Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
  • Contact

Recherche

Pages

Liens

20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 15:06
Malgré les dernières pluies, une vasque de 2 m plus haut que l’étiage, peu engageante et trouble samedi 19 mai 2018 je m’immerge dans le Frais Puits.
J’ai mes 2 nouveaux recycleurs ventraux RS5mccr  et mon nouveau scooter. C’est la première fois que je plonge dans ce réseau avec ce type de matériel et je sais que la difficulté de «pilotage » de ces appareils va être augmentée dans ces eaux si particulières ou chaque coup de palme peut réduire à néant la visibilité. La différence avec mes anciens recycleurs c’est que je dois lire sur les ordinateurs au poignet la proportion du mélange que je respire et rectifier si besoin en appuyant sur une vanne pour injecter de l’O2 ou du diluant (air). Heureusement en cas de forte turbidité une alarme vibrante prévient le plongeur sinon un mauvais mélange pourrait rapidement être fatal.
L’entrée qui était partiellement obstruée suite à un affaissement du terrain à été complètement dégagée par les crues de cet hiver. Passés les 10 premiers mètres d’eau couleur chocolat dûe à la préparation dans vasque, la suite s’éclaircit. J’arrive à 40 m de l’entrée à la première bifurcation, les fils d’Ariane sont en bonne état ainsi que les 3 plaquettes d’indication: « amont petite rivière », « vers aval et amont grande rivière » « sortie ».
Je prends à droite en direction « aval et amont grande rivière », j’arrive rapidement à la deuxième bifurcation à 170 m, mon nouveau scooter est une merveille de technologie, plus petit donc plus maniable, plus d’autonomie et plus puissant. Je prends encore à droite dans la galerie de jonction, là fini la belle visibilité car l’eau qui arrive de la grande rivière est toujours laiteuse et aujourd’hui encore plus suite aux dernières pluies. Je ne vois gère plus loin que le bout de mon scooter et sur ses 6 vitesses je n’utilise plus que la première ou deuxième.
Cette galerie de 150 m de longueur est particulière car elle a été creusée récemment du moins à l’échelle géologique. Elle a permis à la grande rivière de rejoindre la petite le jour où la grotte de Champdamoy, résurgence historique ou préhistorique de la grande rivière, s’est effondrée trouvant ainsi un nouveau parcours bien trop étroit pour elle, provoquant ensuite la formation du trou du Frais Puits qui sert encore aujourd’hui de trop plein au réseau. J’arrive à 330 m au dernier croisement de galeries.
Les fils d’Ariane et plaquettes sont là aussi en bonne état : tout droit c’est la « galerie morte » en direction de la grotte de Champdamoy et à droite l’amont de la grande rivière qui est connue jusqu’à 1700 m. J’emprunte cette dernière, cette fois j’évolue dans une grande galerie dépassant parfois les 10 m de diamètre. J’avance jusqu’à la cloche des 500 m, là juste un peu plus loin je déblaye un vieux fils d’Ariane qui flotte entre 2 eaux et pourrait s’avérer dangereux pour un plongeur qui s’emmêlerait dedans. Je poursuis jusqu’au 700 m où la galerie descend rapidement vers les -30 m mais j’ai du mal à équilibré ma flottabilité et je coule comme une pierre labourant au passage le fond de la galerie recouvert de limon. Il est temps de faire demi tour, un épais nuage d’argile m’entoure, la visibilité est à zéro. Une main verrouillé sur le fil d’Ariane je cherche de l’autre le bouton pour injecter de l’air dans ma combinaison et retrouver une bonne flottabilité mais impossible. Dans le même temps, je sens l’alarme de mon ordinateur vibrer il faut à tout prix que j’injecte de l’O2. J’appuie sur la vanne et l’alarme cesse immédiatement, je mets un petit coup de scooter pour sortir du nuage puis je retrouve le bouton pour injecter de l’air dans ma combinaison. Ouf ! Enfin je peux décoller du fond et sortir de cet argile liquide. Quelques mètres plus loin ça s’éclaircit,  je retourne sans encombres jusqu’au croisement des 170 m. Là, je descends dans l’aval en direction de la fond de Champdamoy pour vérifier un peu le fil mais je sens tout de suite qu’il y a du courant, je fais demi-tour immédiatement et suis obligé de mettre mon scooter presque à pleine puissance pour pouvoir remonter et rejoindre la bifurcation. On peut donc considérer que lorsque le niveau du Frais Puits est à plus de 2 m au dessus de la sonde, il est fortement déconseillé d’explorer la partie aval du réseau c’est à dire la galerie à gauche quand on arrive au croisement à 170 m de l’entrée. D’autant plus que vers les 330 m une sévère étroiture  décuple le phénomène de courant aspirant. Je regarde mon temps de plongée bientôt 2h00 il faut que je sorte. Rapidement, je rejoins le croisement de galeries à 40 m, une dernière petite vérification dans l’amont de la petite rivière et je sors après 2h05 de plongée.
Merci à Jean Luc Géral et Jean Marie Josso pour le coup de main lors du portage, de l’habillage et de la mise à l’eau.
Merci à l’ancien exploitant du champ du Frais Puits passé nous rendre visite de nous avoir mis en relation avec son successeur qui nous a donné l’autorisation de descendre en 4x4 pour remonter le matériel que nous avions descendu à dos d’hommes pour ne pas abîmer les herbes hautes, il nous propose ensuite de nous montrer un affaissement récent vers son exploitation.
Rejoints par notre président Thierry Vircondelet, nous nous déplaçons ensuite vers sa ferme : en effet, les désobstrueurs du club vont avoir du boulot.
 
