Samedi 15 janvier.
Participants : BH, JLG
Recherches de trous, pertes et accidents karstiques autour de Scey sur Saône et d' Arbecey, avec Baher, pour l'aider à réaliser sa thèse. Belle journée.
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Samedi 15 janvier.
Participants : BH, JLG
Recherches de trous, pertes et accidents karstiques autour de Scey sur Saône et d' Arbecey, avec Baher, pour l'aider à réaliser sa thèse. Belle journée.
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Participants : Thierry V, Yonyon et Bruno.
Visite de Jean luc Jeanin (de Borey/Dijon) et d’Etienne.
10h30/18h.
Une quinzaine de seaux sortis le matin, le fond est encore congelé…
Après midi : 4 barres en fer dont 2 grandes en triangle vers le fond pour sécuriser les côtés et le devant. Puis des planches pour un coffrage, des cailloux et 4 sacs de ciment prêt à l’emploi ( 35 kg chacun).
Tout est (presque) sécurisé vers 17h00. Thierry descend voir et teste un peu le sol. Finalement, la machine se met en route, 6 seaux remontés, arrêt sur de gros blocs en dessous laissant passer le courant d’air…
Un est descellé pour voir dessous les autres blocs… il sera évacué une autre fois ; ça devrait descendre un peu plus vite que d’habitude à la prochaine sortie tout en continuant à sécuriser encore.
L’échelle accrochée à la corde 70 cm au dessus de la buse en haut, ne touche plus le bas de 30 cm… soit environ 9,50 m en tout. On n'entend toujours rien, surtout avec la flotte sur la bâche.
Le ruisseau est monté de 80 cm en 4 heures, il manque 15 cm pour passer par-dessus le pont.
Thierry et Yonyon descendent voir la crue dans l’ancien réseau…
Bruno
Participants : Thierry G et V, Bruno, de 10h15 à 17h15.
Le matin, le fond gelé et pas bien large est attaqué difficilement, il faut casser la terre à la barre à mine… une quinzaine de seaux sortis.
Après midi : quelques blocs sont élagués au perfo / éclateurs pour faciliter la remontée des seaux. Un très gros morceau en bas est descellé vers 15h30, moment de la visite habituelle de Jean Varlet.
Le perfo et les éclateurs sont à nouveau en œuvre pour le fractionner puis remonter partiellement les morceaux. Les autres sont stockés en attente d’utilisation d’un nouveau scellement : le nouveau plafond bétonné réalisé en fin d’année dernière ne repose plus sur grand-chose… les deux gros blocs réunis en clé de voûte avec fers à béton, pierre et béton méritent de nouvelles fondations pour continuer à descendre sereinement !
Le courant d’air glacé (dur pour les mains et les pieds aujourd’hui) file toujours entre les cailloux du fond…
Prochaine sortie prévisible : dimanche 9 janvier. ( Thierry, Yonyon,et Bruno très possible)
Bruno
Jeudi 30 décembre
Participants : du GSML : Jean-Luc K, Dominique L, Bruno ; du SCV70 : Bernard D, et moi.
TPST : 6h
Deuxième sortie en peu de temps, celle ci consacrée entièrement à faire des photos. Pas mal de matériel utilisé (2 appareils photos, un grand pied photo, et 6 flash avec ou sans cellule. Jean-Luc K. fait les photos sur pied jusqu'à la station Plaisance, et sa batterie étant vide, je continue avec mon appareil (on n'ira pas beaucoup plus loin, pas envie de se mouiller ... Vous verrez les photos de JLK un peu plus tard). Le tryppotalanus était bien sûr de la sortie et s'est bien éclaté dans nos concrétions franc-comtoises...
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Dimanche 19 décembre
Participants : Thomas, Thierry V, Bruno, Nanard, JLuc Kammerer et moi
TPST : 3h
Pas mal de neige sur le secteur. On se retrouve avec JLK sur place à l'heure prévue, on cherche un peu l'entrée (pas très longtemps), en on y va. Entrée étroite, sur petit puits qui parpine (ce serait bien de sécuriser...), on arrive en bas de la trémie, dans la grande galerie, et là, ce n'est plus que de la balade. C'est grand, beau, propre, que du bonheur (pour longtemps encore on espère... le chemin est balisé et des recommandations affichées à l'entrée, mais ...). On fait beaucoup de photos, (je suis très déçu par les miennes, flou, buée, particules en suspension... je n'en garderai que quelques-unes) et on se promet d'y revenir rapidement avec tout le matos (pied, flashs...). Après la station plaisance, le niveau d'eau trop haut nous empèche d'aller plus loin. Demi-tour, et sortie après collation prise en bas de la trémie avec vin rouge à bonne température (merci Bruno).
