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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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27 juin 2023 2 27 /06 /juin /2023 20:51
Participants : Bruno, ( +8 ami-es randonneurs)
TPST : 3 H 00

Au cours d'un périple tourisme en Toscane avec un groupe d'amis, nous avons choisi d'aller visiter la Grotta del Vento dans les alpes Apuanes, entre Carrare et Lucca. Le calcaire est une dolomie très  dure.

La température extérieure approche les 35°, tout le groupe est unanime pour se mettre au frais l'après midi. Personne ne va regretter de choisir l'option 3 heures sur un parcours de 2200m, sauf Antonio qui a fait l'erreur  de rester en tee-shirt...Nous avons eu la chance d'avoir une visite avec une guide bilingue, Anna. Les commentaires étaient d'un excellent niveau, avec énormément d'infos karst, historique exploration, formation des concrétions etc. L'inventeur et explorateur principal, Vittorio, était présent à l'entrée  vers le guichet. C'est l'œuvre de sa vie ( 82 ans). Le réseau ne fait actuellement que 4,6km.Le potentiel restant à découvrir est énorme. Ils ne sont pas adeptes des techniques désob que nous pratiquons. Des photos de la crue éclair de 1996 étaient affichées à l'accueil : un 10m/3 seconde qui remonte de l'actif 40 m plus bas en défonçant la porte blindée, et emporte toutes les voitures du parking...

Ci après copie de quelques infos glanées en ligne, à l'image de ce que nous avons entendu verbalement.

Située au cœur du parc des Alpes Apuanes, dans une zone non contaminée de grande valeur paysagère et géomorphologique, La Grotta del Vento possède plusieurs caractéristiques uniques. Parmi les grottes touristiques italiennes, elle est la plus complète d’un point de vue morphologique et évolutif, car ses itinéraires permettent l’observation directe de tous les aspects du karst profond tels que les tunnels vadoses fossiles ou parfois actifs, les canalisations phréatiques soumises à une immersion temporaire et les environnements définitivement abandonnés par l’eau dans lesquels une phase de concrétion intense est en cours, avec des formations calcaires de toutes sortes, toutes vivantes, lumineuses et riches en couleurs.

C’est le seul à offrir la possibilité de choisir entre trois itinéraires touristiques souterrains différents, dont l’un (3ème itinéraire) est le plus long d’Italie.

Ceux qui visitent la grotte pendant l’été, lorsque la porte blindée est ouverte, sont étonnés par la force du vent qui vient des entrailles de la montagne. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter car, dès que le guide ferme la porte, le courant cesse soudainement, et avec lui aussi la sensation de froid.

La température, dans les parties les plus intérieures, est pour toute l’année de +10,7 ° C, une valeur correspondant à la moyenne externe annuelle; Il y a deux entrées: la plus basse, l’entrée touristique actuelle, s’ouvre à 642 mètres d’altitude, la plus haute est située à plus de 1400 mètres d’altitude, de l’autre côté de la montagne.

Il y a donc une colonne d’air d’environ 800 mètres de haut, libre aux extrémités, qui pendant l’été est plus froide et plus lourde que l’air extérieur, puis tombe vers le bas provoquant un fort vent sortant à l’entrée inférieure, tandis que de la partie supérieure est aspiré de l’air relativement chaud qui, le long de la grotte, se refroidit, rendant la circulation continue. L’hiver se produit exactement le contraire: l’air intérieur, plus chaud que l’extérieur, est plus léger, de sorte qu’il monte, attirant l’air froid de la bouche inférieure qui, à l’intérieur de la grotte, se réchauffe, rendant la circulation continue vers le haut.

La vitesse du vent est directement proportionnelle à la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur; Lorsque les deux températures sont égales, tous les courants d’air cessent.

En visitant une cinquantaine de grottes touristiques, Vittorio avait remarqué que presque toutes avaient deux caractéristiques en commun : la plupart du temps horizontales, elles étaient toutes très riches en stalactites, stalagmites et moulages, généralement mortes, et les explications des guides n’étaient rien d’autre qu’une liste monotone de formes à identifier dans les différentes concrétions calcaires : « Vous voyez ? C’est la Tour de Pise »... « et c’est la Vierge à l’Enfant », « le château enchanté », « l’orgue » et ainsi de suite. Et les formes à identifier, souvent avec difficulté, étaient toujours plus ou moins les mêmes d’une grotte à l’autre. Informations très rares, et souvent inexactes, sur les aspects scientifiques des milieux souterrains.

