Présents : Thierry V. ; Thomas L. ; Jean-Paul S.; Nanard
Rendez-vous sur place à 10 H pour le traditionnel café/croissants et beignets.
Première étape, éclater le bloc en travers de l'entrée; chose faite avec 1 paille.
Il est 11 H 00, Nanard arrive avec du retard (le réveil n'a pas sonné). On dirait que c'est la semaine des retards !
Finalement on vide la galerie à la verticale et en direction de la diaclase. Pendant que Thierry et Nanard se relaient pour extraire les cailloux , Thomas sort les seaux et Jean-Paul s'affaire à édifier un mur en courbe. Il poussera le vice à jointer les pierres à l'argile. Du coup, on lui a demandé de nous préparer des assises confortables, avec supports pour les gobelets et dossiers pour affiner le confort. Pari à tenir Jean-Paul !
En poursuivant notre creusement, on met au jour un vide en fond de diaclase avec une chute de pierres sur 1 m 50 environ. Le courant d'air est violent et on entend le ruisseau souterrain dans le fond à environ 5 ou 6 m au fond. On est sur le bon chemin.
On a la visite d'un chasseur qui vient voir notre chantier et nous informe d'un vide qui aurait été détecté à proximité lors des travaux de la déviation de Port sur Saône.
Thierry s'inquiète pour les blocs instables au dessus de notre tête ; quelques piquets d'acacias préparés à l'herminette par Jean-Paul seront installés pour sécuriser notre progression de la journée.
Il faudra prévoir des barres métalliques de renfort et monter un mur de soutènement le week-end prochain pour sécuriser le chantier. On va faire parler le béton !
On remonte pour casser la croûte vers 15 H , puis une petite visite est réalisée à la "perte de la Dent" à 200 m de là. La zone est assez impressionnante. Ce serait la perte principale et plus ancienne en amont de notre réseau. Elle pouvait se parcourir sur 70 m, mais actuellement elle est très embâclée par des troncs, de l'argile et des cailloux.
On reprend les activités après la visite de deux bûcherons, qui nous parlent de trous dans le secteur.
On commence à extraire à nouveaux quelques seaux, puis Jean-Paul et Thomas nous quittent.
Avec Thierry, on continue à gratter jusqu'à 20 H. On est descendu d'un mètre cinquante dans la journée. On perçoit deux diaclases qui se rejoignent et la continuation serait plutôt sur celle de gauche. A voir le week-end prochain. Il reste encore du travail.
Rendez-vous dimanche prochain à la perte à 10 H. Thierry dispo. Nanard non dispo. Il faudrait au moins être trois.
Nanard
Les autres photos ici
Présents : Thierry V. ; Jean-Marie J. ; Jean-Paul S. ; Nanard
Accès à la perte par le sentier aménagé par Jean-Paul (escaliers; rampes d'accès; pente inclinée pour les mobilités réduites; ...)
La chèvre confectionnée par Jean-marie, prend place au dessus du trou. On commence par creuser dans l'axe de la falaise et on avance rapidement, mais la paroi de gauche et le plafond paraissent instables. On se relaie : Thierry, Nanard puis Jean-Marie. Finalement Jean-Marie bute contre la paroi et perçoit un vide sur la gauche avec un courant d'air. On y retourne à tour de rôle pour visualiser le phénomène. Le courant d'air est présent et on entend un léger bruit de rivière au loin.
On est enfin soulagé, car on pensait creuser dans un colmatage complet.
Pendant nos opérations d'extraction, Jean-Paul s'affère à nettoyer le lit du ruisseau, aménager une terrasse pour la table de camping et finaliser quelques murets de soutènement pour nos gravats.
C'est l'heure du casse-croûte; puis Jean-Paul nous quitte.