Sylvain Redoutey
Frais Puits, plongée, samedi 19 mai 2018
Partager cet article
Repost0
18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 11:00
Départ des voitures après le repas du midi et descente le long du GR pour prendre à gauche, mais pas trop à gauche, en fait tout droit au niveau d'un virage, marqué par un poteau indicateur.
Le terrain descend d'abord relativement lentement, mais des rochers apparaissent rapidement des deux côtés et on arrive au premier rappel, d'une douzaine de mètre. Les abords sont équipés en fixes et il y a de quoi installer plusieurs cordes en parallèle. Le canyon doit donc être trés parcourus en saison.
Nous n'utilisons qu'un point de fixation, mais équipons la corde pour descendre sur les deux brun, le dernier (Louis) défaisant le nœud et rappelant la corde.
Le deuxième ressaut n'est lui aussi pas trop haut, mais un troisième de 5 m est situé juste aprés.
Ensuite on arrive sur un ressaut de 25 m avec une vue magnifique sur la vallée. Juste à droite du départ, un nid de vautour (abandonné à cause de la fréquentation ?). A noter juste en dessous des amarrages, un rondin de bois pour éviter les frottements contre la roche.
En bas, il y une terrasse assez grande, bien que pentue, avec à droite le départ de la tyrolienne optionnelle. N'ayant pas les poulies, nous passons par la gauche pour accéder à la fin du câble où se situe le départ du morceau de choix du canyon : un rappel de 50 m, dont la moitié plein vide.
Une vue superbe sur la vallée pendant la descente, ainsi que sur le bas du canyon qui présente quelques beaux gros rochers dont quelques petites grottes, un gros porche et un arc de pierre.

En bas de ce rappel, on installe une bouteille d'eau pour refroidir les descendeurs. Ils fument de bon coeur et Louis estime la température à 150 °C.
 
Après ce rappel, petite marche pour rejoindre le GR au niveau de l'ancien village troglodytique de Saint Marcellin, dont certains bâtiments ont été restaurés. On en profite pour reremplir les bouteilles à la source miraculeuse de Saint Marcellin avant de redescendre 300 m au parking.

On laisse les piétons à un restaurant-bar "Chez Louis" avant de rechercher les voitures sur le plateau (presque 20-30 minutes de route) et de rentrer à Millau.
TL
 
Ravin de St Marcellin, vendredi 11 mai 2018
Partager cet article
Repost0
18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 10:09

Participants : Tiphaine et Louis, Nanard, Bruno, Thomas, Thierry V, JMarie, JLuc

TPST : 3 h

Pendant que les derniers (ceux qui logeaient au gîte) finissent de déjeuner, on part avec Tiphaine et Louis récupérer le sac à dos que j’ai laissé la veille au soir au bar en bas de la via de Liaucous (avec mes papiers, ma carte bancaire, …, ce qui m’a valu quelques moments d’angoisse avant que le patron du bar me dise l’avoir trouvé et mis de côté). On s’arrête au parking en bas du cirque de St Marcelin pour les attendre. On y laisse 2 voitures, et on monte les 8 dans les 2 autres autos jusqu’au parking de l’aven de la Peyrine, sur le causse de Sauveterre, qu’on atteint sans se tromper de piste. Vue magnifique sur les gorges du Tarn.