Compte tenu de l’extraordinaire variété d’aspects, la Grotta del Vento représentait le meilleur imaginable pour présenter le karst profond dans son intégralité et dans sa réalité. Non seulement alors, des tunnels horizontaux pleins de stalactites, mais aussi des aspects que personne n’avait pris en considération auparavant, tels que les formes d’érosion, les conduits lissés par une circulation phréatique, la suggestion de puits verticaux, les couches sédimentaires comprises comme des chapitres d’une histoire qui dure des millions d’années. Autant d’éléments à expliquer en détail, à corréler de manière organique afin d’enflammer la curiosité des visiteurs envers toute une série de sujets scientifiques qui allaient bien au-delà d’une liste stérile de formes.

Le concept du chemin est également innovant: alors que dans les grottes horizontales habituelles, les passerelles ont été brisées en aplatissant les sols, dans la Grotta del Vento, les chemins, tous en béton antidérapant, ont des mesures essentielles : dans les sections coulissantes seulement 60 centimètres, pour minimiser l’impact visuel. Et ils ne sont en aucun cas camouflés, mais étant essentiels à la convivialité de la grotte ont été presque partout fabriqués afin de les distinguer clairement de la morphologie naturelle de l’environnement qui les entoure.

Bruno

Grotta del Vento- Fornovolasco-Toscane-Italie- Visite en touriste. lundi 26 juin 2023
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23 juin 2023 5 23 /06 /juin /2023 19:07
Participants : Bruno, Didier L.
10h15/14h45 TPST : 4 H 30

Didier descend en premier pour réceptionner et commencer à s'équiper. Pas facile de descendre les deux kits plongée directement par l'ancien puits. La gaine ventilation gêne pour la réception par la lucarne. Elle est déja difficile à atteindre en bas avec un talus très raide et glissant. Après une bonne suée et plusieurs remontées partielles de chaque  kit, ça passe. Je rejoins Didier avec mon sac matos, cordes et perfo.

Pendant qu'il s'équipe dans la bouillasse, un spit et deux lunules pour équiper le talus et la sortie du lac en corde à noeuds. Elle restera en place.
La mise à l'eau est fastidieuse, il faut le retenir sur la berge pour qu'il ne glisse pas dans le lac. Le fil d'ariane est fixé sous l'amarrage corde.
Il s'oriente à droite vers le conduit supposé, mais repart immédiatment dans l'axe au bout du lac. Il ressort peu après.
En fait, c'est bouché partout, aucun départ. On devrait voir les talus d'argile sur les photos de la gopro.
IL resterait éventuellement à gauche sous la lame, mais c'est troublé et rien de vu avant. Mystère. Ou va l'eau? L'hypothèse d'un glissement du talus qui aurait tout obstrué semble improbablae, aucune trace sous l'eau. Une micro diaclase dans la paroi, ou un  écoulement entre la paroi et le talus à droite? On a quand même une galerie de 3 m  x 0,80 qui arrive là...Pas de suite, c'est bizarre. On sondera quand même à gauche la prochaine fois, avec perche et gopro.
La corde offre une sortie facile. Un peu déçus tout de même.

Pendant que Didier se déconditionne, je file poser une autre corde en haut du rétrécissement. (un spit). on va en profiter pour aller pousser "l'amont".

C'est sport pour me rejoindre, Didier est en néo +cagoule qui serre bien, un casque très lourd avec ses lumières, et un baudrier qui le fait bien "chier" dans le passage resserré.
La corde est utile à nouveau pour se tracter dans la montée glissante en laissant le baudrier derrière. On le récupère et c'est nettoyage partiel dans un petit  bassin qui fait suite.

Au "balcon", deux spits en plafond et c'est la descente vers l'inconnu.

Le ressaut est moins raide qu'aperçu, il y a pas mal de prises  à mi-pente. Atterrissage sur un talus d'argile pour changer, et surprise à gauche !
Un gros siphon entre des parois propres et bien corrodées fait suite dans le prolongement du talus. Largeur 2 m , profondeur 3 m environ.
Didier rejoint et sonde avec son casque. ça continue gros et sans obstacle visible.
Au dessus, les parois se referment à une dizaine de mètres, sans suite.
De l'autre coté, pareil en hauteur apparement. Mais il faudra monter vérifier avec une corde depuis le haut en main courante.
Intéressant pour le plongeur, Didier est partant pour revenir. Un troisième sera nécéssaire pour aider au portage.
Les cordes sont laissées en place. On visite vite fait les salles au retour, c'est quand même gros, mais marron partout. Peut être un départ à voir dans la première salle, mais c'est très surplombant en bas, pas facile sans échelle.
Didier fait remarquer que nous sommes dans une zone avec des cheminées d'équilibre, ce n'est pas le drain principal. Le gros siphon du fond est peut être la clé d'accès?

