries explorées uniquement en post - siphon avant 1990... La rivière mesure 5m de large pour 1m50 de hauteur en moyenne. La combinaison sèche est  idéale pour progresser, l'ambiance est très aquatique dans les puits puis la rivière. Nous bouclons la topo pour raccorder et recaler l'ensemble. Un peu  de première ci et là . 8 h + 5 h+ 7 h.
Vendredi 14 Cueva de Barcelias ( Arredondo) désobstruction dans une coulée de calcite avec beaucoup d'air. Mais seulement 5m de première dans une petite salle très concrétionnée. La suite est trop étroite. 6h30
Samedi 15 et dimanche 23 : repos
Lundi 17: sortie classique dans la Gandara. On "guide" un groupe de spéléos venus des Pyrénées jusqu'au siphon amont. C'est à environ une heure de l'entrée via un P50. Ils verront la confluence souterraine des deux rivières du réseau. La plus petite apporte pas loin de 118 km de réseau, l'autre 200 m de siphon..  tpst 5h
Mardi. Col de la Lunada. Poursuite d'une explo entamée l'été dernier.  300 m de première en amont , arrêt sur trémie. 100 m en aval. Début de désob dans un bouchon de sable. L'air passe, nous, pas encore.
Des profils de galerie magnifiques ( tobogan de 25 m de large par endroit, et 1 à 3 m de hauteur. Et de nombreuses concrétions magnifiques. 6h30
Mercredi 19: Bustablado : poursuite d'une désobstruction dans un gouffre très ventilé. Un début de méandre est atteint. tpst 5h
Jeudi 20  torca de Copetes : poursuite de l'exploration 2022. Trois escalades dont deux successives dans l'amont vers -200. Arrêt sur base de grand puits , environ 50 m, fin ici. Il nous restera un pendule au bas des puits pour atteindre une belle galerie active. Tpst 6h30.
Vendredi  21 : col de la Sia (1200m). Prospection, explo. Deux petits gouffres revus +topo. Désob puis jonction avec la torca del "Bloccés". 6h
Samedi 22: Recherche et explo dans la zone terminale du collecteur de la Coventosa( réseau 35 km). Plusieurs points à revoir avec de la corde et du matériel de désob. Et déja 80 m de première derrière un laminoir terreux forcé par le plus mince, arrêt sur rien dans une belle galerie. Les dernières explos et topo datent de 1986, une seule trace de botte dans certaines galeries...Situé à seulement 2 km de l'entrée, c'est un gros canyon de 80 m de haut qui passe à moins de 40 m puis à 0 au siphon, il manque quelque chose!

Diverses photos prises au cours de nos sorties. Merci Patrick!!

Bruno
Espagne, explos, du 13 au 24 avril 2023
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26 avril 2023 3 26 /04 /avril /2023 08:40

Dimanche 23 avril 2023  sortie au

Participants : Sarah B.; Jean-Marie J.; Thierry V.; Nanard

On se retrouve à 10 H à Port sur Saône pour récupérer Sarah et rejoindre la déviation de Port sur Saône pour découvrir le nouveau puits repéré par Sarah la semaine précédente.

Sarah a prévenu la gendarmerie pour éviter une nouvelle "descente de gendarmes" avec gyrophares.

On gare les voitures derrière la barrière de sécurité et on achemine le matériel dans la falaise. Aménagement de l'approche du puits en retirant l'argile en place et équipement d'une main courante et des amarrages pour réaliser la descente.

Un véhicule de la DRIRE qui ralenti le long de la falaise, nous attire l'œil, mais finalement il ne fait que passer.

Thierry purge l'entrée du gouffre, puis Sarah s'aventure dans le l'orifice. Finalement 4 m 50 plus bas, elle touche le sol. Une fissure semble se dessiner dans l'axe de la galerie. Sarah remonte et Thierry, puis Nanard descendent. De l'argile et des cailloux sont retirés pour mieux percevoir le nouvel orifice détecté à la base du puits vers - 6 m. Ca reste encore étroit et un gros bloc en mouvement obstrue en partie l'accès à la suite. De l'air frais circule. On devine un beau puits propre bien érodé par l'eau, qui semble descendre d'environ 4 m et on perçoit un puits en diaclase qui fait suite. Ca semble prometteur.

