Participants : Tiphaine et Louis, Nanard, Bruno, Thomas, Thierry V, JMarie, JLuc
TPST : 3 h
Pendant que les derniers (ceux qui logeaient au gîte) finissent de déjeuner, on part avec Tiphaine et Louis récupérer le sac à dos que j’ai laissé la veille au soir au bar en bas de la via de Liaucous (avec mes papiers, ma carte bancaire, …, ce qui m’a valu quelques moments d’angoisse avant que le patron du bar me dise l’avoir trouvé et mis de côté). On s’arrête au parking en bas du cirque de St Marcelin pour les attendre. On y laisse 2 voitures, et on monte les 8 dans les 2 autres autos jusqu’au parking de l’aven de la Peyrine, sur le causse de Sauveterre, qu’on atteint sans se tromper de piste. Vue magnifique sur les gorges du Tarn.
Marche d’approche de quelques minutes. Louis équipe, tout le monde suit dans le réseau classique, le nouveau réseau étant beaucoup plus étroit. P15, P8, escalade de 7 m, et puits terminal de 21 m, avec main courante sur AN pour aller jusqu’à la tête de puits Très joli trou, bien concrétionné, surtout la salle au-dessus de l’escalade avant le puits final. Séance photos en cours de descente, à travers les lucarnes et au fond. Remontée sans problème après dégustation de bières descendues par Bruno. Nanard déséquipe. Rencontre avec des randonneurs à chevaux puis sans chevaux à l’entrée de l’aven. Retour aux voitures pour le casse-croûte.
JLG
Cette via présente un dénivelé de 230 m pour une longueur totale de 1000 m. Le point de départ se situe à 500 m et l’arrivée à 730 m. deux parcours sont proposés : un Bleu annoncé comme Peu difficile et un Rouge comme Extrêmement difficile.
Les deux parcours sont parfois communs, puis se séparent et se rejoignent plusieurs fois, ce qui permet de la pratiquer en deux groupes de niveaux, tout en profitant pleinement de l’ambiance de groupe.
Le parcours de 1 100 m est composé d’une passerelle, de 9 ponts de singe et népalais, d’un passage dans une grotte, ainsi que d’une tyrolienne de 80 m.
Rendez-vous le jeudi 10 mai 2018 au village de Liaucous sur le Parking de la Via Ferrata vers 12 H.
Bruno, Jean-Marie et Nanard qui covoiturent arrivent à 12 H comme prévu et retrouvent Thomas , ainsi que Jean-Luc et Chantal arrivés sur place la veille en camping-car. Nous attendons notre président qui se fera attendre jusqu’à 14 H. Nous profiterons du camping-car pour déjeuner à l’abri du vent. Louis et Thifaine, présents dans le secteur doivent se joindre à nous.
A 14 H 30, comme prévu, nous nous équipons au parking afin d’entreprendre la marche d’approche de 15 min nous permet d’arriver au pied de la Via, située sur les Causses de Sauveterre, au milieu d’un énorme chaos de rochers ruiniformes. Nous cheminons à travers les pins dévastés par d'envahissantes chenilles processionnaires.
Toute l’équipe s’engage sur la Via jusqu’au moment où les deux parcours se divisent. Alors que Thomas, Jean-Luc, Chantal, Thierry et Jean-Marie poursuivent le parcours Bleu, Bruno et Nanard s’engagent dans la rouge qui commence par une paroi déversante, mais sans présenter de grosses difficultés. A son sommet, on arrive au Pont du Babouin (pont de singe) que l’on franchira avant de retrouver le reste de l’équipe. En partie commune, on franchira un pont népalais puis un mini pont de singe (le ponton du Titi) avant d’arriver sur une grotte remontante.