Marche d’approche de quelques minutes. Louis équipe, tout le monde suit dans le réseau classique, le nouveau réseau étant beaucoup plus étroit.  P15, P8, escalade de 7 m, et puits terminal de 21 m, avec main courante sur AN pour aller jusqu’à la tête de puits Très joli trou, bien concrétionné, surtout la salle au-dessus de l’escalade avant le puits final. Séance photos en cours de descente, à travers les lucarnes et au fond. Remontée sans problème après dégustation de bières descendues par Bruno. Nanard déséquipe. Rencontre avec des randonneurs à chevaux puis sans chevaux à l’entrée de l’aven. Retour aux voitures pour le casse-croûte.

JLG

 

Aven de la Peyrine, vendredi 11 mai 2018
Partager cet article
Repost0
17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 18:02

Cette via présente un dénivelé de 230 m pour une longueur totale de 1000 m. Le point de départ se situe à 500 m et l’arrivée à 730 m. deux parcours sont proposés : un Bleu annoncé comme Peu difficile et un Rouge comme Extrêmement difficile.

Les deux parcours sont parfois communs, puis se séparent et se rejoignent plusieurs fois, ce qui permet de la pratiquer en deux groupes de niveaux, tout en profitant pleinement de l’ambiance de groupe.

Le parcours de 1 100 m est composé d’une passerelle, de 9 ponts de singe et népalais, d’un passage dans une grotte, ainsi que d’une tyrolienne de 80 m.

 

Rendez-vous le jeudi 10 mai 2018 au village de Liaucous sur le Parking de la Via Ferrata vers 12 H.

Bruno, Jean-Marie et Nanard qui covoiturent arrivent à 12 H comme prévu et retrouvent Thomas , ainsi que Jean-Luc et Chantal arrivés sur place la veille en camping-car. Nous attendons notre président qui se fera attendre jusqu’à 14 H. Nous profiterons du camping-car pour déjeuner à l’abri du vent. Louis et Thifaine, présents dans le secteur doivent se joindre à nous.

A 14 H 30, comme prévu, nous nous équipons au parking afin d’entreprendre la marche d’approche  de 15 min nous permet d’arriver au pied de la Via, située sur les Causses de Sauveterre, au milieu d’un énorme chaos de rochers ruiniformes. Nous cheminons à travers les pins dévastés par d'envahissantes chenilles processionnaires.

Toute l’équipe s’engage sur la Via jusqu’au moment où les deux parcours se divisent. Alors que Thomas, Jean-Luc, Chantal, Thierry  et Jean-Marie poursuivent le parcours  Bleu, Bruno et Nanard s’engagent dans la rouge qui commence par une paroi déversante, mais sans présenter de grosses difficultés.  A son sommet, on arrive au Pont du Babouin (pont de singe) que l’on franchira avant de retrouver le reste de l’équipe. En partie commune, on franchira un pont népalais puis un mini pont de singe (le ponton du Titi) avant d’arriver sur une grotte remontante.

A sa sortie, les deux parcours se divisent à nouveau. Des panneaux sont présents pour rappeler que la Rouge est très engagée (en fait, il n’y a qu’un ou deux passages courts en dévers où il faudra tirer sur les bras et quelques passages très aériens). Après une ascension déversante, on rejoint un pont de singe (le pont du Gorille) , puis nous arrivons sous la Poire. Le parcours horizontal  sera aisé jusqu’au moment où il faudra contourner la Poire  par une traversée déversante dotée d’un très court pont de singe aérien. Après une escalade très aérienne et déversante, nous retrouvons le groupe après une désescalade.

Louis et Thifaine, nous rejoignent à ce moment .


 

Nous franchissons collectivement un nouveau  pont de singe (le pont du Macaque), puis la passerelle du Rouze, qui marquera la fin du parcours commun.  Nous nous engageons dans la Rouge avec Louis et Thifaine, dans une paroi légèrement déversante et équipée de plusieurs pont de singe dont le Pont du Bonobo.

L’accès nous permet de déboucher sur  la belle corniche des Causses du Sauveterre, d’où l’on domine toute la vallée, le village de Liaucous  ainsi que le Tarn. On perçoit des vautours qui planent dans les airs au-dessus des Causses.

Nous terminerons collectivement par la tyrolienne de 80 m, avant de rejoindre le village de Liaucous par le sentier de retour, après 45min de descente.

Une bonne bière au café du coin et direction le Gîte à Millau pour prendre possession de notre hébergement.

