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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 19:21

Présents du SCV : Thomas Lebon ; Philippe Auriol ; Pascal Bresson ; Louis Bourque ; Thifaine Boyer ; Bernard Détouillon.

Barnum exercice secours organisé en collaboration avec le SSF 70 et SSF 25, afin de partager les expériences techniques et mener une action de plus grande envergure, sachant que, s’il y a un secours sur la Haute-Saône, l’effectif haut-saônois ne sera pas suffisant et qu’il faudra faire appel au Doubs. Arnaud participe à la gestion du secours avec les différents CT du Doubs et Damien.

Rendez-vous à partir de 9 H 30 sur place. Le spéléo blessé (Jean-Luc Kammerer) est censé se situer au niveau de la galerie des Chailles.

En dehors des équipes équipement de cavité, téléphone, désobstruction (au niveau de la zone de jonction des 2 puits), l’équipe médicale rejoint le blessé et prépare son conditionnement.

Une double équipe brancardage (civière et civière flottante est mise en place). L’objectif étant de tester du matériel de flottaison pour aider au transport de la civière en zone aquatique. Xavier Blanchard du SSF 25 nous avait fait une présentation du matériel au préalable en surface avec mise en place et précautions d’utilisation.

  • Un système de housse renforcée, contient 2 matelas gonflables. Le système comporte un sanglage pour maintenir la civière en place, et facile à décrocher. La civière en place, très stable permet de pouvoir être déplacée sur un plan d’eau par une à deux personnes.

Il est important qu’une personne chemine devant la civière pour guider la trajectoire (éviter les cailloux).

  • Un deuxième système est constitué de quatre chambres à air reliées 2 par 2 et stabilisées sous la civière. Système moins stable, mais moins fragile permet de passer des zones où il y a plus d’aspérités et moins d’eau. Ce système, ne porte pas la civière en totalité sur l’eau, mais permet d soulager partiellement les porteurs. La civière doit donc être maintenu par les 6 porteurs minimum, avec juste un appui sur l’eau pour réduire l’effort.

L’inconvénient perçu semble être les chambres à air qui ne restent pas toujours en place et nécessitent un réajustement.

  • Il est important qu’une personne chemine devant la civière pour guider la trajectoire (éviter les cailloux et permettre un cheminement stable des équipiers).

 

Le blessé semble avoir apprécié son parcours aquatique, sauf à 2 moments où il a pris un peu l’eau. Mais emmitouflé dans sa doudoune, Jean-Luc n’a pas craint le froid.

Après les derniers rangements, nous rejoignons la salle d’Aboncourt pour dîner et apprécier le repas chaud de la ferme auberge d’Aboncourt. Coucher vers 4 H du matin.

Réveil 8 H pour petit déj. Et ranger, nettoyer le matériel. Une équipe part nettoyer le matériel en bord de Saône, et les autres vont ranger les abris et la tente PC. Après un déjeuner collectif offert par le SSF 25, nous repartons tous vers nos contrées vers 14 H.

Nanard

Vidéo du barnum spéléo secours SSF 25 & 70 gouffre des Petites Chailles à Arbecey (70)

Le compte-rendu d'Arnaud

 

Chaland (Arbecey-70), Exercice Secours SSF70 – SSF25 du 12 et 13 septembre 2020
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11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 17:22

Participants : BP, JMJ
14 h - 17 h30

Le second puits, parallèle au P 27 descendu à l'époque, et découvert après les travaux de réouverture du gouffre offre plusieurs avantages pour l'accès au lac terminal situé vers -30m. Il se décale en trois tronçons pour atterrir directement sur le talus donnant sur le lac, il évite les risques de chute de pierre ou d'argile dans le P27, et il offre de pouvoir descendre/monter à trois équipiers en décalé sur les trois longueurs ( 12-6-12 m environ). Enfin, il évite le "soupirail infâme" au bas du P27, zone qui recueille tout l'argile du puits et  qui donne directement sur un talus très pentu et difficile à remonter.

Cependant, il y a un passage peu confortable pour les forts gabarits au début du dernier P12.

Avec un sac matos ( perfo, ligne, mèches, accus etc) et un sac équipement ( une C40+ 9 amarrages ), direction la zone à agrandir située dans les premiers mètres du dernier puits vers -18m. Premiers problèmes, les mousquetons en place sont bloqués, pas moyen d'ouvrir la virole après une année environ. Donc double équipement sur plaquette pour les trois premiers, la dév reste utilisable. 

