PA du SCV70, Stéphane Guignard du Doubs.
TPST 2h
PA du SCV70, Stéphane Guignard du Doubs.
TPST 2h
Participants : plongeurs Sylvain et Didier Lamirault ; assistance : JMJ, JLG
TPSE : 1 h
On se retrouve comme prévu à 10 h. Le matériel est acheminé dans le 4 x 4 de Didier et le mien, jusqu'à la barrière. Au moment de s'habiller, Didier s'aperçoit qu'il a oublié sa cagoule : pas possible pour lui de plonger dans le Frais Puits sans cagoule, dommage ...
Sylvain démarre la plongée vers midi (Didier restera au bord, et utilisera son temps à tailler des marches qui faciliteront la remontée). Sortie de l'eau une heure plus tard : il est allé en direction de la grande rivière, pas mal de courant, eau relativement claire au début puis touille. Les fils ont l'air d'être bien en place.
On discute de l'affaire du plongeur, signalée par M. Somlette, qui a plongé début novembre sans demander d'autorisation. Ils vont essayer de savoir de qui il s'agit.
JLG
Commentaire de Sylvain sur Facebook :
Retour aux sources avec une belle plongée au Frais Puits (70). Malgré le volume d’eau tombé il y a une semaine, la première partie de la galerie est claire mais à 170m de l’entrée, au point de convergence des 2 rivières souterraines, un fort courant et une eau très trouble mettent fin à toute envie d’exploration plus lointaine...
SR
L’opération Retour au Wicky ayant été reportée de la semaine d’avant à cause d’une interférence de sorties (mais au profit du Breuillot qui a livré un peu de 1ère), c’est les palmes frétillantes que je me pointe sur place comme convenu à 9h30, avec un temps en béton et des rêves de 1ère depuis 10j dans la tête, pour y retrouver JMJ, TV, TL, JLG et BP déjà à l’œuvre, et occupés à débroussailler l’entrée… mais tiens, pas de DL… on attend donc un peu… le réseau passe très mal, mais je reçois quand même un sms : « Trop tot pour moi . Je rentré ce matin enfin sortis. Bonne plonges a vous ». Bon, toujours pas de réseau, je laisse tomber pour rappeler le gazier et voir si on peut décaler de qq heures, on va changer l’objectif : topo du S1 & S2, faut bien la faire pour voir où on va, et on laisse tomber la première… grr…
Comme je serai tout seul pour descendre (et remonter, tant qu’à faire ;-) le R5, je ne prendrai que 2x4l au lieu des 2x7l préparées, ça sera plus léger pour le portage inter-siphon et je risque moins de faire un faux pas avec en descendant le ressaut. Je conserve 1x4l pour franchir le S1, que j’essayerai peut-être d’emporter au début du S2. Allez c’est parti, on reconditionne le matos…
Ce sont 4 kits qui vont descendre, et en s’étageant dans le puits d’entrée avec TV & JLG en surface qui font descendre les kits, guidés par JMJ au 1er palier, moi au 2nd, et avec TL & BP à la réception en-dessous, ils sont rapidement à la rivière. On se dirige donc à droite (d’accord Bruno, la droite c’est l’aval, j’aurai dû reprendre un café ;-), et on stoppe avant le petit ressaut qui précède la vasque pour ne pas la touiller. Je mets un peu de temps à m’équiper, avec un relais en plus ça fait toujours un peu plus de merdier, et ça y est je pars avec le carnet topo ouvert. Les quelques volutes de touilles qui commençaient à se propager dans la vasque du S1 sont vites dépassées, et je constate avec plaisir que la visi est excellente, je vais pouvoir faire une bonne topo, cool ! Départ du fil à l’étiquette [200] (normal ;-), les visées s’enchaînent dans une galerie de 3m de large pour 1,5m de hauteur en moyenne, le profil est quasiment rectiligne mais je prends un peu de temps. Je sors à l’étiquette [285] et regarde le mano, merde, j’ai pompé 100b... Ça ne sert plus à grand-chose d’emmener le relais dans le S2, surtout que ça sera plus facile si je le laisse à la sortie du S1… donc ne soyons pas trop gourmand et regardons déjà comment je peux gérer la descente sans l’aide de Didier qui m’avait la dernière fois repris les bouteilles à la corde.