Nanard


les autres photos

Partager cet article
Repost0
17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 17:57

Participants : Tiphaine et Louis (les 10 et 11 mai), Nanard, Bruno, Thomas, Thierry V, JMarie, JLuc

9 h : Chantal et moi sommes sur place, jeudi 10 mai, sur le parking de la via avec le camping-car. On a bien fait d’arriver tôt, le parking n’est pas énorme, et avec ce jour férié, il se remplit rapidement. En attendant les copains, on part randonner sur le causse, jusqu’au roc des Agudes. Retour au camping-car à midi. Le temps frais et le vent font qu’on se met à table dans le camping-car. Thomas arrive à midi 5 et nous rejoint au chaud. On commence à peine à manger quand Bruno, JMarie et Nanard arrivent. Tout le monde déjeune dans le camping-car en attendant le président, qui arrive à 14 h. Départ pour la via (voir CR de Nanard).
A  18 h 30, départ pour le gîte (bof, gîte motards, pas prévu pour des spéléos, pas de lieu de stockage ou de séchage, pas très original, beaucoup moins bien que ceux des années précédentes, dans un quartier résidentiel, bouffe de bonne qualité mais pas très copieuse). Tout le monde s’installe, Nanard et JMarie ensemble dans une chambre spéciale ronfleurs, et les 3 autres dans une autre. Tiphaine et Louis dormiront dans le fourgon de Louis sur le parking du gîte et Chantal et moi dans le camping-car. Repas en commun le soir (saucisses grillées au barbecue et aligot), pendant lequel on décide du programme du lendemain : aven de la Peyrine (voir mon CR) et ravin de St Marcelin (voir CR de Thomas). Après le repas, préparation du matos pour le lendemain, et au lit, après une petite gnôle prise dans la chambre des 3.

Vendredi 11 mai. Retour assez tardif au gîte, la navette de voitures ayant pris pas mal de temps, plus les 30 min de retour sur Millau. Au cours du repas, on se met d’accord sur la sortie du lendemain : ce sera la grotte des Cabanes de St Paul des Fonds, ancienne cave à roquefort abandonnée, au fond de laquelle s’ouvre la cavité naturelle. Pas vraiment besoin de matos collectif, juste des mains courantes (équipées) et un R7 (peut-être à équiper). Au lit, après la gnôle rituelle …

Samedi 12 mai, on se dit au revoir sur le parking du gîte avec Tiphaine et Louis, qui vont faire une autre cavité. On part à St Paul, en passant par Roquefort où on laisse le camping-car avec Chantal, qui ira y visiter une cave à roquefort. On cherche désespérément du pain, mais pas de boulangerie à Roquefort (il en faut pourtant pour manger ce fromage) et celle qu’on trouve en retournant jusqu’au carrefour précédent est fermée le samedi ! Ce sera donc sans pain. (voir CR de Bruno)
Retour au gîte assez tôt, après la traditionnelle BST (bière de sortie de trou) sur le parking après s’être changé, sous une petite pluie qui forcit peu à peu. Pour le lendemain, vu la météo bien pourrie, on décide d’aller visiter la grotte aménagée d’Argilan, à Meyrues. Une p’tite gnôle, et au lit.

Dimanche 13 mai. On essaie de se dépêcher pour attraper la visite de 10 h 30, mais les conditions météos et les routes de là-bas ne nous permettent pas d’arriver à l’heure. A Meyrues, tout est blanc, température 1°. Dire que vendredi, on était en short et tee-shirt dans le ravin de St Marcellin. Ce sera donc la visite de 11 h 30. On en profite pour faire nos emplettes dans la boutique, de boire un café et de discuter spéléo avec la personne de l’entrée. Tout le monde est de la visite même Nany, que le fait d’être sous terre ne perturbe pas. Très joli trou, très grande salle, super concrétionnée, éclairage au top, … ça vaut le coup d’être vu. A la sortie, on pique-nique rapidement (vu la température qui n’a pas évolué, le vent et la neige qui tombe par moment) sous le préau à côté de l’accueil. Après un bon café histoire de se réchauffer un peu, dispersion de la manifestation et retour vers Vesoul pour la plupart, et départ vers les Alpes pour Chantal et moi.

JLG

Quelques photos du séjour

Des photos de la grotte d'Argilan

Partager cet article
Repost0
7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 21:20
Participants: Tiphaine, Lucie, Vivien, Frédo(aragonite),Rémi, Emilie et moi.
 
