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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 20:32

Gouffre des Fleurs Blanches : Thierry G, Geneviève, Jean-Marie, Thierry V, Jean-Luc, Mickaël, Nanard

Arrivée au parking de Font d’Urle, nous nous apprêtons après avoir mis les bières au congèl dans la neige. Dix minutes nous seront nécessaires pour localiser l’entrée et nous frayer un chemin à travers le boyau d’entrée.

Nous débouchons sur la salle du 15 août qui donne sur le premier P18. Nous commençons à mettre en œuvre le matériel photo pour illustrer la descente dans le puits déjà tout équipé.

Geneviève préfère rester dans la première salle, alors nous réalisons les quelques clichés sur la descente puis remontée de puits.

Une partie de l’équipe préfère remonter et finaliser la sortie avec les photos dans la salle du 15 août.

Thierry V et Nanard poursuivent la descente vers le réseau actif. Tous les puits sont équipés en double et même en triple pour le P32.

Le premier P25 débute par un passage étroit vertical qui se passe bien et on débouche aussitôt sur un beau puits. Un deuxième P25 fait suite au premier assez spacieux et quelque peu arrosé. Puis nous débouchons sur le P32 où en tête de puits, une bâche a été installée pour limiter les projections d’eau de la cascade. En bas du puits les embruns sont importants.

A la base du P35 nous poursuivons notre progression dans un méandre quelque peu étroit, puis débouchons sur un premier ressaut équipé d’une échelle faite de fer à béton. Après un second court méandre nous débouchons sur un nouveau ressaut de 4 mètres. Puis un nouveau méandre se dessine, mais après quelques virages serrés et étroits, nous décidons de rebrousser chemin d’autant plus qu’il nous reste quelques ressauts et surtout le méandre de l’os que nous imaginons encore plus serré d’après son appellation (Finalement François nous précisera que c’est uniquement suite à une os retrouvé pendu dans le méandre qu’il fut baptisé ainsi). Nous sommes à la cote -150 m.

La remontée s’enchaine sans difficulté, hormis la rupture du torse de Thierry en milieu de puits. Un petit bricolage et c’est reparti. Finalement les puits sont très bien équipés et la remontée en double évite de se refroidir lors des attentes sous les embruns.

Deux heures plus tard nous sommes sortis et retrouvons nos compères rouges comme des écrevisses après de bonnes bronzettes au soleil sur le parking tout en nous attendant. Le col est tellement fréquenté qu’ils n’ont pas arrêté de tailler des bavettes avec les cyclistes, collectionneurs de vieilles voitures et touristes…

Il était temps de ressortir, car des paquets de neige ont fondu et nos bières ont failli prendre un coup de chaud.

 

Lors de notre retour sur le gîte, nous réalisons une petite halte à la grotte du Bruidour : vaste porche d’où s’écoule la rivière du réseau du Bruidour (réseau que nous avons parcouru l’an passé et où nous avons subi la montée des eaux). Après une trentaine de mètres, l’accès est bloqué par une grille, afin de protéger le captage.

Encore une halte à Combe Laval pour profiter du paysage et nous rejoignons le « séchoir à noix ».

BD

 

Fleurs Blanches, vendredi 6 mai 2016
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