Participants : Jean-Marie J.; Thierry V.; Nanard - Visite de Jean-Luc G. TPSurT : 7 H
Poursuite des travaux du week-end précédent, dans une faille vers Villers sur Port et qui pourrait être sur le réseau de Vallerois.
On agrandit l'espace en bas du ressaut pour être à l'aise et on monte un mur de soutènemant des déblais. L'objectif est aussi de laisser le site propre vis à vis du propriétaire.
On alterne les opérations de travaux à tour de rôle, avec surtout en tête, notre Président Destructor qui joue du marteau et nous éclate toutes les parois; rien ne résiste, ... presque !
On suit une petite fissure sur la droite de la paroi, où une trace de passage d'eau avait été repèré.
En fin de journée, les perspectives semblent réduites, tout au moins avec nos moyens manuels.
En fin de journée, on redémonte la bâche installée dans l'après-midi pour travailler hors pluie, on sécurise l'entrée avec un grillage (pour ne pas pièger des animaux dans le ressaut), et on verra ultérieurement la suite à donner.
Nanard
Participants : Jean-Luc, Jean-Marie, Thierry et Sarah
Depuis un moment déjà nous avions été en reconnaissance dans un bois situé à l'aval du réseau de Vallerois ou des phénomènes karstiques « pas clairs » se battent en duel sur la commune de Port sur Saône.
Après maintes et maintes tergiversations nous décidons d'aller y gratter un coup ce dimanche lors de la réunion club de vendredi, l'objectif étant d’espérer shunter les trémies du nouveau réseau en accédant directement au collecteur principal. « Un beau rêve de taupes ». Au vu du récent effondrement, on se dit qu'un plan B pourrait être salutaire en attendant de pouvoir réunir tout le matériel et les ouvriers nécessaires aux travaux de l’entrée de la T3.
Nous arrivons vers les 10h30 sur place. 1H15 de temps de chauffe plus tard, nous voilà devant le premier phénomène. Une grosse faille d'environ 3 mètres de large se dessine dans un flanc rocheux. Envahie par la terre et les arbres morts, quasiment colmatée, la faille pince au dessus du talus mais laisse apercevoir un front de taille descendant. Nous allons ensuite voir un flanc rocheux situé juste au dessus en bord de champ à gauche, difficile de voir quelque chose là dedans, beaucoup de roche sans départ évident. Je passe un coup les baguettes dans le secteur, il y aurait quelque chose là dessous d'environ 2/3 mètres de large qui arrive depuis le champ à l'aval de la perte de Vallerois. De nature dubitatif ou non, cette information nous laissent tous septiques. Une doline se trouve également dans l'axe et se trouve juste au dessus du premier phénomène.
Jean Luc pointe les trous pour l'inventaire de Basekarst avant de filer.
Nous attaquons le chantier au fond de la faille vu précédemment, ce qui nous parait le plus évident, on a au moins une direction et de la roche en place.
On met le chantier à niveau au fur et à mesure de la descente pour faciliter les manœuvres. Beaucoup de terre et de cailloux, les parois pinçantes sont là. Après quelque temps, de toutes petites traces d’érosion apparaissent sur la paroi de gauche. A l'heure de la pause repas, « 15h », je vais jeter un œil au fond, je demande une lampe pour voir où partent les traces d’érosions. Un mini méandre de 2/3cm part tout droit, la paroi me barre la vue. Dubitatifs, on ne s'y attarde pas.
Après la pause bien méritée nous repartons de plus belle, on creuse toujours à la verticale, cailloux terre, le talus se transforme vite en terril et la nuit commence à tomber. Il faut maintenant faire un peu d'opposition pour remonter de la zone de chantier. Le régime baisse peu à peu, sur le point de partir, Thierry fait un dernier petit sondage en hauteur au niveau des traces d’écoulements et là… Surprise ! Le bout de paroi tombe et ouvre le mini méandre en deux. Un petit trou noir au contour bien rond de 4/5cm lui fait suite et semble plonger à la verticale. Reboosté comme jamais nous voilà reparti pour un tour, ça pète bien, à vrai dire, c'est fissuré de partout ! En peu de temps nous voilà devant un trou vertical de 12 sur 10 cm de large sur 30cm de haut colmaté par un bouchon de mousse, en forme de nid « ?? ». Un loir avait sûrement élu domicile dans ce conduit déjà colmaté par de la terre et des graviers !
On met une combi dans le trou et on éclate la roche tout autour. Voila que le départ rejoint d'autres départs, toujours aussi érodés mais malheureusement trop comblés pour y voir vraiment quelque chose. Le froid aidant nous tapons un peu chacun à tour de rôle. On descend d'encore 30 cm avant de trouver le premier morceau de calcite. Cette même calcite qu'on retrouve enfin en toute petite coulée sur la paroi de gauche dans le fond de la fissure.
Peu après les cailloux ne veulent plus sortir, Thierry sent de l'air, il s’énerve une dernière fois avant de remballer le chantier. Nous sommes tous d'accord : c'est pas clair !
