L'arrivée en Espagne est décalée de 2 jours , la pluie tombant trop fort sur les montagnes de Cantabrie. Tout est en crue à l'arrivée, le bivouac prévu dans le réseau de Carcabon est donc annulé.
- 3 sorties secteur Poraccolina/Pépionès. Dominante gouffres verticaux et désobstruction dans les trous à courant d'air (quelques inédits de -5 à -13 m), (dont un P 40 estimé, non descendu faute de corde, à partir d'une lucarne ouverte à -70 m), quelques dizaines de mètres de première, à poursuivre.
- 1 sortie désobstruction dans le gouffre de la "Ruche" vers -25, secteur col de la Lunada (réseau Gandara), à poursuivre.
- 2 désobstructions secteur Bustablado dans un gros "ventilateur " connu, à poursuivre.
- une grosse sortie de 7h au "Pasapurée" ( le Presse purée). La dernière pointe estivale s'étant terminée vers -270 sur manque de corde, nous revenons avec une 70 m pour atteindre le fond soit disant aperçu (galerie?).
En 30 minutes, malgré les nombreux puits étroits verticaux suivis d'un beau P76, nous sommes à -180 m. Puis, via une belle galerie, une vire et 4 petits puits, le terminus est atteint par un P 67. Moyennant une modification des amarrages précédents pour décaler les fractionnements hors crue et atteindre le fond. Nous "atterrissons" vers -300 m dans un petit ruisseau dont l'amont est impénétrable sans travaux. En aval, c'est pas gros mais ça passe en hauteur et via un ressaut de 4 m, on retrouve la galerie active. Un méandre se poursuit, plus ou moins large sur 50 m. Le sol est entièrement calcité, tout blanc, c'est magnifique. A nouveau, un boyau de 15 m de long, au dessus du méandre, qui nous fait dépasser un nouveau rétrécissement du ruisseau. Celui ci s'enfonce en rencontrant les bancs de grès. Mais il y a un puits de 12 m environ au bout, et plus de corde disponible. cote atteinte : -313 m. Il faut remonter après le casse-croûte. Ce qui nous prendra 1 h 45 (équipe de 3 connaissant les difficultés du trou). "Perdre" plusieurs fois le bloqueur de pieds dans les étroitures verticales et humides, c'est pénible pour remonter! (il y a environ 2 fois 10 m très serrés qui imposent de monter très doucement les différents bloqueurs, alternativement, par tout petits bouts…). Ou, pour expliquer autrement, il faut monter sans pouvoir plier les jambes devant soi, mais l'une à droite, l'autre à gauche…
En report topo, nous sommes à 140 m en distance, et moins de 20 en dénivelé d'un affluent amont connu du réseau de la Gandara (116 km de dév). La jonction est à portée de main. Mais nous n'avons pas trouvé les gros fossiles convoités. Des départs ont été aperçus vers -260 m (à atteindre) et il reste un point important à faire vers -160 m.
- une sortie prospection sur le massif du Mortillano, flan de Pena Rocias.
Bruno