Thierry sort et va récupérer les éclateurs de roches. Nanard avec l'aide de Sarah, réussit à faire basculer le gros bloc dans le puits; on devine beaucoup mieux la suite, mais c'est encore un peu étroit même pour Sarah. Les éclateurs feront le reste, mais les collègues commencent à avoir faim. Donc sortie pour le ravitaillement, mais on aperçoit le même véhicule de service de la DRIRE, vu plus tôt, qui ralenti le long de la falaise et vient nous interpeler en nous signalant que nous n'avons pas le droit d'être sur cette zone de 2 x 2 voies et qu'aucun véhicule ne doit y stationner. On pensait poursuivre malgré tout nos travaux, mais rien à y faire, on doit plier bagage. Ils nous attendent avec leur véhicule jusqu'à ce qu'on ait quitté les lieux et sécurisent les lieux et notre sortie de derrière la barrière de sécurité.

Mais il faut redescendre le puits pour récupérer le matériel, rattrouper cordes et amarrages et enfin nous changer, toujours sous la surveillance des agents de la DRIRE.

On leur explique la situation et ils nous donnent un N° de téléphone du responsable pour voir si on peut éventuellement poursuivre nos travaux ultérieurement.

Je  contacte Thomas L., ce lundi, qui s'est mis aussitôt en relation avec le responsable DRIRE;  finalement tout n'est pas perdu. Quelques informations complémentaires à lui faire parvenir, quelques règles à respecter et on devrait pouvoir poursuivre nos investigations.

Déçus, nous partons à la cabane de chasse de Calmoutier pour manger au sec.

Puis nous partons repérer les entrées de Fonçory, puis de Chauderotte que Sarah ne connait pas.

Les crues sont passées par là et les entrées ont quelque peu changé. Quelques aménagement sont à faire pour éviter un embâclement des galeries d'entrée.

La galerie d'entrée de Fonçory semble purgée ; le premier puits est descendu en désescalade et semble être surcreusé à la base. Sarah poursuit un peu plus loin voir l'état des passages; ce n'est pas colmaté. On évite de trop trainer car il pleut dehors et  c'est un réseau qui peut rapidement se mettre en charge.

On part voir l'entrée de Fonçory ; des effondrement se sont formés à proximité et l'entrée à été surcreusée à la base de la grille d'entrée et du mur. Des blocs en équilibre à la base du mur seront à consolider. L'entrée est propre et on repère le passage supérieur à aménager dans la diaclase d'entrée pour pouvoir shunter les passages bas et aquatiques. On pourra ainsi refaire cette traversée dans de meilleures conditions et reprendre quelques investigations.

Nanard

Gouffre de la déviation de Port sur Saône puis Fonçory/Chauderotte, dimanche 23 avril 2023
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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 14:06

Sortie prospection spéléo du dimanche 16.04.2023

Participants : Nanard, Thierry, JM et Sarah.

Lors de la réunion club de vendredi dernier le point de rdv est donné pour 9h30 ce dimanche à Port sur Saône.

Nous partons directement sur une zone de travaux ou des marnes fraîches ont été apportées.

Petit coup d’œil rapide sur place ou quelques ammonites se battent en duel. Nous les sauvons d'une deuxième mort certaines ou elles finiraient aplaties dans les remblais d'un terrassement.

Nous partons ensuite en direction d'un petit chemin qui mène au-dessus de la nouvelle nationale pour le traditionnel café croissant. Il fait plutôt frais ce jour et le vent fait déjà pester Jean-Marie qui apprécierait grandement un petit brin de soleil !

Nous réfléchissons de l'approche à adopter pour accéder aux falaises fraîchement mise au jour par les travaux de la déviation.  L'Objectif étant de faire une petite virée géologique et d’aller voir un trou repéré il y a déjà un long moment. 

Les collègues s'y sont déjà rendu il a peu et savent ou se garer au mieux le long de la nationale pour ne gêner personne.

Un fois sur place, vers les 12h, nous commençons la prospection dans les falaises tandis que les usagers de la route nous regardent déjà avec de gros yeux. Les hommes partent en tête pour retourner voir une géode qu'ils avaient repéré la dernière fois. Je reste un peu derrière pour apprécier tous les petits endroits de cette zone très karstifiée qui me faisait de l’œil depuis très longtemps. Un endroit très joli, très coloré ou de multiples fossiles ont calcifié dans la roche. La géologie du terrain est vraiment intéressante, Nanard et Thierry en profitent pour faire des photos de ces phénomènes avant qu'ils ne soient recouvert par la végétation.