21h30 retour à la voiture. La spéléologie… Ou l'art de transformer un simple sondage en nouveau chantier !
Nous sommes tous les trois très motivés pour revenir creuser ici et Jean Marie et Thierry me disent que ça ressemble vraiment au tout début du Pinard... Un deuxième miracle est-il possible ?
Il serait judicieux de trouver le propriétaire de ce bois et de lui demander l'autorisation pour continuer les fouilles. Numéro de cadastre « 0025 sur cette parcelle » sur la commune de Port sur Saône, la mairie pourrait peut-être nous dire à qui elle appartient ? Une protection de l’entrée serait vite nécessaire !
Bien content de nos aventures nous repartons 1h30 plus tard en direction de nos antres respectives. Nous allons faire de doux rêves cette nuit… Shunter la T4 ou même la T5 de Vallerois avec un départ de 2/3cm, ça serait vraiment un petit miracle mais après tout, pourquoi pas !
Dimanche prochain : Retour sur place pour continuer les travaux, prévus : Thierry, JM et ??
Sarah
Vallerois étant en stand by ( j'étais très motivé pour avancer fort dans la trémie 4...), une dernière sortie avant les inondations.
Revenu vers lui, il dit que c'est pas gros et tordu pour passer mais ça se tente.
Je lui propose de retourner au fond tester les passages et évacuer du caillou. Plus de souci pour lui, ça passe bien partout, mais ça reste pas bien gros sur les 25/30 m.
Bruno
Participants : Thierry V.; Nanard TPST : 5 H 00
Sortie prévue avec Thierry pour poursuivre ou finaliser la topo du nouveau réseau depuis l'affluent jusqu'à la trémie 4. Bien motivés, on chemine la cavité jusqu'à l'entrée de la trémie 3 et là ....! La paroi de droite s'est complétement décollée et a déstabilisé toute la zone avant la trémie 3. Des blocs de plusieurs tonnes sont en appui et en équilibre au milieu de la galerie; le passage d'accès dans la zone de la trémie 3 ne semble pas avoir été obstrué, mais la galerie principale est très instable et des blocs restent suspendus au plafond.
Cet effondrement a eu lieu dans les 10 jours puisque nous sommes passés par là le vendredi 24 février pour réaliser la topo du nouveau réseau après la trémie 3.
Avec Thierry, on scrute la zone et on n'ose pas s'engager dans la trémie, la zone étant fraîchement déstabilisée. Il y a possibilité de passer entre les blocs, mais non rassurés, nous préférons étudier la situation et envisager des travaux de soutènement. Il va falloir utiliser deux petits étais, quelque barres de ferraille et également monter quelques murs bétonnés.
Les travaux dans la trémie 4 semblent reportés à dans quelques mois. Il va falloir du renfort pour acheminer les matériaux au fond.
De retour vers la surface, nous en profitons pour terminer la topo de la salle située au dessus de la trémie 2, ainsi que du petit affluent au début de la trémie 2.
Lors de notre sortie, nous soulignons le fait que nous avons eu de la chance que personne ne soit présent lors de cet effondrement, d'autant plus que c'était la zone de repli lorsque nous avions effectué nos travaux avec Bruno dans cette trémie 3.
Nanard
Participants : JMarie, JPaul, JLuc
TPST : 4 h 30
Après être passé chez Thierry pour les palabres au chaud, je récupère JMarie et on va les 2 à la perte de la Vache (Thierry et Nanard vont de leur côté à Vallerois continuer (finir ?) la topo. Je passe un coup de fil à JPaul qui me dit venir nous rejoindre en fin de matinée.
Premier boulot : sortir le sommier métallique, mis en place il y a de nombreuses années pour filtrer les déchets et protéger le trou. Les crues l'ont poussé dans le trou, où il a été en partie recouvert de terre et de cailloux et où il gêne maintenant sérieusement le passage. Après une bonne heure à gratter, pousser, tirer, JMarie à l'aval et moi à l'amont, on finit par réussir à le dégager et à le sortir. JPaul arrive juste pour la sortie de l'engin.
On rentre les 3 dans le trou, sans difficultés maintenant et on va jusqu'au chantier tout proche. JMarie part dans la "nouvelle" galerie pour essayer de voir si ça vaut le coup de passer par là, et, à plat ventre, gratte le remplissage au sol pour permettre le passage. Derrière lui, JPaul abaisse le niveau du front de taille pour faciliter le boulot à venir, et moi je récupère la terre et les cailloux que j'empile au mieux dans la salle, histoire de ne pas prendre trop de place et éviter que ça ne reparte avec les prochaines crues. Vers 14 h 30, visite de Florent, un fils de JPaul. 15 h, fin de chantier, j'ai des impératifs horaires.