Deux amis Franc comtois, Lucie et Vivi sont venus nous rejoindre.
Frédo et Rémi voulaient repérer les premiers siphons. 
L'entrée est une ancienne très grande cave à roquefort (des centaines de mètres de développement).
 Nous faisons deux heures de randonnée dans des très grandes galeries de 5X5m à 20x20m. Nous sommes parfois dans l'eau, parfois suspendus au dessus.Nous transportons les deux bi4 de nos plongeurs.
 Arrivés au siphons, les deux plongeurs s'équipent très rapidement et disparaissent. Comme prévu ils réapparaissent 1h plus tard. Ils ont franchis 2 siphons ( 30m et 50m) et sont allés repérer le S3 (boueux) et S4 (250m). Nous n'avons presque pas bougé et eux ont fait 1Km derrière les siphons.
LB
Partager cet article
Repost0
7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 21:18
Participants: Tiphaine, Clément et moi
Aujourd'hui pas de marche d'approche, un fond de doline nous laisse directement entrer dans la roche et sa suite. R4, P11, P15, P33.
Le puits de 33m nous a pris soixante mètres de corde entre la main courante avec ressaut le précédant et vire à de 8m de long. Un très bel Aven bien taillé.
LB
Partager cet article
Repost0
7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 21:13
Clément Dollinger (Club marseillais) et Louis B
Après une petite marche d’approche qui monte bien, nous entrons dans une ancienne cave. Clément équipe la vire puis le puits. Nous passons rapidement la galerie des Millepattes. Par chance le balisage de la cavité nous permet de nous diriger en direction de la salle blanche sans nous perdre. La galerie des gours est toujours aussi belle et la grande galerie est encore tapissée de sable. Une fois arrivés dans les grandes salles du fond, nous descendons vers la rivière jusqu'au siphon.
 Belle sortie de trois heures et demi bien rythmée.
LB
 
Le Coutal (causse de Sauveterre), vendredi 4 mai 2018
Partager cet article
Repost0
3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 15:15

Participants : de la CPEPESC : Arnaud Lacoste, Florent Billard ; du SCV : JLG

TPST : 2 h

Arnaud Lacoste m'avait invité à participer à un comptage de chauve-souris dans le cadre de la gestion de la RNR (Réserve Naturelle Régionale). On se retrouve donc les 3, à 9 h, pour aller effectuer ce comptage dans la grotte de la Baume Noire de Fretigney, dont l'accès est interdit toute l'année. 
Le comptage commence dans la première salle. Florent passe le premier et installe la corde de descente. On se retrouve dans la deuxième salle. Je suis content de retrouver cette cavité dans laquelle je n'étais pas venu depuis bien des années... Du temps des échelles fixes, j'y avais même emmené mon père, ma belle-mère, et des copains. Mes souvenirs étaient quand même assez flous, je me rappelais de l’exiguïté de la chatière verticale d'accès au petit puits, mais pas à ce point-là, ni de la hauteur de la cavité. Pas facile de voir les chauve-souris au plafond, même avec les lampes puissantes et les jumelles emportées par Arnaud et Florent.
Pour la sortie, j'équipe en corde la descente et je déséquipe le total.
De retour au voitures, autour du pique-nique, Florent et Arnaud font le compte des chauve-souris : 120 minioptères de Schreibers plus quelques individus d'autres espèces : grand murin, barbastelle, sérotine ... 

JLG

Les photos de la sortie

 

Baume Noire, jeudi 3 mai 2018
Partager cet article
Repost0
30 avril 2018 1 30 /04 /avril /2018 14:19

Présents : Thierry V., Jean-Marie J. , Nanard                

Temps passé sur place : 9 H

Après les mêmes rituels que l'on n'évoquera plus, on poursuit la désobstruction sans réellement savoir où creuser. On suit la paroi, on trouve des zones terreuses, puis des zones de vides dans l'éboulis. Finalement en fin de journée, nous décelons une zone de cailloux biens lavés à l'aplomb de la grosse diaclase, sous l'éperon de droite. Il va falloir étayer, car nous sommes bas et tout le talus déboulis devient instable.  Thierry, en vacances cette semaine, devrait procéder au brochage et à l'étayage de la zone instable.

Lors de nos travaux, un autosecours a été nécessaire : nous avons pu extraire notre ami "le loir" enfoui, bien au chaud au fond de l'éboulis, dans une zone terreuse. Il a échappé de justesse aux coups de barre à mines. Une bonne demi-heure lui a été nécessaire pour se réveiller avant de partir se replanquer dans une zone moins dangereuse (on aurait cru Jean-Marie dans sa face de réveil).

Nanard

 

Bois du Replan, dimanche 29 avril 2018
Bois du Replan, dimanche 29 avril 2018
Bois du Replan, dimanche 29 avril 2018
Bois du Replan, dimanche 29 avril 2018
Partager cet article
Repost0