Du 27 avril au 14 mai 2023 : Escapades spéléos en Irlande.
Participants : Véro Garret et Damien Grandcolas.
Au cours de notre périple en Irlande du Nord (Ulster) et du Sud (Eire) du 27 avril au 14 mai, j’en profite pour faire quelques escapades spéléos.
Tout d’abord en Irlande du Sud, je visiterai une quinzaine de grottes marines dans les falaises littorales du Sud et de l’Ouest de l’Irlande. Ces formations dans les structures rocheuses littorales résultent essentiellement de l’érosion par l’action des vagues de la mer. Leurs développements peuvent aller de quelques mètres à plus de 100 m. Celles que j’ai exploré se trouvent dans les falaises de Beacon Point, Dog’s Point et Bird Point sur la péninsule de Mizen Head, dans les falaises de Cliff Senery dans le Comté de Clare, dans les falaises de Muckros Head et celles de Maghera dans le Donegal et dans les falaises de Roberts Head au Sud de Cork. Celles qui développent le plus et qui sont magnifiques du fait de la multiplicité de leurs nuances de couleurs se trouvent dans les falaises longeant la grande et belle plage de Maghera. Ces grottes ont même servi pour les messes clandestines au temps des Lois pénales anglaises.
Plus dans le calcaire, après une rando dans le Burren National Park offrant de remarquables formations géologiques comme le Mullaghmore (mont en forme de spirale rocheuse), je recherche dans le secteur proche la Vigo Cave. Le GPS me mène vers une profonde dépression que je ne pourrai descendre vu la quantité de branchage enchevêtré sur ces flancs. A proximité se trouve une petite cavité qui ne développe qu’environ une dizaine de mètres. Vigo Cave se trouve peut-être à la base de la grande dépression vue avant.
Une fois passé en Irlande du Nord, je vais dans la région du Fermanagh pour faire un tour dans Pollnagollum Cave qui fait partie du grand réseau de Boho Caves System. Cette grotte alimentée par une belle cascade de 12 m est parcourue par un ruisseau que je suis sur environ 300 m jusqu’à une trémie. J’aperçois quelques passages bas mais, comme je n’ai pas de combinaison, je ne m’y faufile pas. Pour la petite histoire, cette grotte a été utilisée dans le tournage de la série TV Game of Thrones.
Enfin pour terminer, toujours en Irlande du Nord, je repère dans les Mourne Mountains la Cove Cave. Celle-ci est une ouverture naturelle dans un éperon rocheux ce qui nécessite une petite escalade pour pénétrer à l’intérieur. Son porche est grand mais la cavité est petite et après une pente raide, une petite ouverture mène sur le plateau au-dessus de la grotte. En redescendant vers la vallée « Silent Valley », nous passons vers une bouche de tunnel. Il s’agit d’un tunnel creusé de 1947 à 1951 sur 3 km sous le mont Binnian pour acheminer l’eau qui s’écoule dans une vallée parallèle à Silent Valley pour remplir le lac « réservoir » qui alimente la région de Belfast. Travail colossal et impressionnant qui a nécessité 150 hommes pour le réaliser.
Pour illustrer l’article, voir les photos jointes.
Damien
Participants : Du GSML : Jean-Luc K, Arnaud, Thierry D, Christian, Bouliche, Guillaume, Thomas F, Eric ; des Spiteurs : Jean-Marc R ; du SCV : Thomas L, Jean-Luc G.
Dans le fort du Mont Vaudois, ce dimanche 14 mai, c'était la fête du pain, organisée par l'association des amis du Mont Vaudois, avec de nombreux exposants et activités. Le SSF a profité de l'occasion pour réaliser un exercice secours et ainsi se faire mieux connaître du grand public. Deux ateliers étaient prévus, tyrolienne pour évacuer un blessé et parcours spéléo pour les enfants. Le GSML avait installé le matériel la veille, la tyrolienne était en place, ainsi que le parcours spéléo réalisé par JLK à partir de tonneaux et cuves plastiques.