En rejoignant les copains par un étage supérieur je tombe sur deux orifices, le premier ressemble par sa taille à l’entrée du petit Siblot et pince à cause d'un colmatage au bout d'environ 2 mètres de verticale. Le deuxième, bien plus sombre est obstrué de rochers instables que j’enlève avec le pied par peur d'une réaction en chaîne. Une vraie surprise d'entendre et de voir ces mêmes rochers dégringoler 6/7 m plus bas dans un puits très érodé d'environ 2 sur 3/4 mètres de large. En plus d’être beau, propre et prometteur il se trouve juste en face du trou que l'on devait initialement aller voir de l’autre côté de la nationale. Un surplomb rocheux et ma faible lumière m'empêchent de voir une suite évidente mais il y a bel et bien du vide la dessous.

Il ne me faudra pas longtemps pour crier au gouffre et peu de temps après nous nous retrouvons tous les quatre devant ce trou noir qui nous donne bien envie d'y descendre pour y voir plus clair. 

Manque de bol nous avons bien le perfo, des cordes mais pas de spits sous le coude alors on dégage un peu de terre ferrugineuse pour permettre à Thierry de sécuriser ce puits à l’éclateur de roche. En prévision de sa descente qui se fera sûrement dimanche prochain, un aménagement de la zone était nécessaire pour éviter de devoir chatouiller des gros blocs instables suspendus sur un des côtés de la tête de puits. Il ne faudra pas longtemps pour aménager le lieu mais du béton et un étayage sera tout de même nécessaire par la suite.

Après ce chouette imprévu nous voilà repartis de plus belle le long des falaises ou un beau miroir de faille retient notre attention. Quelques minutes plus tard, deux estafettes de la gendarmerie se garent... 6 Gendarmes en descendent, alertés par des automobilistes, ils nous font part de leurs inquiétudes tout à fait justifiées sur notre escapade le long d'une nationale. Nous leurs expliquons notre situation de spéléologues ce qui leur enlève un doute sur la bonne moralité de nos motivations. Tout le monde tombe d'accord, dorénavant, nous devons au préalable prévenir la gendarmerie de Port Sur Saône avant toute visite sur cette zone pour éviter les malentendus et le déplacement inutile des forces de l'ordre.

Après ce deuxième imprévu nous repartons en voiture pour nous rendre de l'autre côté de la nationale. Les falaises de ce côté-ci sont toutes aussi impressionnantes, les failles bien creusées par l'eau laissent apercevoir de multiples méandres mystérieux qui semblent serpenter dans ce magnifique calcaire aux strates inclinées. Nanard escalade un promontoire rocheux pour aller voir ce qui se cache dans ce fameux orifice qu'on voyait quasiment tous les week-ends en passant sur cette route.

Il y disparaît pendant bien 4 minutes avant de réapparaître un peu crotteux… Ça continue !

Il nous décrit un méandre en diaclase d'environ 1/2 mètre de large, où il a pu avancer sans problème. Mais un petit rétrécissement dû à de la terre l’empêche d’accéder à la suite pourtant visible sur au moins 10 ou 15 mètres.  Une dalle suspendue plus ou moins menaçante n’a pas vraiment facilité les choses et demandera une petite expertise de nos désobeurs de l’extrême.

Conclusion : il n'y a que quelques seaux de terre à enlever pour accéder à la suite de ce méandre. Un petit bout de nouille serait le bienvenu pour que tout le monde puisse y accéder dimanche prochain.

De l'autre côté de la route il n'y aura qu'à équiper et à descendre pour une première exploration du puits à la recherche d'une suite. J'irai prévenir la gendarmerie dans la semaine de notre venue. Un beau programme !

Nous finissons notre escapade chez Thierry à environ 18 h pour manger un bout et discuter de cette journée riche en rebondissement.

Prévus pour dimanche prochain : La même équipe et ??