Remontée avec le kit matos. Puis traction en deux fois des kits plongée par le puits, avec la corde démontée la dernière fois. Plus facile à monter qu'à descendre, ça coince moins et le bloqueur est parfait.

Didier remonte et on ramène tout aux voitures.
A quand la topo ? Ce serait bien utile maintenant. Faudra un vrai carnet topo, ça va être sport.
Merci à Didier pour son aide à l'exploration. Et on remet ça dès que possible.
Légendes des photos en ligne après parution. Et autres photos de Didier à suivre.

Bruno

Gouffre du Breuilot 1  exploration, plongée jeudi 22 juin 2023
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22 juin 2023 4 22 /06 /juin /2023 08:27

participants: Jean-Marie , Thierry V.     

 Élargissement avec quelques pailles du passage étroit entre le premier puits et le ressaut qui lui fait suite. Les blocs en équilibre au sommet du dernier puits sont réduits en poudre. Beaucoup de remblais à sortir du puits terminal pour entrevoir la suite du gouffre. La première  partie  de la cavité est maintenant largement aménagée pour sortir facilement  les  gravats . 2 spits sont plantés un mètre au dessus de l' amarrage du premier puits pour installer une poulie . 6 personnes pour ressortir un seau directement du fond sinon 3 personnes mini avec dépôt des remblais sur les paliers précédemment purgés . On devrait en savoir plus à la prochaine sortie. Encore une quinzaine de mètres de potentiel vertical avant de recouper une éventuelle circulation d'eau. Courant d air toujours présent. 

TV

Gouffre du Bois Brûlé, travaux, dimanche 18 juin 2023   
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18 juin 2023 7 18 /06 /juin /2023 17:21

Participants : Véro Garret et Damien Grandcolas.

Départ de Vaufrey (25) pour une balade ayant comme objectif de monter jusqu’à la grotte de Réclère en Suisse. Repérage de la source de Ronde Fontaine entre Vaufrey et Montjoie-le-Château. Recherche sans succès du gouffre Christophe (entrée étroite menant à une succession de puits jusqu’à – 46m) situé à proximité du sentier qui nous emmène vers la frontière. Arrivée à la grotte de Réclère ; celle-ci est une grotte aménagée située dans un « préhisto-parc » avec entrée payante (15 francs suisses) pour l’ensemble. Aujourd’hui, nous n’avons pas envie de faire du spéléo-tourisme et encore moins de voir des dinosaures en plastique. Après une pose casse-croute, nous reprenons notre chemin le long de la frontière pour prospecter les parois rocheuses entre la ferme de Montavon et celle de La Vaux (toujours en Suisse). Je repère quelques abris sous roche et les deux ouvertures de la diaclase de la Vallée des Bois. Cette diaclase étroite d’environ une cinquantaine de mètres sur un hauteur de vingt mètres se termine par un éboulis. Juste après la ferme de La Vaux, je tombe sur une petite cavité ; peut-être la grotte de La Vaux déjà répertoriée ! Retour à Vaudrey, un petit tour d’environ 5h bien sympa le long des falaises délimitant France et Suisse. Par la suite, une petite virée à St Ursanne, très beau bourg de Suisse où nous montons jusqu’à la grotte de l’Ermitage qui est une petite cavité aménagée en chapelle avec une statue du moine St Ursanne méditant couché ! Une lucarne permet une belle vue sur la ville.

De retour en France, arrêt à Chamesol pour aller faire un tour dans les mines de fer. Je trouve facilement l’entrée à l’orée d’un bois et visite l’ensemble des différentes galeries. Le sol est jonché de vieilles gamelles métalliques, d’ossements d’animaux dont pas mal de crânes et d’innombrables traces de pattes et excréments de différentes bêtes qui semblent beaucoup fréquenter les galeries de cette mine. Ces mines de fer ont été exploitées au 18ème et 19ème siècle. Pas de topographie existante !