A notre arrivée, on peaufine l'installation de la tyrolienne, on la tend, on la règle sous l'œil avisé d'Arnaud et JMarc. Deux cordes avaient été mises en place pour éviter une flèche trop importante. Avant la casse-croûte, test en réel de la tyro, avec Arnaud comme blessé. Puis repas, offert par l'association organisatrice.
En début d'après-midi, reprise des activités, avec cette fois Guillaume dans la civière. On inverse ensuite les équipes, et c'est cette fois au tour d'une charmante jeune fille de faire la traversée aller-retour.
Le temps, jusque là clément, commence à se gâter. De l'endroit où nous sommes placés, on a une très belle vue, et on voit bien les nombreuses averses, qui nous ont jusque là épargnées et qui tombent sur Montbéliard, puis sur les Vosges... On se doute que ça va bientôt être pour nous, et on se dépêche de tout remballer avant la pluie.
Debriefing dans le fort, à l'abri de la pluie, et fin de l'exercice assez tôt dans l'après-midi.
JLG
Participants : Thierry, JM, Jean-Luc, Céline du GCPM et Sarah
Une bien bonne nouvelle nous attend pour ce dimanche au temps incertain. La DIR EST nous a autorisé à poursuivre nos travaux au gouffre du Bois Brûlé le long de la N19. Nous avons même le sésame, la clef de la grille pour un accès facilité et une moindre gène vis a vis des usagers de la nationale.
Le RDV est fixé pour 10h devant chez moi. Nous nous rendons directement à la gendarmerie pour prévenir de notre nouvelle excursion dans les falaises. Ils photocopient le papier de la DIR afin de prévenir au mieux le centre des appels de Vesoul.
Déjà à ce moment là, pour Céline, l’entrée en matière avec les desobeurs du SCV n'est pas des plus commune... C'est une immersion en règle qui l'attend, puisque nous poursuivons les hostilités avec le traditionnel café croissant avec vue sur la nationale depuis notre nouveau parking attitré.
Vers les 11h30 tout le monde met du sien pour acheminer tout le matériel jusqu'à la tête de puits.
Quelques coups de klaxons s'entendent déjà..
Comme dirait un ami qui nous a aperçus il y a deux semaines : «Tiens, il y a des énervés de la frontale ici, incroyable ! »
J’équipe le puits sous les plaintes de JM et de JL qui sont bien décidés à m'emmerd.. En simulant un stage initiateur. C'est Céline qui va faire le tour du locataire en première avant une explication détaillé du fonctionnement des pailles dispensée par les collègues. Elle n'est pas très rassurée par les blocs « mikado » en tète de puits.
Jean-Luc a des choses à faire et repart en direction de sa voiture, sans la clef…
Il reviendra avant de repartir. « Après tout, ce n'est que justice » JM en prendra aussi pour son grade, non mais !
Thierry part avec le perfo pour percer trois trous sur les bords de la chatière afin d'avoir accès à la suite que nous devinons aisément. Quelque temps plus tard il remonte et nous laissons à Céline la joie de s’amuser avec l'accu.. Elle sursaute un petit coup et rigole, des fous à lier ces spéléos !
Nous attendons quelque temps et Céline et moi descendons voir le résultat. La roche a très bien réagi, l'ouverture est plus vaste et me permet encore mieux de voir la suite. Je fais le ménage avec une Céline pas des plus rassurée derrière. Elle me passe la matos qui devient vite d'un crotteux rougeâtre et glissant. Une fois purgé j'aurais pu descendre mais quelques blocs me chagrinent un peu, je préfère avoir l'avis des autres avant la tentative.
On remonte et Thierry redescend , il décide de refaire une série de trois pour agrandir encore plus afin d'avoir un format présidentiel et une meilleure vue sur la roche en place.
Pour ne pas trop traumatisé Céline nous allons manger vers les 14h en attendant que la cavité se nettoie.
