L’Assemblée Générale du Comité Départemental de Spéléologie de la Haute-Saône (CDS 70) a eu lieu au local du GSML à Héricourt. Les clubs spéléos de Haute-Saône (GSML, GSPG et SCV) sont représentés. Pour le SCV, sont présents Véronique Olivier (Présidente du CDS 70), Sarah Bouveret, Damien Grandcolas (Conseiller Technique Départemental du SSF 70), Philippe Auriol, Jean-Marie Josso, Thierry Vircondelet, Hervé Marchal, Bernard Détouillon (Trésorier du CDS 70), Jean-Paul Servette, Thomas Lebon, Bruno Pernot, Jean-Luc Géral (Secrétaire du CDS 70).
Après le visionnage de 3 montages photos et vidéo, dont un sur le pompage du Veuvey, réalisés par le GSML, Véro, la présidente fait son rapport moral et le rapport d’activités du CDS 70 pour l’année 2022, suivi de la présentation du pompage du Veuvey par Bruno, suivi du compte-rendu des activités du SSF 70 (Spéléo Secours Français de la Haute-Saône) par Arnaud Mutuel (GSML – Conseiller Technique Départemental Stagiaire du SSF 70), suivi du bilan financier par Nanard et, enfin, suivi du prévisionnel 2023 des activités du CDS 70.
Si vous êtes intéressé par plus de détails, demander à Jean-Luc de vous transmettre le compte-rendu complet de l’AG.
A l’issu de la réunion, une fondue savoyarde préparée de main de maitre par Bouliche (président du GSML) est proposé à l’ensemble des participants dans une ambiance chaleureuse.
Damien
Bruno
Participants : Sarah Bouveret, Bernard Détouillon, Thierry Vircondelet et Damien Grandcolas.
Samedi 21 janvier à 21h03, je reçois un sms : « On va à Conflandey demain à 10 heures. Bonne soirée. Thierry ». Non, vous ne rêvez pas, Thierry, avec ses gros doigts, a tapé un message sur son portable et m’a envoyé un texto. Alléluia ! Qui l’eut cru ! Comme quoi, tout peut arriver !
J’arrive donc ce dimanche, en début d’après-midi à la grotte. Sarah, Thierry et Nanard sont déjà à l’œuvre depuis une paire d’heure. L’objectif est d’aller voir de plus près le laminoir du fond de la cavité. Une désobstruction est entreprise afin de visualiser la morphologie du laminoir. Dès que l’on peut pénétrer plus en avant dans celui-ci, on se rend compte qu’il est colmaté au bout d’environ 4m. Il y a bien un petit orifice au fond à gauche, mais rien de bien probant pour envisager une éventuelle continuation. Nous décidons de laisser tomber provisoirement ce chantier et attendre les beaux jours de chaleur pour y revenir afin de détecter un courant d’air salvateur.
Nous ressortons tous le matériel qui traine un peu partout dans la cavité et allons voir la source qui est calme par rapport à la semaine dernière. L’eau y est très claire et nous laisse apercevoir sa configuration. L’idée d’un pompage revient à l’esprit de certain. Retour aux voitures où nous croisons 2 personnes de la CPEPESC venues pour un comptage des chiroptères dans la grotte de la Baume. Après un échange courtois avec eux et quelques bières entre nous, nous prenons la direction de Villers-sur-Port pour aller voir la perte des Fèves. Thierry aimerait s’y pencher pour détecter éventuellement un son de ruisseau souterrain. Sur place, rien de très audible si ce n’est qu’un léger clapotis. Je laisse les collègues à ce moment pour rejoindre mes pénates. Sarah souhaitant montrer à Thierry et Nanard une perte à Bougnon, je pense qu’ils s’y arrêteront sur le chemin du retour.
En remplacement du chantier de Conflandey mis en stand-by, nous discutons d’autres chantiers pouvant être mis en branle : la trémie terminale de la perte du Château de Vallerois, la perte du Champ du Clos à Chargey-lès-Port qui ferait partie du système de la source des Côtes de la Baume ou la grosse galerie colmatée de la salle du Bar-Tabac au Chaland. A cogiter…
Damien.
Participant : Damien Grandcolas.
Samedi soir, j’envoie un sms à Thierry et Nanard pour leur demander s’ils vont faire un tour à la grotte de Conflandey ce dimanche. Pas de réponse ! Dimanche, début d’après-midi, je décide tout de même d’y aller. Arrivé sur place, personne n’est présent ce jour. Je m’équipe et vais faire un tour dans la cavité. La source crache et un torrent dévale jusqu’à la Saône. Je prends quelques photos.
Dans la grotte, je vais d’abord voir le terminus sur la gauche. Le fond est étroit et peu engageant ! Vu ce que la source crache ce jour, je me concentre dans le silence pour essayer d’entendre un éventuel bruit de rivière. Rien ! Ensuite, je descends voir l’autre terminus à droite. Idem, je fais le silence mais aucun son de rivière ne parvient à mes oreilles. La topo de Thierry en tête, j’observe le laminoir. Il est vrai que celui-ci est intéressant et pourrait se diriger vers une hypothétique galerie de la source. Je passe un petit moment à déblayer pour avoir de la place pour prendre des photos de ce laminoir. A la remontée, je m’amuse à prendre des photos dans des petits volumes, afin d’essayer d’avoir quelques clichés corrects ! Difficile d’être à la fois, photographe, modèle et éclairagiste. Comme dirait Anouk, une de mes petites filles : « Papy, tu soûles avec tes photos » ! J’arrive à me soûler moi-même, et sachant que les résultats ne seront pas mirobolants, j’arrête et remonte à la surface.
Damien
Participants : Nanard, Joël, JLG
11 h / 16 h
Mon beau-frère, nouvel adhérent au club et fédéré, ne connaissant pas la cavité, et le fait d'y être allé pour le réveillon m'ont donné envie d'y retourner. Nanard a bien voulu nous accompagner. Il testait de nouvelles chaussures/bottes, avec du néoprène et un panneau led pour les photos.
Je passe par la tyrolienne, et Nanard et Joël par la diaclase. J'équipe le "faux pas", on descend par la fissure. Au niveau du R7, j'équipe la main courante aérienne menant à la verticale de 15 m. C'est vrai qu'avec les broches, c'est beaucoup plus simple à équiper. On commence par visiter la galerie sud, jusqu'au dessus du P20. Nanard fait pas mal de photos, il a l'air content de son panneau led. Revenu au pied du ressaut, on part pour la galerie nord. Arrêt dans la "salle à manger", sans fondue cette fois, mais avec des sandwiches. On va ensuite jusqu'au fond de la galerie nord. Le nain de jardin est toujours là, tout en haut, à nous narguer. Suite des photos... et retour. Je remonte le premier, suivi de Joël et Nanard déséquipe, enfin au début, car assez rapidement un problème d'adhérence l'embête. Je prends le relais. On repasse la fissure, sans trop de mal pour y entrer, je déséquipe le "faux pas" et on est vite dehors.
On retrouve le petit vent frais, déjà présent le matin, et bien désagréable. Bilan des tests de Nanard : le panneau led, bien ; les nouvelles chaussures/bottes, bof !
JLG
Le compte-rendu de la sortie de l'EDS, avec les photos :
http://eds70.over-blog.com/2023/01/gouffre-du-vauvougier-eds-dimanche-8-janvier-2023.html