Damien

Mine de fer – Chamesol – 25 et balade karstique de Montjoie-le-Château (Doubs) à la grotte de Réclère, vendredi 16 juin 2023. (Suisse).
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18 juin 2023 7 18 /06 /juin /2023 09:37

Participant : Nanard

Ayant ouvert le passage à l'accès de la grotte du Bois Brûlé, ce mardi 3 juin, lors de notre sortie avec Denis et le géologue, je décide plutôt que de rejoindre Bruno à Conflandey, d'aller vérifier la base du puits. Ceci afin de savoir si une suite est envisageable et s'il est préférable de poursuivre nos travaux dans le gouffre en face de la route plutôt que d'entreprendre des travaux dans cette grotte.

Après avoir eu quelques déboires avec le tamponnoir et des spits, j'équipe le puits. Arrivé en bas, la base du puits (5 m x 1.5 m), je sonde rapidement 2 diaclases dans son prolongement. La première semble totalement impénétrable, mais vue sur 3 à 4 mètres; la seconde à l'opposé présente un recran de 2 mètres environ, mais nécessite un élargissement. A revoir, mais peu envisageable dans l'immédiat.

A mi puits, perpendiculairement à la route, une galerie bien érodée de 80 cm de haut (ancienne arrivée d'eau), vient le recouper.

Quelques racines à fleur de paroi descendent jusqu'à la base du puits.

Totalement du développement 10 m de première pour cette cavité.

Je ressors, il est 13 H 45. J'ai pas vu le temps passé. Bruno s'inquiète car nous avions rendez-vous à 13 h 30 pour la première au Breuillot 1.

Du coup, je repars aussitôt direction Vallerois le Bois rejoindre Bruno pour le Breuillot1.

Nanard

Grotte du Bois Brûlé (déviation de Port sur Saône), explo, vendredu 16 juin 2023
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17 juin 2023 6 17 /06 /juin /2023 09:16
Participants : Bruno, Nanard
14h30/17h30 TPST : 3 H

Une centaine de mètres de première au Breuillot 1! Et c'est loin d'être fini.

A la descente, on place une corde propre de 40 m pour pouvoir retirer celle en place en remontant. C'est infâme.

Arrivés au lac, c'est surprenant, le niveau est remonté de 20cm. Pas de pluie depuis la dernière fois, est-ce le début de la vidange du petit bassin amont dans lequel j'avais un peu creusé le seuil ? Etonnant que le niveau ne soit pas redescendu ensuite...Et donc 20 cm d'eau en  plus dans le début de la galerie. ça passe mais on se mouille d'entrée jusqu'à la ceinture en avançant à quatre pattes sur les premiers mètres.
Comme la galerie monte légèrement, c'est "sec"  ensuite jusqu'au seuil. On surcreuse avec un outil, tout en surveillant le niveau derrière nous. Nanard annonce qu'il est très vite monté de 2 cm en quelques minutes. Barrage d'argile pour stopper l'écoulement de l'eau, priorité à la première. Heureusement, aucun apport de la galerie amont. Les vannes seront franchement réouvertes au retour.
Seconde baignade, sur environ 10 m cette fois. Sans franchement mouiller le haut du corps et c'est pas froid. Peu après, le conduit bas se divise en deux. A gauche, 0,50 x 0,50 et impénétrable au bout de 10 mètres. A droite, la galerie monte franchement avec un rétrécissement juste avant de sortir dans une belle galerie type conduite forcée d'environ 2x2 ! Mais Nanard n'arrive pas à franchir le rétrécissement, le sol est hyper glissant et sans prises. Obligé de repasser  derrière lui pour faire des calages d'appuis pieds derrière. On estime être montés de 6 m de sol à sol de galerie. A droite, un vide conséquent nous attire. Deux "grandes" salles d'environ 8x6 se succèdent, plafonds bien hauts à 6-7 m avec des cheminées. Dans le creux au bas de la seconde, un petit puit de 4 -5 m, étroit mais franchi, redonne dans la galerie basse.
Plus on avance, plus ça grossit, on ne s'y attendait pas vraiment.
La galerie amorce un bon virage à gauche après une courte descente. Et là, grosse surprise, on arrive en balcon au dessus d'un "canyon" très corrodé avec plan d'eau visible en bas.
ça résonne fort, mais un ressaut quasi vertical de 5 m nous bloque. Il faudrait une échelle et deux spits au plafond. A droite, soit un amont fossile, soit bouché, on ne voit pas. A gauche, ça "barre" et le plafond n'est pas visible depuis notre position. Une dizaine de mètres de haut semble t-il, mais largeur en bas 1 mètre seulement.
Retour avec quelques photos d'explo, désolé, la qualité est médiocre sans phares.( légende après mise en ligne)+ croquis post explo.
Aucune concrétion, mais quelques beaux profils de galerie. De l'argile à profusion, on voit que c'est noyé le plus souvent. Pas étonnant que l'eau remonte parfois de 30 m pour jaillir dans le champ !