Le portage dans l’exondé avec seulement 2x4l ne pose en effet aucun souci, les 10 premiers mètres sont un peu courbés, mais les 20 suivants sont bien debout avec une galerie d’au moins 5m de hauteur sur 4 à 5m de large. Arrivé en haut du ressaut, je constate que le niveau doit être équivalent à la fois où je l’avais découvert en décembre 2016. J’ajoute une 2° corde à celle déjà posée pour pouvoir m’aider dans les manœuvres, et décide de tenter le coup à la descente avec les palmes aux pieds, en me laissant glisser sur le dos. Ça passe, même si je fais descendre quelques mottes de glaise qui viennent troubler l’eau de la vasque… La mise à l’eau est par contre rapide, et comme je suis tout équipé je peux m’enfiler immédiatement dans le départ du S2 sans le troubler. Il est aussi limpide que le S1, et je vois carrément toute la galerie du sol au plafond, alors que la fois où je l’avais équipé en avril 2017 au début je ne voyais qu’à 50cm tout au plus... C’est magique !
Passés quelques talus de glaise, je me retrouve au milieu de la galerie, qui atteint 4m de large sur 3m de haut, c’est grandiose. Je dois avoir du 4 voire 5m de visibilité, l’eau est à peine troublée parfois par un léger voile, le pied… Je topotte donc, avec un départ du fil à l’étiquette [80] (la cohérence dans le métrage venant du fait que j’ai 2 dévidoirs et que la fois d’avant c’était le gros que j’avais pris ;-). Le fil n’a pas bougé et est bien placé, c’est toujours ça, mais il y a plusieurs changements de directions qui prennent du temps à noter, les manos descendent… et puis je me trouve face à l’étiquette [160] qui côtoie l’étiquette [170]… y’aurait-il un chmilblick ? Il faudra lever le doute la prochaine fois, j’ai pu pousser une étiquette au retour, mais normalement je positionne le nœud vers la sortie et l’étiquette vers l’aval, donc ça n’aurait pas dû se produire… A vérifier la prochaine fois… Sinon je constate que je suis bientôt sur mes tiers à 160b, je laisse donc tomber la topo et essaye de pousser un peu pour revoir le terminus… C’est alors que mon détendeur de gauche continue à buller entre 2 respirations, au lieu de me laisser profiter du silence du coin… tiens donc… je souffle un grand coup dedans, rien ne change. Je change de détendeur, coupe la bouteille de gauche et la rouvre, reprends le détendeur, pareil… Bon… on rentre à la maison… Le détendeur récalcitrant ne fuit pas trop cependant, car le mano ne descend pas trop vite, je le surveille en permanence… et tant qu’à faire, je ne respire plus que sur celui-là pour garder le plus d’air possible dans ma 2ème bouteille, au cas où il viendrait à calencher complètement. La visi au retour est restée correcte, et je palme bien quoique sans excès (faut dire que c’est limité à 80km/h depuis ce matin ;-)... Je refais surface et il me reste encore 80b dans la bouteille, j’avais de la marge avec l’autre bouteille qui est encore à 180b… mais mieux vaut comme ça !