Sarah

Déviation de Port, prospections, dimanche 16 avril 2023
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6 avril 2023 4 06 /04 /avril /2023 09:11
Participants : Bruno et Nanard
TPST : 4 h 30

Avec les pluies, les sédiments continuent à envahir le trou, mais c'est toujours praticable.
Nous avons alterné  forages et déblaiement sur un poste de travail très très humide. 14 pailles au total, 10 petites et 4 normales.
Il aurait suffit de décaisser la terre en sortie pour passer, mais ce sera la prochaine fois. Encore quelques pailles pour le confort de tous.
Un burineur nous aurait bien aidé également, on va racheter une grosse perfo rapidement.
Peu d'air au début, mais ça soufflait bien à la fin avec la hausse des températures dehors.
Photos en entrée de trou, la grille sature, le tas de boue sur le côté de l'arbre est parti dans le trou...

Bruno

Perte de la Vache, travaux, mercredi 5 avril 2023
Perte de la Vache, travaux, mercredi 5 avril 2023
Perte de la Vache, travaux, mercredi 5 avril 2023
Perte de la Vache, travaux, mercredi 5 avril 2023
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3 avril 2023 1 03 /04 /avril /2023 21:15

Dimanche 2 avril 2023   après-midi   :    sortie prospection et visite des pertes

Participants: Thierry V.; Nanard

Vu les conditions météos, nous annulons notre sortie travaux à la perte du Château de Vallerois. 

Nous en profitons pour réaliser quelques prospections et observations géologiques avec Thierry. Puis nous allons rendre visites aux différentes pertes du secteur Bougnon - Villers sur Port pour constater l'état des crues et faire quelques photos;

- Perte des Pierres Blanches : le ruisseau et la cascades coulent plein pot. La grosse perte est saturée, mais absorbe le débit du ruisseau. Le ruisseau surcreusé n'alimente plus la perte amont.

- Perte de la dent : Le ruisseau fait 2 à 3 mètres de large. La perte amont busée est saturée. L'eau déborde des murets construits et s'écoule dans la perte principale.

La grille de la perte amont fait son boulot. Elle retient toutes les feuilles et brindilles. L'eau filtrée s'écoule dans la buse installée et la perte absorbe une partie du ruisseau. Devant la grille un bon m3 d'argile et de marne est retenu (il va y avoir du déblayage en cours, mais facilement extrayable).

Le ruisseau va certainement surcreuser à nouveau la galerie d'accès jusqu'à la baignoire; en espérant que celle-ci ne soit pas à nouveau colmatée. Le surcreusement réalisé lors de notre dernière intervention aura t-il permis au contraire de déblayer la baignoire ?

- Perte du Château de Vallerois : le ruisseau n'est plus absorbé par les différentes pertes amont qui sont toutes saturées. Le ruisseau est au dessus du muret de protection et rentre par la grille principale. L'accès à la cavité était bien compromis pour ce week-end.

- Perte des Fèves : les drains du terrain font leur boulot et le ruisseau coule bien. On entend le ruisseau cascader sous terre, mais un partie du sondage s'est effondré. Il faudra poursuivre les travaux avec des cadres pour sécuriser la descente. Le terrain est plus que saturé.

On en profite pour retirer le couvercle coiffant la buse d'entrée du Gouffre des Fèves, afin de favoriser une circulation d'air, suite aux problèmes de respiration rencontrés par Thierry V. et Jean-Marie J. l'autre jour.

- Pertes amont (entre Le Château de Vallerois et Les Fèves) : on entreprend une petite prospection, mais pas évidente, suite aux nombreux arbres déracinés ou coupés qui obstruent le bas de la doline, sans compter les ronces envahissantes. On devine un départ sous les ronces et on entend le ruissseau se perdre sous terre (ça peu être encore un nouveau chantier !!!.

- Source du Moulignon à Port sur Saône : on observe les deux sorties d'eau de la source du Moulignon qui sont canalisées jusqu'à la Saône. Les débits sont importants.

Nanard

Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023

Perte des Pierres Blanches

Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023

Perte de la Dent

Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023

Perte du Château de Vallerois

Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
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Perte des Fèves

Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
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Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023
Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023

Source de Moulignon

Visite des pertes, dimanche 2 avril 2023

Perte de la Vache

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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 18:39

Participants : Jean-Luc Géral, Jean-Paul Servette, Thierry Vircondelet, Jean-Marie Josso, Sarah Bouveret, Bernard Détouillon et Damien Grandcolas.