Arrivés aux voitures, un petit orage éclate, les grands coffres des spéléo-mobile nous gardent plus ou moins à l'abri pendant le ravitaillement. Céline est quelque peu dérangée par JM qui mange du fromage aux cailloux.. Nous pensons la nature clémente avec nous car cela ne durera pas ! On repart vers les 15h, l’entrée du trou est bien visqueuse lorsque Céline est moi redescendons pour voir le résultat. C'est un carton plein, après une purge en règle sans toucher aux fissures de la voûte nous testons la longueur de échelle et de la corde en place pour accéder à la suite. Ça passe tout juste pour l’échelle ce qui nous donne donc un -10 ! Je descends prudemment en nettoyant la zone et je me retrouve 2m50/3m plus bas dans un bout de puits de 80cm de large sur 2m de long.
Quelque blocs pas frais sont suspendus au plafond, mais je retrouve une fissure toute fraîche jusqu’à 2 m en dessous de la zone de tir. Cela semble tenir, je nettoie ce qui bouge, et je purge un peu la zone d’atterrissage avec les outils que Céline me donne. Devant moi il y a une diaclase bien érodée d'environ 20 cm de large qui rejoint une autre diaclase perpendiculaire. Des cailloux coincés me bloquent la vue mais les cailloux que je jette passent sans problème. Ils descendent en rebondissant sur approximativement 2/3 m. Nos intuitions étaient bonnes, ça continue bel et bien.
Il faut refaire quelques pailles pour y voir plus clair et pouvoir dégager les blocs gênants.
Nous remontons pour que Thierry et JM descendent analyser la situation.
Pendant ce temps là je raccompagne Céline à sa voiture, elle a sans doute senti le coup foireux arrivé et préférait ne pas rentrer trop tard chez elle pour être en forme le lendemain.
De retour vers les collègues, Thierry est tout en bas en train de recalibrer la zone au marteau et de dégagé le sol pour une plus grande aisance de travail. Jean-Marie lui passe le matos mais cela devient plus difficile a cause du ressaut un peu trop haut. Je descends les aidées avant l’apothéose.. Que dis-je, le drame de la journée !
Thierry commence a percer trois trous avec un perfo montrant de grand signe de fatigue. La mèche a bien du mal à s'enfoncer et la machine chauffe. C'est alors qu'un orage éclate en surface, un gros cette fois ! Au début l'eau commence à ruisselet tranquillement dans le premier puits, il se forme de petites vasques d'eau qui débordent puis dégoulinent ensuite dans le ressaut où Thierry perce encore. Pour le moment cela ne le gène pas. Les fissures du plafond commencent à suinter à leurs tour, par gouttes puis en filets sans discontinuer. Une petite cascade se forme au dessus de Jean-Marie et moi, l'eau pénètre partout et fini par atteindre Thierry qui reçoit également de l'eau du plafond et doit arrêter toute manœuvre. L'eau au sol s’évacue très bien sans monter nulle part mais les ruissellements continus et les éclaboussures nous trempent jusqu'aux os. Au bout de 10min JM et moi sommes obligés de remonter. Thierry, qui n'a qu'une cote en toile, persiste tant bien que mal pour achever le deuxième trou et mettre en place deux pailles. Il remontra totalement frigorifié 5min plus tard alors que la pluie se calme.
Se prendre une crue dans un puits de 6 m 50, qui l'aurait cru ! Par chance les pailles fonctionnent quand même, nous nous réchauffons un peu dehors mais ceci sonnera la fin de cette sortie. Nous sommes vaincus !
Je retourne une dernière fois en vitesse tout en bas pour voir le résultat, ça a bien pété mais j'abandonne vite l’idée d'enlever les blocs coincés dans la diaclase. Je ne peux toujours pas voir la suite, mais la prochaine séance permettra sans doute d'y accéder. Il y a également le « trou de Nanard » à aller voir de l’autre cote des falaises ou seulement un quart d'heure de grattage suffirait pour progresser plus loin.
Tout le matos est sorti, on déséquipe avant de filer aux voitures retrouver quelques habits secs.
On finira vers les 20h chez Thierry pour se remettre de nos émotions en mangeant un bout accompagné d'une petite bière bien méritée.
Une journée de première bien arrosée !