Résultats de la séance : JMarie a mis le nez dans une cheminée, vue sur environ 3 m de haut. Au delà, après un rétrécissement, la galerie continue et semble plus large (il a pu voir le plafond de la galerie). JPaul a avancé le front de taille d'un mètre environ, ce qui permettra de travailler à genoux.
Prochaine séance : continuer le travail de JPaul (abaisser le plancher) avant d'aller voir plus loin. Prévoir un bac pour l'évacuation des déblais.
JLG
Participants : Jean-Marie J.; Thierry V.; Nanard TPST : 5 H
Rendez-vous chez Thierry à 9 H 30. Jean-Luc G., vient nous rendre une petite visite avant notre départ.
Arrivés sur place vers 11 H, Jean-Paul S., nous apporte les croissants pour le café et nous invite à venir nous réchauffer chez lui après nos travaux.
Equipés rapidement à cause du froid et de vent (- 2 °c), on part à l'assaut de la perte pour élargir les passages dans le méandre. Le sommier sensé protégé l'entrée, à moitié enfoui dans le remplissage d'entrée limite le passage (il faudra lors de la prochaie sortie le déterrer et réaménager le passage).
On arrive au premier ressaut à 8 m de l'entrée ; Thierry ne reconnait plus les galeries car une crue a tout modifié les passages. La première zone d'entrée où l'on passait à 4 pattes, se retrouve transformée en une petite salle de 3 m sous plafond, avec la roche en place au sol.
On perçoit alors dans l'axe de la galerie un léger vide et un semblant de chenal qui pourrait continuer la galerie.
On s'attèle aussitôt à la désobstruction du passage avec comme seul outil un burin. Pendant qu'on creuse avec Jean-Marie, Thierry part en reconnaissance dans le méandre. Il ne reconnait plus les lieux, car la crue semble avoir fait de la place dans la zone d'entrée, mais colmaté en partie le méandre ; les zones de passages se faisaient en partie courbés, alors que désormais le cheminement se fait en ramping ou à genoux. La galerie semble être colmatée sur 80 cm de hauteur. Après reconnnaissance et passages étroits, Thierry renonce à pousser plus loin pour claquer le haut du laminoir (notre objectif de départ).
Finalement, on se focalise à tour de rôle sur la désobstruction du passage vers l'entrée en suivant le chenal de voûte. On se relaie à tour de rôle, car situés juste avant le ressaut, on subit un courant d'air froid important par intermittences.
Finalement on avance de 4 m (de première) et on s'arrête sur une lucarne qui laisse entrevoir un vide au plafond. Au dessus du remplissage, il semble y avoir une petite salle (à vérifier).
Ces travaux pourrait peut-être être en lien avec une galerie colmatée qui débouche dans les grandes galeries après le laminoir.
Après notre sortie, on se change rapidement à cause du froid et on file chez Jean-Paul qui nous accueille chez lui au chaud avec café et tarte au pommes (encore merci à lui).
De retour chez Thierry, il s'empresse de ressortir la topo et vérifier dans quel axe partirait cette nouvelle galerie. Elle pourrait rejoindre les grandes galeries.
Nanard
Nous allons voir les pertes de Panges (alimentation de Baume la Roche) et la grosse grotte fossile proche. C'est pour un avis "désobtruction".
Bruno
A l'invitation de Bernard L et du propriétaire du terrain, nous avons contribué à agrandir l'extrémité d'une petite grotte d'une dizaine de mètres ( ancienne conduite forcée partiellement vidée de son argile par le propriétaire dans sa jeunesse).
Les autres photos (de Bernard Lebihan)
Participants : Sarah B.; Thierry V.; Nanard
TPST ; 7 H
Sortie prévue pour protéger les passages délicats dans le nouveau réseau. De plus Sarah n'ayant pas profité de lapremière ce dimanche, va pouvoir découvrir cette nouvelle partie.
Pendant que Thierry installe les piquets et la ficelle, Sarah et Nanard s'affèrent aux photos et à la prospection dans le lit du ruisseau.
On s'aperçoit qu'une partie de l'ancien réseau nécessitait des protections sur les zones fragiles, donc Thierry s'en occupe. Puis passage de la trémie trois pour accéder aux nouvelles galeries. On est toujours aussi émerveillé par ces galeries.
En partant sur l'aval, on aperçoit un vide à travers un éboulis pendu instable. Après d'autres recherches dans le secteur, je réussis à escalader une cheminée étroite de 4 m pour accéder à une salle hyper concrétionnée. Salle de décollement sur une faille avec miroir de faille de 3 m sur 8 m et 12 à 13 m de hauteur.
Repartant pour notre protection vers l'aval, on s'arrête sur la dernière zone à protéger. Il restera quelques aménagements à finir pour finaliser la protection. On laisse sur place du matériel pour la prochaine séance.
On fait un tour à la trémie 4 pour visualiser les travaux futurs. Thierry dégage quelques blocs vers le bas, et on perçoit deux vides. Il faudra installer une barre en travers pour soutenir quelques blocs.
Retour à la surface pour sortir à la nuit.
Nanard