A la sortie, Thierry V nous attendait pour avoir le scoop de notre explo. Et partager une bière, bien entendu.

On partage également nos idées: vu la direction estimée, la galerie ne partirait pas vers le Breuillot 2, mais en direction de la branche de Cerre.
Le Breuillot 2 jonctionne t-il plus en aval avec l'aval du Breuillot 1? Ou bien le lac du Breuillot 1 est -il l'amont du Breuillot 2 ?? Le "petit canyon" rejoint-il le collecteur de cette branche, que l'on cherche depuis longtemps à atteindre?
La galerie explorée aujourd'hui, un amont ou un aval? C'est tellement tordu que l'hypothèse est émise.

A l'évidence, les deux branches du réseau se rejoignent dans le secteur:

-Branche perte de Borey-Pinard+Crevat-Montépnou-Wicky-Breuillot 2
-Branche réseau de Cerre-Sédéra- TNNP- Replan-Breuillot 1.
Mais beaucoup de galeries sont sous l'eau, il y a encore beaucoup de boulot pour les plongeurs.
Dimanche, travaux à la 19, contacter Thierry.
Bruno.
Gouffre du Breuilot 1  exploration, vendredi 16 juin 2023
Gouffre du Breuilot 1  exploration, vendredi 16 juin 2023
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16 juin 2023 5 16 /06 /juin /2023 20:49

Bon, ça n'a pas grand chose à voir avec la spéléo, mais quand même ça se passe sous terre, et il est question de vin, ce qui ne laisse pas le spéléo moyen indifférent, alors, ...

Participants : Joceline et JLG
Tpst 2 h

Profitant de notre séjour en Bretagne, arrêt en Touraine , à Bourré (ça ne s'invente pas !) pour continuer l'acclimatation souterraine de Joceline (après le tunnel pédestre de 700 m des gorges du Verdon et le gouffre de Padirac) dans une cave troglodyte. C'est une ancienne carrière de tuffeau, reconvertie en champignonnière qui a cessé ces activités dans les années 50 et est maintenant reconvertie en cave. 3 niveau, 35 km de galerie, - 58 m... La visite se fait torche à la main pour une partie, pour explorer des galeries décorées avec originalité et humour par un des propriétaires (voir photos). La charmante guide nous donne des infos, principalement sur la carrière et le travail effectué par les ouvriers.

Avant de sortir, une dégustation est proposée, bien appréciée des participants. Joceline a bien supportée la visite , un peu souffert dans les parties noires avec torches, mais elle sera bientôt mûre je pense pour faire une bonne spéléo.

JLG

Bourré, cave troglodyte, jeudi 15 juin 2023
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13 juin 2023 2 13 /06 /juin /2023 21:48

Participants : Denis M., Michel Cuney (géologue), Joël, Jean-Luc G., Nanard

9 H 30 - 11 H 45

La matinée était prévue avec Denis Morin et Michel Cuney pour étudier une zone située les falaises de la déviation de Port sur Saône. Une zone où des remontées de gaz sulfureux auraient pu modifier la structure de la roche en place. Bref, les spécialistes nous ferons un  compte rendu clair et précis. 

Pendant quelques temps nous échangeons avec Michel qui nous donne quelques explications sur les mouvements des failles en présence et autres données. Quelques échantillons de roche sont rapportés pour analyse.

Puis pendant leurs poursuites d'investigation, on en profite avec Jean-Luc et Joël pour aller sur l'autre côté de la déviation et essayer de poursuivre les travaux sur la grotte du Bois Brûlé.