Le dernier puits n'est pas équipé, j'étais descendu direct avec quelques frottements maîtrisés la première fois. JMJ rejoint au palier en bas du P6 avec le sac "desob", après avoir déployé une échelle dans la buse d'entrée.

Un spit est posé bien en hauteur et centré pour la corde. Le passage à élargir est 2 m en dessous, il n'y a qu'un point d'appui pour les pieds et une petite niche pour faire tenir le sac de matériel.  Le trou ne s'est pas nettoyé, l'argile de décantation est partout ( mise en charge complète déjà observée sur 30 m!). Dans cet environnement, mettre une mèche de perfo après l'avoir extrait de son étui dans le sac, changer celle de 20 cm par celle de 40 cm, percer vers le bas, sortir les pailles, le bourroir, les bourres etc, le tout avec les gants enlevés puis remis avant de remonter, c'est sport! Le tout, pendu sur la corde avec le stop.

De plus, ça démarre mal, en fin de forage, ça traverse pour les deux trous. Il doit y avoir une fissure non visible derrière la paroi. Rebelote, deux trous en modifiant l'angle après avoir changé de mèche deux fois ( avec la 40, on ne peut pas amorcer le trou). 

On déclenche directement depuis le pallier à peine 3 m plus haut, mais bien protégés. JMJ est ébahi par l'écho.

Le résultat est un peu décevant mais il y a un premier cran pour poser le second pied  et forer à nouveau dans de meilleures conditions. Les deux  trous suivants prennent donc un peu moins de temps, mais il faut compter à nouveau 30 minutes pour tout mettre en place. Vu les bruits de chute de cailloux entendus depuis le haut, le résultat doit être bon. 

Effectivement, la paroi est descendue presque complètement sur un demi m2. Il reste encore pas mal de morceaux fissurés à décrocher. JMJ fait passer la barre à mine et le nettoyage complet est rapidement fait. Il reste à retester les 10 m dessous. 

Un second passage avec un bombé de paroi fait frotter un peu la corde à 5m du sol. Une déviation sera à poser la prochaine fois, il n'était plus temps de remonter chercher le sac avec la perfo  et la colle environnante n'engageait pas à le faire ce jour. Petit coup d’œil au lac, au même niveau que le plus bas observé, avec le magnifique trou noir au fond. ( les grenouilles, c'est quasi bon pour vous...). Il y a un mini voile blanc sur une partie de la surface (poussières d'argile je pense)

L'affluent reste à travailler, il faut gratter le talus pour désiphonner la suite.

On remonte bien lestés. Tous les équipements et la corde qui était en place dans l'autre puits sont remontés. Merci à l'échelle pour la sortie, il y avait bien 25 kg à tirer.

Pour une prochaine petite sortie en semaine, il reste donc la dév du dernier puits à poser et aller gratouiller l'affluent pour espérer trouver un bout de galerie. Il faudra également dégager par le bas le fond du puit de 27 pour que les plongeurs puissent y descendre directement leurs bouteilles depuis l'extérieur et les récupérer en haut du talus. Un bout de corde avec des nœuds serait bien à cet endroit.  La topo reste à faire également.

Bruno

 

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 16:53

Participants : TV, JPS, BP, JMJ
10 h - 19 h

Sans un second furet pour m'accompagner, pas de pointe à la perte des pierres blanches pour aller gratter les laminoirs du fond. 

L'objectif unique du jour sera donc  la Dent. Le but est d'atteindre la "baignoire" passage critique situé à  35 m de l'entrée, après avoir évacué tous les déblais présents et ceux générés par les travaux du jour. 

10 forages seront nécessaires pour élargir le passage serré permettant d'atteindre la cheminée "confortablement". De nombreux allers retours avec le bac permettent d'évacuer le maximum de déblais. Seule la partie haute de la cheminée peut accueillir quelques cailloux, via un mur débutant à +3m. C'est pas très gros, pas moyen d'en stocker plus.

JPS étant parti après le déjeuner et Jean marie voulant préserver son coude, nous retournons à deux au fond tester la "baignoire". 