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Participants : Bruno et Thierry V de 10h00 à 17h00, et la visite de Jean Varlet l’après midi.
Le fond à - 8,50 m est plus que sécurisé, il reste à vider les 7 m dessous pour atteindre le niveau de l’eau…
Bilan du jour : au fond, 2 sacs de ciment, 6 seaux de sable, 10 trous percés dans les 2 blocs, autant de fer à béton longueurs variables de 20 à 50 cm, et une grande barre tube de 1,30 m, 10 seaux de cailloux propres, quelques litres d’huile de coude.
Le mur de gauche en bas après le ressaut s’est tassé de 1cm côté puits ! Un nouveau mur préventif a été mis en place dans la largeur pour le sécuriser également. L’ancien fond horizontal reste accessible pour ranger le matériel ou pour quelques déblais. La dernière et 17° buse est posée. Le courant d’air était toujours aspirant.
La dernière crue est passée au moins 80 cm au dessus du pont, l’eau est entrée dans l’ancien porche mais pas dans la nouvelle entrée, ce n’était pas arrivé depuis quelques années. Toute la végétation aux abords est couchée…
Bruno
Participants Louis Bourque et JL Géral, TPST : 2h
On trouve le trou du premier coup ! Pas facile avec cette neige.
Initiation pour Louis, qui équipe le puits d'entrée et découvre la cavité.
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Moins 9° le matin et 15 cm de neige, le site est superbe. Temps idéal pour allumer un feu et tester le fort courant d’air aspirant ( on le sent avec la main en haut des buses..). ça part dans le sol, à l’endroit de la dernière désob, au pied des buses avec décalage d’un bon mètre. Egalement dans le mur à droite bétonné quand le fond est partiellement obstrué lors des travaux. Environ 35 petits seaux remontés, c’était gelé sur 10/15 cm par le passage du courant d’air ! Il faudra bétonner et ferrailler les gros blocs latéraux pour continuer à descendre dans les autres blocs en dessous. ( pas le WE prochain sauf changement de météo, le béton est impossible en ce moment…).
Bruno
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Sortie travaux du 21.11.10 / 10h00 17h00
Participants : TV . YM
Quelques seaux remontés + confection d'un nouveau mur.
Un sac de ciment ( fort courant d'air aspirant à la base des buses).
Visite de Jean Varlet sur les coups de 16h00.
Yonyon
Arredondo en Cantabrie – Du 24 au 31 octobre 2010
Dimanche 24. Longue route –1200 km – pour rejoindre le village d’Arredondo. Bruno nous conduit avec sérénité et efficacité, régulier comme un métronome avec de brefs arrêts pique-nique. Arrivée dans la soirée dans la sympathique « cabane » de Guy et Muriel Simonnot. Guy spéléo très actif, passionné par le secteur qu’il connaît par cœur. Leur accueil sera sans pareil. Guy intarissable pour nous décrire la particularité de tous les trous du massifs (il y en a 1502 de répertoriés) et Muriel nous préparant d’excellents petits plats, notre appétit étant aiguisé au cours de ces journées de randonnée.
Lundi 25. La journée s’annonce humide. La région reçoit le climat océanique. La côte Nord de l’Espagne n’est qu’à quelques kilomètres. Conséquence, la campagne est encore très verte et le restera tout au long de l’hiver.
En début d’après-midi nous rejoignons une équipe de spéléos français, connus de mes compagnons de voyage. Ce sont des « pros » et ils s’engouffrent dans la Gandara, vaste réseau de 106 km de développement, pour y « randonner » quatre jours. Nous les accompagnons sur un bon kilomètre jusqu’au P32 (puits de 32 m). Ils rejoindront leur camp de base et nous nous ferons demi-tour pour admirer et photographier de belles concrétions. Sortie quatre heures plus tard au coucher du soleil. Nous irons jeter un œil à la résurgence d’une des rivières souterraines de la cavité que nous venons de visiter.
Galeries concrétionnées dans la Gandara
Ce soir dodo après cette première journée fort agréable. Nous logeons les trois dans la même pièce à même le sol, et ce n’est pas les ronflements de l’un ou l’autre qui nous empêcheront de dormir du sommeil du juste.
Mardi 26. Surprise : c’est le grand beau, ciel bleu, un peu de brume cache le village, pas pour longtemps !