Cette fois équipé d'une tenue adéquate et du matériel, je vide le talus d'argile qui bloquait le passage; je réussis à me faufiler derrière le passage étroit et descends un petit ressaut de 1 m. Finalement je suis devant une grande diaclase recoupée par un puits de 5 à 6 m de profondeur dont la base est pleine d'argile. L'orifice fait 3 mètres de long pour 0.80 à 1 m de large. Les parois bien érodées sont propres.

Pour descendre il faudra spiter et équiper le puits. A voir prochainement ce qu'il y a au fond.

N'ayant pas de matériel adapté, nous repartons rejoindre nos collègues qui ont fini leurs premières analyses.

Nanard

Déviation de Port sur Saône, sortie terrain géologie t travaux grotte du Bois Brûlé, mardi 13 juin 2023
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12 juin 2023 1 12 /06 /juin /2023 22:19

Participants : Sarah, TV, JMJ

Vidange de la base du premier puits et du ressaut qui lui fait suite. Calibrage confortable de l'entrée du puits terminal pour ressortir les remblais accumulés au fond de ce dernier.

TV

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9 juin 2023 5 09 /06 /juin /2023 15:25
Participants : Bruno, JMJ

13h30/15h TPST : 1 H 30

Première au Breuillot 1!

L'an dernier, après la découverte d'une galerie latérale noyée sous le niveau du lac initial, nous avions ouvert une tranchée dans le talus d'argile pour la désamorcer.
Insuffisant, le talus étant mouvant sur plusieurs mètres de largeur, un tuyau de 150 mm avait été posé pour assurer la continuité de la vidange de la galerie.
Et, il fallait que le niveau du lac baisse suffisamment pour un écoulement naturel par gravité.
Mais, personne n'était allé voir le résultat.
La sécheresse précoce est bien pire sous terre, on observe bien dans la plupart des réseaux qu'il n'y a pas eu de recharge hivernale. Ni apport suffisant récent pour assurer un débit minimum.
Le niveau du lac est plus bas de 70 cm par rapport au plus bas vu lors de toutes nos visites. C'est pile la hauteur de la galerie noyée! Surprise en arrivant, c'est vide!
Il reste une grosse flaque dont le niveau affleure l'entrée du tuyau qui ne s'est pas bouché. Le niveau du sol est au niveau du lac...
Et c'est propre, contrairement au "merdier" dans les puits. Largeur 3 m de moyenne minimum, hauteur 70 cm minimum. A quatre pattes sur un peu de graviers, aucun obstacle tout droit.
J'avance d'une vingtaine de mètres en solo, JMJ est resté en sécurité au dessus, merci.
Tous les 5-6 m, de grandes diaclases perpendiculaires permettent d'être debout. Elles montent à 3-4 m de hauteur. La roche est orange jaunâtre avec des grains noirs de fer(?).
Un petit seuil argileux de 10/15 cm donne le signal d'arrêt. Il faut se mouiller pour continuer. ça continue toujours tout droit et on voit du plus gros une dizaine de mètre au bout du petit bassin.
Aucun signe de Co2, l'ouverture de la galerie et des volumes a probablement joué. Alors, attendons les copains pour la suite.
Remontée un peu laborieuse, ça patine souvent, et le pantin bloqué par l'argile ne sert à rien.

Dans la foulée, un coup de poker est envisageable au Breuillot 2. Le siphon aval, qui est probablement le drain correspondant à la galerie découverte au Breuillot 1, est -il lui aussi désamorcé?

Un aller retour en 30 minutes, avec traversée du lac sur les berges ( mouillé jusqu'à la ceinture), ne donne rien. Niveau stagnant identique avec pellicule d'argile, signe que ça ne bouge pas. IL est possible que d'autres seuils interdisent la baisse.
Le niveau du lac semble identique, il serait donc isolé des fluctuations hydrauliques de la zone.
En ligne droite, il y a 200 m pour relier les deux trous, ce serait une nouvelle jonction sur cet énorme réseau très en amont du frais puits !
Quelques photos du lac au Breuillot 1 ( avec le départ aval siphon vierge à droite), une du tuyau amont et une de la galerie, vers le terminus du jour.

Bruno

Gouffre du Breuilot 1 et Breuilot 2, exploration, jeudi 8 juin 2023
Gouffre du Breuilot 1 et Breuilot 2, exploration, jeudi 8 juin 2023
Gouffre du Breuilot 1 et Breuilot 2, exploration, jeudi 8 juin 2023
Gouffre du Breuilot 1 et Breuilot 2, exploration, jeudi 8 juin 2023
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