Sarah
« Désolé pour la qualité de certaines photos, trop de poussières sur l'objectif. »
Très peu d'eau, à peine un filet, c'est un peu étonnant. Mais la végétation doit bien pomper, et seul le ruissellement via la perte envoie du flux.
Participants : Rodolphe et sa fille le matin; Thierry V.; Sarah B.; Nanard
TPST :6 H
Objectif : sécurisation de la trémie 2 et de certains passages sur notre progression.
Le rendez-vous est fixé à 10 H à la perte du Château de Vallerois.
Une petite séance de nettoyage de la grille d'entrée est nécessaire ; la crue est passée par là. L'entrée de la cavité se surcreuse au fil du temps et la terre laisse la place à la roche.
Nous voilà partis pour acheminer 4 bidons de béton pour consolider la trémie 2 où certains passages nous inquiétaient surtout avec les passages répétées qui seront prévus pour la suite des opérations de désobstruction.
Pendant que Thierry aménage quelques passages après le premier ressaut (blocs saillants qui gênaient notre progression), nous acheminons les bidons de béton à l'entrée de la trémie 3.
Je retourne donner un coup de main à Thierry, pendant ce temps là, Sarah, Rodolphe avec sa fille prospecte une petite salle concrétionnée avant la trémie 2 qui s'arrête sur une trémie remontante (7 à 8 m à rajouter à la topo).
Rodolphe et sa fille nous quittent vers 13 H.
De retour avec Thierry, nous consolidons avec du fer à béton et du béton préparé sur place, les quelques blocs qui se trouvent sur notre cheminement et qui nécessitaient une consolidation. Le passage descendant qui donne sur la rivière est légèrement agrandi, ainsi que la sortie de la trémie 2.
La trémie 2 sécurisée, nous pouvons rejoindre la surface et profiter de quelques rayons de soleil.
Nanard
Participants : Nanard et Eliot (mon petit fils de 9 ans)
PST : 3 H
Eliot ayant envie de faire une sortie spéléo, je l'emmène l'après-midi au Deujeau en espérant qu'il n'y ait pas trop d'eau.
Finalement peu d'eau.
Ballade dans l'amont sur 300 m avant la voûte mouillante, puis descente de l'aval jusqu'au carrefour des 2 galeries. On remonte l'affluent sur l'amont sur 200 m jusqu'au siphon, puis direction l'extrême aval du réseau jusqu'au siphon 1.
Eliot très satisfait de sa sortie n'arrête pas de poser des questions sur tout ce qu'il voit. Sur l'aval en scrutant le fond du ruisseau, il trouve 2 morceaux d'ammonites.
Nanard
Diverses photos prises au cours de nos sorties. Merci Patrick!!
Dimanche 23 avril 2023 sortie au
Participants : Sarah B.; Jean-Marie J.; Thierry V.; Nanard
On se retrouve à 10 H à Port sur Saône pour récupérer Sarah et rejoindre la déviation de Port sur Saône pour découvrir le nouveau puits repéré par Sarah la semaine précédente.
Sarah a prévenu la gendarmerie pour éviter une nouvelle "descente de gendarmes" avec gyrophares.
On gare les voitures derrière la barrière de sécurité et on achemine le matériel dans la falaise. Aménagement de l'approche du puits en retirant l'argile en place et équipement d'une main courante et des amarrages pour réaliser la descente.
Un véhicule de la DRIRE qui ralenti le long de la falaise, nous attire l'œil, mais finalement il ne fait que passer.
Thierry purge l'entrée du gouffre, puis Sarah s'aventure dans le l'orifice. Finalement 4 m 50 plus bas, elle touche le sol. Une fissure semble se dessiner dans l'axe de la galerie. Sarah remonte et Thierry, puis Nanard descendent. De l'argile et des cailloux sont retirés pour mieux percevoir le nouvel orifice détecté à la base du puits vers - 6 m. Ca reste encore étroit et un gros bloc en mouvement obstrue en partie l'accès à la suite. De l'air frais circule. On devine un beau puits propre bien érodé par l'eau, qui semble descendre d'environ 4 m et on perçoit un puits en diaclase qui fait suite. Ca semble prometteur.