Rendez-vous à 10h, sauf qu’à 10h, pour moi, il est 9h et que je suis chez moi en me disant que j’ai largement le temps, sauf que cette nuit, il y a eu changement d’heure, sauf que là, je suis plus qu’à la bourre. Je préviens de mon retard et considère que ce n’est pas très grave, vu que les habituelles palabres sur place avant de pénétrer sous terre durent toujours un bon moment.

J’arrive à la ferme « château » de Vallerois. Tous en sont aux préludes, soit café pour certains, soit pousse-café pour d’autres ! Je parle « météo » ; pluie à 11h00, orage à 15h00. Les palabres reprennent… Nous consultons « Dame nature » en observant le ruisseau « des Grands Bois » qui se perd au Château de Vallerois. Celui-ci, de débit moyen, disparait dans le lit du ruisseau, au niveau d’une première petite perte à une vingtaine de mètres en amont de la perte principale. On se dit que nous ne risquons pas grand-chose, excepté d’être coincés au retour au niveau du petit ressaut à 10 m de l’entrée et ainsi, d’être condamné à attendre la décrue, si montée des eaux il y a ! C’est à ce moment que Sarah commence à nous regarder avec des yeux réprobateurs !

L’objectif de la journée est, d’une part, de nettoyer, en enlevant l’ensemble des détritus métalliques, les abords de l’entrée de la perte et, d’autre part, d’acheminer jusqu’à la trémie 3, 8 lames de volets métalliques, une dizaine de barres métalliques, 2 étais et 4 bidons de 5 litres remplis de ciment conditionnés dans des kits. Tous ce matos servira à stabiliser et consolider les blocs qui se sont récemment décollés de la paroi juste avant la trémie 3, ce qui rend se passage plus que délicat !

Aujourd’hui, ça sera donc l’option spéléo-ferrailleurs !

Nous donnons un coup de main à Jean-Paul et Jean-Luc pour remonter du fond de la combe les diverses morceaux de ferraille. Les deux, avant de nous quitter, nous aiderons à descendre les matériaux cités ci-dessus jusqu’à l’entrée de la perte.

Le défi de ce jour est tout de même considérable : acheminer tout ce « bordel » sur environ 800 m dans la cavité, avec 2 longues trémies à traverser, ce qui en inquiète quelques-uns !

A cinq, en formant une chaîne dans les trémies et à chaque obstacle géomorphologique, le passage de l’ensemble des éléments métalliques se passe relativement bien et aisément. Nous serons 4 à faire relais dans la trémie 2, Sarah ne souhaitant pas stagner dans celle-ci, par suite d’une désagréable mésaventure. Elle préfère attendre que nous ayons passé la trémie 2 avec le matos et nous rejoindra après.  Papy Jean-Marie commence à trouver le temps long entre les trémies 2 et 3. Chapeau à lui d’avoir suivi le rythme effréné de nous autres. Tout est à quai au bout d’un peu plus de 3 heures au niveau de la trémie 3.

Nous sommes assez fiers de nous ! Ensuite casse-croute pour les uns, réflexions pour les autres. Thierry consulte les esprits des pierres et autres blocs en suspension. Esprits qui lui conseilleront la manière de s’y prendre pour stabiliser le chaos vu sur place avec l’ensemble de la ferraille emmené sur place ! Après les spéléos ferrailleurs, place au spéléos BTP pour les prochaines séances.

Jean-Marie repart vers la sortie en remontant à son rythme, suivi peu de temps après par Sarah qui le rattrapera. Les 3 autres, une fois que Thierry en aura fini de consulter le dieu Karsto, décideront de remonter à la surface. Damien qui est devant, visite quelques branches de la trémie 1 avant de trouver le bon passage menant à la sortie. Une fois sortis, nous constatons que le ruisseau arrive maintenant au niveau de la petite perte à proximité de la cavité. Il a dû pleuvoir, mais rien n’a été perçu sous terre.

Après ingurgitation de quelques produits houblonesques et vinicoles accompagnés de rillettes et tranches de jambon, la séance du jour est finie.

Damien.

Perte du Château de Vallerois, travaux, dimanche 26 mars 2023
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