De retour devant l'orifice, on constate que tout le plafond c'est éboulé. On décide donc d'attaquer le front de falaise depuis le dessus du trou afin de stabiliser l'ensemble et de descendre à la verticale depuis l'air libre. Une partie du trou creusé le matin sera rebouché pour descendre à la verticale contre la roche en place.
Jean-Paul ne va rien reconnaître.
Prochaine sortie dimanche pour éclater un gros bloc et poursuivre la descente. Prévus : Thierry; Nanard ...
Nanard
Les autres photos ici.
Compte rendu de l’exercice secours du SSF70, Samedi 15 février 2020 à la Baume de Gonvillars (Saulnot)
Présents : 14 personnes
Arnaud Mutuel, Thomas Fonquernie, Bernard Detouillon, JMarc Rias, Louis Bourque, Damien
Grandcolas, JMarie Josso, Thomas Lebon, Bruno Pernot, Yvan Thevenet, JLuc Kammerer, Thierry
Degret, Philippe Boulignat, Pascal Bresson, Clara Jeannin.
A noter la présence de Clara de l’EDS 70.
Le but de la journée était d’équiper les quelques difficultés rencontrées depuis l’entrée de la cavité
jusqu’au collecteur (jusqu’à la base de la seconde échelle) et d’effectuer la remontée d’une victime
en civière.
Rendez-vous à 10h au Moulin de la Baume, le café sera offert par Jean-Marc et Bernard en attendant
l’ensemble des participants.
Démonstration de Jean-Luc, sur l’utilisation d’un tube calibré sur un forêt béton pour percer à bonne longueur dans le but de mettre un spit. Tant qu’il faut continuer à percer, le tube est en rotation. Puis lorsque le tube s’arrête de tourner, le trou est à la bonne profondeur.
Les ateliers ont été répartis sur 4 équipes :
Entrée, 1ère échelle et pente après la 1ère échelle ;
Etroiture et ressaut avant la conduite forcée ;
Conduite forcée et toboggan ;
Pente avant la seconde échelle et seconde échelle.
Une fois tous les ateliers en place, la civière sera mise en route vers 13h30 et sera sortie de la cavité vers 14h45.
A noter :
Le décrochement d’un bloc au passage de la civière.
Une belle rupture d’amarrage sur un répartiteur : rien de tel pour prendre conscience de certains
impératifs d’équipement…
Les techniques mises en oeuvre :
Palans/mouflages/poulie de renvoi mobile (poulie largable)
Remarques :
Il faut privilégier au maximum les balanciers qui permettent d’utiliser la gravité et la masse
du contre-poids.
Pas plus d’une déviation ! sinon les frottements sont trop importants.
Ne pas hésiter à fragmenter les ateliers.
Lors des changements de direction, les amarrages doivent être irréprochables : même sur
une poulie largable.
Tester les ateliers avant le départ de la civière.
Points à améliorer :
Communication claire entre la civière et la traction
Déséquipement en totalité
Prévoir la remontée du matériel des ateliers du bas vers les ateliers du haut (poulies...)
Proposition de formations futures:
Point chaud/rappel théorique d’équipement/les termes techniques du SSF…
Participants : JPS, PB, TL, JMJ, TV, JLG
10 h/19 h
Début des travaux rapide, café-beignets avalés en vitesse, Pascal et JPaul ne restant que la matinée. Le premier boulot est d'éclater ce qui reste du gros bloc (suite aux travaux de la semaine dernière), puis de creuser dessous. Jean-Paul s'occupe d'aménager l'accès, pour descendre le talus glissant, secondé par la suite par JMarie. Le propriétaire du terrain vient nous rendre visite, on a tout loisir de continuer nos travaux, bien qu'il aie du mal à comprendre ce qui nous motive... Vers midi, Pascal nous quitte, suivi de peu, son escalier terminé, par JPaul. Repas au dessus de la perte, à l'abri du vent. Reprise des travaux difficile, au moment de la digestion... Je pars à la perte d'Abondance récupérer la table et les chaises, pour les prochaines séances. Les travaux continuent, mais un au fond (TV principalement), un qui tire et vide les seaux (TL principalement), et deux qui ne font pas grand chose... vers 17 h 30, j'abandonne le chantier.