Thierry sort et va récupérer les éclateurs de roches. Nanard avec l'aide de Sarah, réussit à faire basculer le gros bloc dans le puits; on devine beaucoup mieux la suite, mais c'est encore un peu étroit même pour Sarah. Les éclateurs feront le reste, mais les collègues commencent à avoir faim. Donc sortie pour le ravitaillement, mais on aperçoit le même véhicule de service de la DRIRE, vu plus tôt, qui ralenti le long de la falaise et vient nous interpeler en nous signalant que nous n'avons pas le droit d'être sur cette zone de 2 x 2 voies et qu'aucun véhicule ne doit y stationner. On pensait poursuivre malgré tout nos travaux, mais rien à y faire, on doit plier bagage. Ils nous attendent avec leur véhicule jusqu'à ce qu'on ait quitté les lieux et sécurisent les lieux et notre sortie de derrière la barrière de sécurité.
Mais il faut redescendre le puits pour récupérer le matériel, rattrouper cordes et amarrages et enfin nous changer, toujours sous la surveillance des agents de la DRIRE.
On leur explique la situation et ils nous donnent un N° de téléphone du responsable pour voir si on peut éventuellement poursuivre nos travaux ultérieurement.
Je contacte Thomas L., ce lundi, qui s'est mis aussitôt en relation avec le responsable DRIRE; finalement tout n'est pas perdu. Quelques informations complémentaires à lui faire parvenir, quelques règles à respecter et on devrait pouvoir poursuivre nos investigations.
Déçus, nous partons à la cabane de chasse de Calmoutier pour manger au sec.
Puis nous partons repérer les entrées de Fonçory, puis de Chauderotte que Sarah ne connait pas.
Les crues sont passées par là et les entrées ont quelque peu changé. Quelques aménagement sont à faire pour éviter un embâclement des galeries d'entrée.
La galerie d'entrée de Fonçory semble purgée ; le premier puits est descendu en désescalade et semble être surcreusé à la base. Sarah poursuit un peu plus loin voir l'état des passages; ce n'est pas colmaté. On évite de trop trainer car il pleut dehors et c'est un réseau qui peut rapidement se mettre en charge.
On part voir l'entrée de Fonçory ; des effondrement se sont formés à proximité et l'entrée à été surcreusée à la base de la grille d'entrée et du mur. Des blocs en équilibre à la base du mur seront à consolider. L'entrée est propre et on repère le passage supérieur à aménager dans la diaclase d'entrée pour pouvoir shunter les passages bas et aquatiques. On pourra ainsi refaire cette traversée dans de meilleures conditions et reprendre quelques investigations.
Nanard
Participant : Damien Grandcolas.
Profitant d’un moment entre deux rendez-vous à Besançon, je pars en randonnée repérer des cavités dans le secteur du Mont de Brégille. Ça grimpe bien pour atteindre les hauteurs qui dominent le Doubs et la première cavité rencontrée sur mon chemin est la grotte-abri des Ragots. Il s’agit d’une simple salle de 10m de long sur 4m de large avec une hauteur de 2m. Je poursuis jusqu’aux grottes 1 et 2 du Renard que je trouve après avoir sillonné un bon moment dans un dédale de sentiers. La grotte du Renard n°1 s’ouvre par un porche de 3m de haut suivi sur 25m par une galerie spacieuse. Je m’arrête au niveau d’un étroit boyau argileux peu engageant. Le terminus n’est pas loin. La grotte du Renard n°2 est une galerie basse longue d’une vingtaine de mètres avec une entrée à chaque extrémité.
Sur le chemin du retour, je vais revoir la source de la Mouillère en pleine ville. Celle-ci a été plongée à partir de 1970 par le SC Jura, le GSD et la SHAG. Jérôme Moine, Hervé Laurent et Sylvain Redoutey, tous les trois plongeurs à l’ASHVS ont repris l’explo de cette résurgence au cours des années 1990 et ont atteint la même profondeur que leurs prédécesseurs mais ont augmenté le développement de la source. Je prends le temps de prendre des photos de l’ensemble des cavités vues ce jour.
Damien.