Le sol est nettoyé tant que possible en retirant les pierres affleurantes, il restait 5 m à peine pour arriver devant l'objectif du jour. Le passage est possible (0,50 de large et  0,40 de haut max)  et sec mais nous préférons refaire deux trous au plafond un peu plus en amont pour faciliter les travaux prochains.  Cela ne devrait pas être trop difficile moyennant une petite vingtaine de forages au niveau du passage bas tout en abaissant le sol de 20 cm ( composé de terre et de graviers). A trois, il devrait même être possible de sortir les bacs du fond directement dehors via un relais au milieu. Pas le choix, aucun espace de stockage. On aperçoit les traces du niveau d'eau en période humide qq centimètres au dessus du plafond d'entrée de la baignoire, c'est plutôt positif. Il n'y a probablement pas de mise en charge complète.

Encore deux sorties au moins pour avancer vers le coude de galerie à 40m.

Les dernières pluies ont envoyé un filet d'eau dans la galerie, sans rien entraîner de plus.

44 ans après l'exploration par des petits gabarits certes, force est de constater que la première partie du réseau s'est bien remplie d'alluvions. Espérons que la suite sera libre pour rejoindre la diaclase terminale située avant le siphon. Elle n'est pas reportée sur la topo, il y aurait 15m de plus....vous avez compris?

Prochaine sortie : Jeudi 14h au Breuillot 1.  Bruno et JMJ vont aller élargir le puits parallèle découvert l'an dernier (3 forages à priori) et finir d'équiper en sécurité pour tous. Les grenouilles pourront facilement aller plonger le siphon au fond du lac, et les autres faire peut être un peu de première dans l'affluent qui s'y jette.

We prochain : exercice secours au Chaland. Samedi + dimanche.

Dimanche, nouvelle sortie travaux à la Dent possible, contacter Thierry.

Bruno

 

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30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 16:54

Participants : TV, JLG
10 h - 15 h

On se retrouve les deux, avec Thierry, au dessus du trou, on patiente un peu, avec les traditionnels café-pains au chocolat, mais personne ne vient. On prend l'équipement minimum (ferraille, bac et cordes) et on attaque. Thierry va au fond, avec comme objectif d'aménager le passage, pour le confort et pour que le bac puisse glisser sans trop de problèmes. Je reste après le premier passage étroit, là où ça se relève et s'élargit un peu, pour tirer les bacs et stocker les déblais (il y a de la place, puisque jeudi dernier, on avait sorti tout ce qui y était empilé). Ça avance bien, les murs se montent de chaque côté de la galerie... Thierry va presque jusqu'à la cheminée, à environ 25 m de l'entrée. Une coulée de calcite provoque un rétrécissement de la galerie, il y a un ressaut de 50 cm derrière, et on est dans la cheminée. Thierry pense qu'au cours de la prochaine séance, Bruno pourra passer l'étroiture, aménager la suite et empiler les déblais après, il y a plus de place.

On ressort sous la pluie. Repas à 14 h 30, sous le hayon de la voiture présidentielle.

JLG

Perte de la Dent, dimanche 30 août 2020
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23 août 2020 7 23 /08 /août /2020 08:27

Participants : VOl, PAu, TV, PB, TL, JLG

Tpst : 5 h 30

Départ à 4 d'Echenoz, on retrouve Véro et Philippe sur place. 3 spéléos d'un club du Jura arrivent sur le parking, nous donnent des indications sur la cavité (Thierry et moi y étions allés en 2004, mais plus trop de souvenirs) et nous rassurent sur le niveau d'eau de la zone d'entrée. Rémy Limagne arrive également, accompagné d'une petite jeune.
Entrée dans la cavité à 9 h 45. On admire sous le porche les murs réalisés pendant les travaux de désob. Egalement au cours du trajet dans la première partie, plus étroite, avant le couloir venté remontant dans le métro.
A partir de là, jusqu'au confluent, très vastes galeries de 20 à 30 m de large pour 10 à 15 m de haut, entrecoupées de "collines" d'éboulis, avec des coupoles de détentes. La progression est difficile dans les blocs. Un passage bas permet d'éviter une grimpette et une descente d'éboulis.
Arrivés au confluent, on s'interroge sur le cheminement pour descendre à la rivière. Une partie du groupe part en rive gauche, tandis que Thierry et moi suivons Rémy, qui nous à rejoint, en rive droite. Rémy nous conseille ensuite d'aller plutôt dans le réseau Alain que dans le réseau Pourri. Lui-même y va pour changer une corde. On le suit. La progression est beaucoup plus facile, dans la rivière peu profonde, sur un lit de graviers. Belles concrétions tout le long du parcours. On laisse Rémy au niveau de la corde, et on va jusqu'à la trémie (ex)terminale, à 2800 m de l'entrée, où on s'arrête pour casser la croûte. 
Retour par le même chemin. Dans la galerie après le confluent, justement nommée les "Grands Eboulis", mon genou droit donne des signes de faiblesse surtout à la descente des ces éboulis de blocs instables et glissants. Heureusement, Véro et Philippe sont là pour me porter assistance, et me permettre de sortir dans de pas trop mauvaises conditions (un grand merci à eux).  On trouve au plafond le bois fossilisé, qu'on avait cherché à l'aller sans le trouver. Dans les passages plus "étroits" de la zone d'entrée, on croise un groupe, encadré par Benji, qui nous aidera prochainement à l'encadrement de l'EDS. 
Sortie à 15 h 30, avec le soleil. Bière au parking avec Rémy, qui nous a rejoint. Départ de Véro et Philippe, qui vont continuer leur week-end jurassien par rando, dégustation de produits locaux, ...  et retour sur Echenoz pour nous, après un arrêt touristique pour admirer la reculée.