A sa sortie, les deux parcours se divisent à nouveau. Des panneaux sont présents pour rappeler que la Rouge est très engagée (en fait, il n’y a qu’un ou deux passages courts en dévers où il faudra tirer sur les bras et quelques passages très aériens). Après une ascension déversante, on rejoint un pont de singe (le pont du Gorille) , puis nous arrivons sous la Poire. Le parcours horizontal sera aisé jusqu’au moment où il faudra contourner la Poire par une traversée déversante dotée d’un très court pont de singe aérien. Après une escalade très aérienne et déversante, nous retrouvons le groupe après une désescalade.
Louis et Thifaine, nous rejoignent à ce moment .
Nous franchissons collectivement un nouveau pont de singe (le pont du Macaque), puis la passerelle du Rouze, qui marquera la fin du parcours commun. Nous nous engageons dans la Rouge avec Louis et Thifaine, dans une paroi légèrement déversante et équipée de plusieurs pont de singe dont le Pont du Bonobo.
L’accès nous permet de déboucher sur la belle corniche des Causses du Sauveterre, d’où l’on domine toute la vallée, le village de Liaucous ainsi que le Tarn. On perçoit des vautours qui planent dans les airs au-dessus des Causses.
Nous terminerons collectivement par la tyrolienne de 80 m, avant de rejoindre le village de Liaucous par le sentier de retour, après 45min de descente.
Une bonne bière au café du coin et direction le Gîte à Millau pour prendre possession de notre hébergement.
Nanard
Participants : Tiphaine et Louis (les 10 et 11 mai), Nanard, Bruno, Thomas, Thierry V, JMarie, JLuc
9 h : Chantal et moi sommes sur place, jeudi 10 mai, sur le parking de la via avec le camping-car. On a bien fait d’arriver tôt, le parking n’est pas énorme, et avec ce jour férié, il se remplit rapidement. En attendant les copains, on part randonner sur le causse, jusqu’au roc des Agudes. Retour au camping-car à midi. Le temps frais et le vent font qu’on se met à table dans le camping-car. Thomas arrive à midi 5 et nous rejoint au chaud. On commence à peine à manger quand Bruno, JMarie et Nanard arrivent. Tout le monde déjeune dans le camping-car en attendant le président, qui arrive à 14 h. Départ pour la via (voir CR de Nanard).
A 18 h 30, départ pour le gîte (bof, gîte motards, pas prévu pour des spéléos, pas de lieu de stockage ou de séchage, pas très original, beaucoup moins bien que ceux des années précédentes, dans un quartier résidentiel, bouffe de bonne qualité mais pas très copieuse). Tout le monde s’installe, Nanard et JMarie ensemble dans une chambre spéciale ronfleurs, et les 3 autres dans une autre. Tiphaine et Louis dormiront dans le fourgon de Louis sur le parking du gîte et Chantal et moi dans le camping-car. Repas en commun le soir (saucisses grillées au barbecue et aligot), pendant lequel on décide du programme du lendemain : aven de la Peyrine (voir mon CR) et ravin de St Marcelin (voir CR de Thomas). Après le repas, préparation du matos pour le lendemain, et au lit, après une petite gnôle prise dans la chambre des 3.
Vendredi 11 mai. Retour assez tardif au gîte, la navette de voitures ayant pris pas mal de temps, plus les 30 min de retour sur Millau. Au cours du repas, on se met d’accord sur la sortie du lendemain : ce sera la grotte des Cabanes de St Paul des Fonds, ancienne cave à roquefort abandonnée, au fond de laquelle s’ouvre la cavité naturelle. Pas vraiment besoin de matos collectif, juste des mains courantes (équipées) et un R7 (peut-être à équiper). Au lit, après la gnôle rituelle …
Samedi 12 mai, on se dit au revoir sur le parking du gîte avec Tiphaine et Louis, qui vont faire une autre cavité. On part à St Paul, en passant par Roquefort où on laisse le camping-car avec Chantal, qui ira y visiter une cave à roquefort. On cherche désespérément du pain, mais pas de boulangerie à Roquefort (il en faut pourtant pour manger ce fromage) et celle qu’on trouve en retournant jusqu’au carrefour précédent est fermée le samedi ! Ce sera donc sans pain. (voir CR de Bruno)
Retour au gîte assez tôt, après la traditionnelle BST (bière de sortie de trou) sur le parking après s’être changé, sous une petite pluie qui forcit peu à peu. Pour le lendemain, vu la météo bien pourrie, on décide d’aller visiter la grotte aménagée d’Argilan, à Meyrues. Une p’tite gnôle, et au lit.
