Participante : Véro
J’arrive au bout de la validité de mon brevet fédéral d’initiateur (5 ans) et c’est cette année 2023 que je dois me recycler (ou mettre à jour mes compétences d’encadrement, on le présente comme on veut).
Je pars donc à Vallon Pont d’Arc pour deux jours au CREPS et sa belle tour d’entrainement spéléo. Premier jour : rappel de toutes les techniques d’assurance par le haut, en boucle, sur corde tendue, décrochement etc. ben fallait vraiment une mise à niveau : assurance par le haut : je ne l’ai jamais fait, je dit au gus (souvent un ami cher : "tu lâches cette corde tu meurs, donc tu ne la lâches pas"). Ce n’est pas la BONNE technique me dit l’instructeur. Il faut mettre un mousqueton dans la tête de puits, avoir double longueur de corde pour la hauteur de puits, faire un noeud italien dans ledit mousqueton avec l’extrémité de la corde et accompagner le gus en lui donnant du mou pour que ça glisse dans son descendeur. C’est pas très waouh en sensation… mais bon c’est de la sécurité.
Mon binôme est Patrick Pelloux fringant garçon de 110 kg avec qui nous avons fait du canyonisme avec Florian Luciano un jour. pour le décrochement par un coup de chance extraordinaire je le redescends en moins de trois minutes, vraiment de la chance le réglage de la poignée du balancier était PILE où il fallait. Il va plus en baver pour moi. le différentiel de poids ne permet aucune improvisation ou passage en force, c’est de la pure technique ou de la chance.
Faire remonter un gus sur corde tendue en installant un poulie traction, j’ai pas réussi avec Patrick, il aurait fallu que je démulptiplie 4 ou 5 fois et j’avais pas assez de mousquetons de poulie bref, j’ai oublié.
En fin d’après midi on repotasse le projet fédéral et l’évolution de l’encadrement des jeunes dans la loi française appliquée à notre fédé.
Ça donne le document d’honorabilité que je vous ai envoyé, le registre des EPI saisi au moindre accident de cheville foulée par la maréchaussée (encore faut il en avoir un…) bref des trucs pour faire peur, je suis sortie épouvantée.
Le lendemain, sortie sur « les deux avens » qui comporte … trois avens à la sortie de Vallon Pont d’Arc. Il s’agit d’équiper une main courante suivi d’une tête de puits et d’assurer à la descente un cobaye. c’est Alain Morenas mon binôme. J’apprends qu’il fait pas mal d’expés, chouette. J’équipe, je mets ma tête de puits, et puis le blanc, le vide, je sais plus comment on fait jusqu’au mot magique de l’instructeur « nœud italien ». Oui !!! le petit machin que tu fais dans un moustif. Bon je fais descendre le gus il remonte, on échange, retour maison vite je n’en peux plus de rester dans la bise ! je suis recyclée pour 5 ans les amis ^^
Véro