JLG
 

Borne aux Cassots, samedi 22 août 2020
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21 août 2020 5 21 /08 /août /2020 10:03

Participants : TV, JMJ, JLG

14 h 19 h

2 objectifs pour cette après-midi : protéger l'entrée de la perte pour éviter que les futures crues ne fassent rentrer beaucoup de bois et profiter qu'ont soit 3 pour sortir le résultat des travaux de la veille.

Donc on commence par planter des piquets et mettre en place un grillage costaud qui arrêtera les branches et autres bouts de bois lors des prochaines crues. Puis on se met en tenue pour entrer dans la perte. JMarie, ayant toujours des problèmes avec son coude, restera à l'extérieur pour tirer les bacs. Thierry se rend sur l'aire d'empilage d'hier, à 17 m de l'entrée pour remplir les bacs, Je me place au virage, pour tirer les bacs, et leur faire prendre le virage. Un mouflage est mis en place pour aider à la traction du bac, il se révèle efficace jusqu'à moi, mais dans la partie plus pentue, la corde sort souvent de la gorge de la poulie. L'idée est bonne, mais à perfectionner.

En fin d'après-midi, Jean-Paul arrive avec Francis, un copain à lui. Ils vont faire un tour dans la perte pour voir où en sont les travaux.

JLG

Perte de la Dent, jeudi 20 août 2020
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20 août 2020 4 20 /08 /août /2020 08:22
Participants : JMJ, TV
 
Progression de 10 bons mètres : 1x3 P. pour éliminer un redan. Le sol est composé de terre sablonneuse et de quelques dalles ce qui permet d'avancer sans attaquer le plafond et la suite semble identique. A 2, nous nous sommes contentés de stocker les déblais dans tous les recoins !
JMJ
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11 août 2020 2 11 /08 /août /2020 22:55

Présents : Thierry V. ; Jean-Marie J. ; Bruno P. ;  Jean-Paul S. 

Rendez-vous 10 H pour le café croissants puis brioche  apportée par Jean-Paul. 

La suite de la première de la veille va attendre notre dijonnais, afin qu'il contribue à travailler un peu les laminoirs en aval. Sur les 30 m parcourus, il y a 3 passages qui frottent un peu ( pour moi, donc beaucoup pour les autres...) et le dernier point est à travailler sur 2 m pour passer. Mais c'est large, 2 à 3 m en moyenne.

Ce jour, incursion dans la perte de la Dent, située à 400 m à vol d'oiseau des Pierres Blanches, alimentant le même réseau. Une jonction et un confluent avec aval plus gros sont nos objectifs prochains. Sur la topo de 1976, il est annoncé 80 m avec fin sur siphon, mais...

Une visite en 2014 n'avait pas permis de rejoindre le passage de la "baignoire", situé à environ 35 m de l'entrée. Le conduit était déjà partiellement rebouché. D'autres objectifs nous avaient éloigné de cette perte.

Après avoir débarrassé l'entrée de multiples troncs, nous sortons un maximum de cailloux et nous  aménageons un premier "toboggan" pour sortir plus facilement les bacs par va-et-vient.  Thierry améliore le gabarit du premier passage sub horizontal puis aménage une première "niche" à 15 m de l'entrée. Il décolle un énorme bout de paroi, qu'il éclate ensuite (15 bacs !). 