JLG
Les autres images ici
Résurgence réseau de Senoncourt
Perte du ruisseau des Grands Bois à Hurecourt
Ruisseau des Grands Bois en crue
Trou intéressant, directement au dessus de la perte des Grands Bois.
Participants : du GSML : Arnaud M, Jean-Luc K ; du GSD : Mouloud K ; Des Spiteurs fous : Jean-Marc R ; du SCV : Thomas L, Théo M, Bernard D., Jean-Marie J, Jean-Luc G
10 h 30 - 17 h 30
Au départ, on devait faire cet exercice secours en extérieur (d'abord Tour du Château, puis carrières d'Echenoz la Méline), mais la météo en a décidé autrement. On se retrouve donc aux Cavottes, cavité qui s'y prête. Pendant qu'on se prépare, 2 spéléos alsaciens arrivent, puis deux minibus de Côte d'Or.
On se retrouve à la sortie de la diaclase Duret, certains étant passés par la diaclase, d'autres par la tyrolienne. Mise en place des exercices : Jean-Marc propose 3 ateliers : mise en place d'un équipement de progression "classique" et 2 ateliers (un par palier) d'installation de répartiteurs pour remonter un blessé du fond de la diaclase sous la tyrolienne. A 14 h, après avoir planté quelques spits, cassé le forêt du perfo, ..., tout est à peu près en place : pause casse-croûte et rappel sur l'installation des répartiteurs.
Ensuite, utilisation de ce qui a été installé, en remontant un spéléo, corde de traction accrochée sur son MAVC (on n'avait pas emmené la civière) : utilisation d'un contrepoids et d'un régulateur. La séance se termine avec une présentation par JLK et JMR des palans, installation et fonctionnement.
A la sortie, on arrive à se changer sans se faire mouiller, mais ça ne dure pas, grosse averse, et on se rend au gîte spéléo du GCPM pour le débriefing, la bière, ... au sec.
Merci à Arnaud pour l'organisation de la journée, à JMarc et Mouloud pour le coaching. Rendez-vous dans 15 jours à Villers sur Saulnot, pour une mise en pratique, avec la civière cette fois.
JLG
Exercice SSF 70 aux Cavottes 1 02 2020
Je rejoins les collègues pour un exercice évacuation aux Cavottes initialement prévu en carrière à Echenoz–la-Méline (70). Au vu de la météo pluvieuse la manip sera prévue aux Cavottes (ça m’arrange…), je suis sur place en leurs compagnie à 13h30…
Révision techniques de bases « répartiteur » avec les notions d’amarrages irréprochables (concrétions, arbres, spits...), angles à 120°, 45 ° ou à 90 ° nécessitant les ancrages..
Nœud de huit recommandé et adopté au SSF 70. Le nœud de plein poing appris, mais avec des précautions ….
Verrouillages du répartiteur possible avec nœud en 8 lorsqu’on a obtenu le bon réglage, utilisation dans certain cas..
Le SSF70 a repris le code de couleur à l’instar du 25 pour les NRC ( jaune) une bonne chose...
Réalisations de balancier au niveau de la salle du Chaos (non loin de la tyro en câble) sur de petits ateliers largement suffisant sur un effectif de 10 personnes. Apprentissage pour certains et perfectionnement pour d’autres .
Sur un balancier, ils ont installé un bloqueur afin de neutraliser le dispositif, j’ai fait remarquer que l’utilisation pro trac ou bloqueur n’est pas recommandé sur les balanciers ( proscrit ?!) hormis sur les balanciers sur tyro lorsque il y a un chariot prévu...
Nous avons fait 2 balanciers avec enchaînement. Pas de reprise ( traction) qu’il sera nécessaire de mettre en œuvre lorsqu’il y aura plus de personnel ..