Dimanche 13 mai. On essaie de se dépêcher pour attraper la visite de 10 h 30, mais les conditions météos et les routes de là-bas ne nous permettent pas d’arriver à l’heure. A Meyrues, tout est blanc, température 1°. Dire que vendredi, on était en short et tee-shirt dans le ravin de St Marcellin. Ce sera donc la visite de 11 h 30. On en profite pour faire nos emplettes dans la boutique, de boire un café et de discuter spéléo avec la personne de l’entrée. Tout le monde est de la visite même Nany, que le fait d’être sous terre ne perturbe pas. Très joli trou, très grande salle, super concrétionnée, éclairage au top, … ça vaut le coup d’être vu. A la sortie, on pique-nique rapidement (vu la température qui n’a pas évolué, le vent et la neige qui tombe par moment) sous le préau à côté de l’accueil. Après un bon café histoire de se réchauffer un peu, dispersion de la manifestation et retour vers Vesoul pour la plupart, et départ vers les Alpes pour Chantal et moi.
JLG
Participants : de la CPEPESC : Arnaud Lacoste, Florent Billard ; du SCV : JLG
TPST : 2 h
Arnaud Lacoste m'avait invité à participer à un comptage de chauve-souris dans le cadre de la gestion de la RNR (Réserve Naturelle Régionale). On se retrouve donc les 3, à 9 h, pour aller effectuer ce comptage dans la grotte de la Baume Noire de Fretigney, dont l'accès est interdit toute l'année.
Le comptage commence dans la première salle. Florent passe le premier et installe la corde de descente. On se retrouve dans la deuxième salle. Je suis content de retrouver cette cavité dans laquelle je n'étais pas venu depuis bien des années... Du temps des échelles fixes, j'y avais même emmené mon père, ma belle-mère, et des copains. Mes souvenirs étaient quand même assez flous, je me rappelais de l’exiguïté de la chatière verticale d'accès au petit puits, mais pas à ce point-là, ni de la hauteur de la cavité. Pas facile de voir les chauve-souris au plafond, même avec les lampes puissantes et les jumelles emportées par Arnaud et Florent.
Pour la sortie, j'équipe en corde la descente et je déséquipe le total.
De retour au voitures, autour du pique-nique, Florent et Arnaud font le compte des chauve-souris : 120 minioptères de Schreibers plus quelques individus d'autres espèces : grand murin, barbastelle, sérotine ...
JLG
Présents : Thierry V., Jean-Marie J. , Nanard
Temps passé sur place : 9 H
Après les mêmes rituels que l'on n'évoquera plus, on poursuit la désobstruction sans réellement savoir où creuser. On suit la paroi, on trouve des zones terreuses, puis des zones de vides dans l'éboulis. Finalement en fin de journée, nous décelons une zone de cailloux biens lavés à l'aplomb de la grosse diaclase, sous l'éperon de droite. Il va falloir étayer, car nous sommes bas et tout le talus déboulis devient instable. Thierry, en vacances cette semaine, devrait procéder au brochage et à l'étayage de la zone instable.
Lors de nos travaux, un autosecours a été nécessaire : nous avons pu extraire notre ami "le loir" enfoui, bien au chaud au fond de l'éboulis, dans une zone terreuse. Il a échappé de justesse aux coups de barre à mines. Une bonne demi-heure lui a été nécessaire pour se réveiller avant de partir se replanquer dans une zone moins dangereuse (on aurait cru Jean-Marie dans sa face de réveil).
Nanard