Après un repas pas tranquille ( harcelés par des dizaines de guêpes, et une piqûre à l'épaule sur Bruno), nous retournons évacuer la suite. Thierry au fond, Bruno au bas du toboggan et les deux autres au tirage du bac. JMJ et JPS aménagent la surface. JPS va se charger de contacter le propriétaire avant de poursuivre les travaux. Au final, 17 m atteints. La galerie est quasi remplie encore sur 2/3 m. Ensuite, la pente semble reprendre et ce serait moins pire. A suivre donc. 4 photos jointes : la perte de près, de loin, le toboggan, le départ de la galerie sub-horizontale.

Bruno.

Villers sur Port, Perte de la dent, mardi 11 août  2020
Villers sur Port, Perte de la dent, mardi 11 août  2020
Villers sur Port, Perte de la dent, mardi 11 août  2020
Villers sur Port, Perte de la dent, mardi 11 août  2020
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9 août 2020 7 09 /08 /août /2020 21:15

Participants : TV, JMJ, JLG
14 h / 20 h

On se retrouve à 14 h chez Thierry, qui nous emmène à St Rémy. Il a plusieurs choses en tête pour cette après-midi. On va donc à l'entrée de la perte de la Vache, et on se rend plus en amont où on avait trouvé un puits d'environ 7 ou 8 m, en 2003. Il voudrait faire la topo de ce trou, et voir si des travaux y sont envisageables. En chemin, il fait quelques relevés dans la prairie aux abords du trou. Le gouffre est difficile à trouver, la végétation et les ronces ont beaucoup poussées depuis sa découverte. Quand on le trouve, on s'aperçoit qu'il a été comblé à 3 m, empêchant tout travaux de désob. Donc, pas besoin de topo.
On retourne à la perte de la Vache. Il faut voir comment a évolué la perte, si elle est toujours pénétrable et éventuellement de désober l'entrée. On remarque que le canyon s'est beaucoup creusé, et que 2 gros arbres sont tombés, obstruant en partie l'entrée. Ces arbres sont morts, et risquent de boucher l'entrée. Pas question d'essayer de désober avec cette menace au dessus de nos têtes. Il faut avant tous travaux trouver un moyen de retirer ces arbres.
On remonte en voiture et on part un peu plus loin, Thierry a vu sur la carte géologique qu'un ruisseau coule dans une petite vallée, avec le même genre de configuration que la perte de la Vache, et il veut voir s'il on peut y trouver des pertes. On descend le ruisseau sur 1.5 km sans rien trouver.
Avant de rentrer, on décide d'aller voir JPaul à Anchenoncourt. On discute avec lui des possibilités d'évacuer les arbres de la perte de la Vache.

Demain, rendez-vous 10 h à la perte de Bougnon, pour de la première, on espère...

JLG
 

St Rémy, dimanche 9 août 2020
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9 août 2020 7 09 /08 /août /2020 13:55

Participants : LB, JO

TPST : 1h

Après notre dernière sortie pour aller voir la Belle Louise, nous décidons d’y retourner pour continuer à revoir les techniques d'équipement et profiter des belles verticales que ce gouffre propose.

Garés à proximité de la cavité, les nuages sont denses, l'air est lourd et le vent du sud commence à se renforcer. Nous contrôlons, à nouveau, la météo. Un orage est prévu aux alentours de 20h. En théorie, nous avons, au moins, 3h pour faire l'aller-retour. Mais par sécurité, nous ne resterons pas plus d'une heure dans cette cavité très réactive.

LB commence à équiper le P48. Je le suis. Un frac, une dév (pour éviter un frottement) puis un second frac nous permettent d'atteindre le pied du premier puits. Ensuite, nous posons une petite main courante pour équiper le R8 tranquillement, en opposition. LB descend jusqu'au R4. Je le rejoins. Nous décrivons et analysons l'équipement mis en place pour la descente.

Il ne nous reste plus beaucoup de temps pour remonter dans les délais que nous nous étions imposés. Cependant, je poursuis dans la conduite forcée jusqu'au prochain P20 (par curiosité), pendant que LB commence à remonter. Je déséquipe en remontant et rejoins LB à la surface. L'orage est encore loin mais nous aurons le temps de savourer une bonne bière en rentrant :) 

JO

La Belle Louise, samedi 8 août 2020
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