Guy nous emmène les trois dans un dédale de pierraille, de pics érodés, de ronces, vraiment hors sentier pour nous montrer ses trous découverts l’an passé qu’il faudra numéroter, répertorier et si possible explorer. Ce coin du massif de Cuevas del Alto Ason se nomme Bustablado. Bruno se faufile dans un puits étroit qu’il est contraint d’agrandir pour que Jean-Luc puisse le suivre. Une salle y donne accès, puis un ressaut prometteur impossible à descendre par manque de corde. Pendant ce temps là, Guy et Etienne dans une autre doline toute proche jouent les artificiers (méthode de la paille) pour élargir une fissure d’où sort un air glacial annonçant une continuation ? Nous reviendrons demain.
Mercredi 27. Toujours le grand beau.
Jean-Luc, Bruno et Etienne repartent au gouffre qu’a commencé d’explorer Bruno hier avec du matériel adéquate. Etienne s’en veut d’avoir oublié ses baudriers, descendeurs, mousquetons, etc… à la cabane et fera de la prospection aux alentours pendant que Jean-Luc et Bruno feront une « première » jusque vers moins 50 m, et ça continue. Le programme de la semaine ne permettra pas de revenir ici. Ce sera pour la prochaine fois.
En fin d’après midi Bruno nous fait découvrir Bucebron un site panoramique en altitude avec vue jusqu’à l’Océan Atlantique. C ‘est une sensation particulière d’être dans ce lieu perdu en montagne avec la mer toute proche.
Les préparatifs avec cartes spéléologiques au 1/5000, c’est palpitant et sérieux.
Jeudi 28 – Nous avons de la chance. Le ciel est toujours aussi bleu.
C’est une belle randonnée qui commence. Prospection à Hoyon de Sacco. Ancien cirque glacière, dolines impressionnantes, lapiaz tabulaire façonné et arasé par un glacier. On s’y croirait sur un vrai avec ses crevasses béantes et profondes. Nous repérons quelques trous non répertoriés auxquels nous donnons un numéro et un pointage au satellite pour de futures explorations. Quelques centaines de mètres progressés dans la grotte de la Haza, creusée dans le grès, nous déçoivent. Aujourd’hui 700 m de dénivelée et 13.5 km.
Ce massif montagneux est très beau avec la forêt de hêtres au feuillage dorés, les enclos, murets, cabanes de pierres, grandes prairies où paissent des chevaux sauvages.
Vendredi 29 – Vent et pluie en fin de journée.
En compagnie des spéléos « pro » qui vienne de se balader quatre jours dans la Gandara, nous repartons prospecter… En altitude nous affrontons des rafales de vent très violentes qui nous plaquent sur les pentes herbeuses. Nous craignons de glisser vers les barres rocheuses. La progression est d’autant pour ardue qu’il n’y a pas de vrai chemin. Re-pointage de quelques trous prometteurs. Une ouverture qui ne paye pas de mine amène à une petite galerie. Patrick s’arrête au bord d’un puit et nous fait la démonstration d’y jeter une pierre. Il s’agit d’un P302 de verticale absolue. Brrr ! c’est très impressionnant et en même temps nous aimerions y descendre !!!!. Nous dégringolerons 900 m dans les lapiaz pour arriver, sous la pluie, à la sympathique cabane de Patrick. Une bonne bière nous y attend.
Ce soir, nous invitons nos hôtes, Guy et Muriel au restaurant, accompagnés de « Petit Pierre » leur ami de longue date, ancien spéléo aujourd’hui octogénaire et qui bricole à la cabane. C’est chez « Gloria » leurs bons amis. Nous nous régalerons d’une excellente tortilla.
Samedi 30 – Nuages, éclaircies, averses et toujours beaucoup de vent.
Bruno nous emmène à la grotte de la Cayuela. L’accès est glissant dans de fortes pentes herbeuses. Le vaste porche d’entrée qui se voit de loin crache de l’air frais et ne permet pas à la végétation de croître dehors. Sortie classique du massif, galeries de grande taille, plafonds à cinquante mètres. Concrétions surprenantes aux formes bizarres, des excentriques dans tous les sens, des dômes parfaitement lisses.
Nous rêvons à la fin de ce séjour de revenir. Il y a encore à découvrir des gouffres à peine entrevus, des classiques magnifiques comme la Gandara et ses plus de cent kilomètres de développement à parcourir. Pour des spéléos amateurs que nous sommes il faudrait plusieurs vies pour venir à bout de ce dédale de galeries magnifiques et de grands puits effrayants.
Ce soir nous inviterons chez Guy et Muriel, Patrick et sa femme Sandrine passionnés tous les deux de spéléologie et nous écouterons captivés leurs aventures sous terre.
Grand merci à nos hôtes Guy et Muriel pour cet accueil.
Merci à Jean-Luc et Bruno d’avoir eu la patience d’attendre et d’aider Etienne qui parfois traînait la godasse ou trébuchait dans les chemins chaotiques des lapiaz.