Jean Marc explique l’utilisation de poulie-bloqueur et pro-traction utilisable au SSF 70 .
Conclusion : Bonne ambiance et révisions des techniques par tous ( y compris moi ! )
Points à conforter : les mises en place de balancier qui doivent être assimilées car très utilisées dans les puits. Le SSF 70 comme rappelé par Jean Marc susceptible de nous appeler en cas de secours. Les manips de balancier ainsi que le langage approprié (et uniquement celui là… !) pour la compréhension de tous (civière décollée, conversion, du mou, stop, contre poids largué, balancier verrouillé.
il faut absolument différencier les spits secours (ateliers..) des cordes de progression .
( cas des NRC qui reprennent un spit de progression, rare mais a éviter)
Donc prévoir le matos secours (cordes, amarrages, plaques, anneaux ,..) en suffisance pour les ateliers .. Verrouillage des balanciers par 2 mousquetons de part et d’autre du balancier.
Le frottement des NRC est proscrit donc prévoir un bon emplacement des balanciers
Merci pour l’invitation du SSF 70 et j’espère un exercice commun au mois de septembre !
Mouloud
Présents : Jean-Marie J. ; Thierry V. ; Thomas L. ; Nanard
Arrivée 10 H au parking du Breuillot. Après le rituel café/croiss.... , non !! c'est café/galette (le président tirera la fève), on part pour l'entrée du Breuillot.
Il avait été décidé de nettoyer les différentes entrées de trous en travaux avant de partir sur de nouveaux chantiers. Donc, on va faire place nette.
On pose et on fixe le cadre de la grille confectionné par Jean-Marie. Tout en place, on nivelle le terrain et on retire les cailloux. Le terrain sera rendu propre à son propriétaire pour la prochaine saison des foins. Tout est déménagé pour faire place nette.
Après un cassoulet bien mérité, on part rechercher le grillage et les piquets qui restaient à l'entrée de l'ancien réseau de Cerre les Noroy. Un voyage avec le 4x4 de Jean-marie et la remorque de Nanard sera nécessaire. Les ronces ayant tout envahi, Thierry a du se bagarrer avec.
Retour au parking pour rassembler le matériel, puis départ au Replan pour prévoir l'aménagement futur (raccourcir le grillage d'entrée et rajouter des piquets de consolidation). On laisse sur place les piquets pour le futur aménagement et on se dirige au TNNP, à 100 m de là, avec des tôles et le cadre de porte récupéré à Cerre, pour aménager l'entrée. Cadre métallique, tôles en travers et cailloux pour bloquer le tout sécuriseront l'entrée du puits. L'entrée se fera par la galerie inférieure que Thomas sécurise avec des palettes. On y retrouve d'ailleurs des provisions de bières (Thierry avait peur d'avoir soif). On devra retourner sur cette cavité pour finaliser la topo du puits et revoir la galerie de gauche recolmatée lors de nos travaux.
Chantier terminé. On rentre à la maison !
Une nouvelle sortie sera prévue au Breuillot pour finaliser la topo, revoir le siphon et la petite galerie suspendue.
Au Replan, on attend l'été pour voir si le niveau baisse et si une suite est possible.
Dimanche prochain, rendez-vous au gouffre du Bas des Ragots (rebouché) à 10H. Jean-Paul a rencontré le propriétaire qui viendra sur place pour localiser exactement l'entrée et nous informer des conditions du rebouchage (il semble qu'ils y ont mis plusieurs bennes de cailloux). En fonction des infos, on attaque les travaux ou non.
Donc certainement prospection dans le coin : Coq à Poil, ou autre (perte de Bougnon)...
Appeler Thierry pour plus d'infos ou rendez-vous au gouffre du Bas des ragots, route d'Amoncourt, 300 m après l'embranchement du chemin qui mène à la perte d'Abondance.
Nanard