Je décide alors de remonter aussi en gardant les bouteilles sur le sanglage à l’anglaise. J’accroche les palmes à un moustif, et commence à remonter aux bloqueurs (le croll sur l’un des 2 moustifs de ma ceinture de plombs, la longe avec la poignée sur le 2ème, avec un moustif passant dans les boucles de poitrine du baudrier pour tenir le croll en position, ça marche impeccable en fait). La corde reste tendue car j’y avais oublié 1 an plus tôt un descendeur qui était resté dessus… il sera intéressant de regarder les poulies de près d’ailleurs, ça sent l’électrolyse... Par contre arrivé en haut du ressaut, je constate qu’il me manque une palme qui a dû se détacher… Et merde…. Je largue la bouteille avec le détendeur qui fuit, redescend vite avec l’autre, et commence à chercher au fond de la vasque en m’accrochant à la corde, pour ne pas risquer de m’engager dans le siphon (la visi est maintenant de plus en plus intime…) j’effectue une 1ère recherche, puis une 2ème en m’accrochant maintenant avec la 2ème corde que j’avais ajoutée, qui était un peu plus longue… mais ne retrouver rien, bredouille… Donc bilan = descendeur +1, palme -1… Bon, on remonte…
Me revoilà maintenant devant la vasque du S1, je continue sur le détendeur récalcitrant, et tant qu’à faire, passe en mode dégradé complet = la palme restante accrochée au baudrier, le relais à la main au lieu d’être mousquetonné sur moi, et j’avance en faisant des bonds, un pied au sol et l’autre au plafond (et ça marche :-). Le S1 se repasse comme ça tranquillement, et je ressors avec en gros 30b sans tirer sur les 2 autres bouteilles à 130 & 180b. La prochaine fois je peux perdre les 2 palmes????…
Je sors à peine de la vasque que je vois les lumières de Bruno, il venait juste de redescendre, et il m’annonce que ça fait 1h20 que je suis parti. Thomas nous rejoint alors (le téléphone-janolène fonctionne du tonnerre !), et les kits sont hissés jusqu’en surface. Thomas préfère ensuite attendre qu’on soit tous sortis pour se prendre un pavé sur la main et héler la surface alors que personne n’écoute plus ce qui se passe dessous ;-)… espérons juste un gros bleu !
Pour finir, on s’est ensuite retrouvés sur le parking du bois du Replan, un peu plus à l’ombre, et avec un échange culturel bière-blanc-rosé bien mérité, qui a d’ailleurs fait sortir BD du fond du Replan, comme raconté par Bruno qui m’a devancé dans son CR… (Compte-Rendu, à ne pas confondre avec un plongeur à l’égyptienne ;-). A remettre avec 2x7l maintenant que j’ai l’expérience que ça passe (et après nettoyage j’ai retrouvé pas mal de gravillons dans le détendeur… tout s’explique…).
En conclusion une superbe plongée et une bonne opération malgré l’objectif qu’on a dû réduire. Merci encore pour le portage, toujours aussi rondement mené. Voilà donc un premier bout de topo sous visual (il faudra sûrement revoir les derniers mètres la prochaine fois, mais ça donne déjà une idée !). Pour les photos, eh bien j’aurai pu vous remettre les mêmes que la dernière fois, mais comme vous savez que mon appareil était resté à la maison, ça sera pour la prochaine !
Steph (SG)
Quelques lignes avant CR sur la jonction Crevat, qui n'était pas prévue ce jour car je voulais partir à 3 * 4 litres et un oubli "détendeur "me fait dire : pas de jonction, car je savais d'après CR de Fred Martin parti chaotique et profond dans les -10 et longueur dans les 150 mètres, voire 160 mètres ...
Le GSAM présent , 4 spéléo ainsi que Steph , très sympa ,café croissant ensuite on descend voir un peu ,le niveau.
Excellent : bas, clair ; arrivés sur place, la préparation commence,
une plongée d'environ 30 mn au plus. 2 bouteilles 230 et une 210 bars .je m'engage , retrouve mon terminus, raboute sur le béquet et tire avec mon bobino fait maison : "bonheur ""le bobino. Je tire environ une centaine de mètres, en plus de mes 50 précédents plus ceux de Christophe Rognon, 50 mètres si ma mémoire est présente. Je regarde ma consommation, 150 bars dans chaque. Décide de faire demi-tour au dernier piquet. J'enfonce un piquet, raboute mon fil plus un caouetch, je décide d'immobiliser mon fil de bobino avec un caouetch et le remet en place. La touille est présente depuis un moment. J'ai lâché le fil 5 secondes pour remettre en place le bobino. Je suis bien lesté et pas l'impression de bouger. Je remets la main sur le piquet, rien, je racle assez loin, rien, je cherche un peu plus loin,rien, rien et rien. Me dis
"tu es dans la merde, air 150 bars environ, cool Didier, une erreur et tu restes là..."
Je plante un piquet, accroche mon fil bobino et essaie de retrouver le fil, je ne fais pas de grande distance car je sais que je ne suis pas loin... Je cherche, je cherche, je sors de la touille donc terrain neutre pour moi,
bingo !... le fil est là ! Putain, quelle joie ! Je suis tjrs serein car je sais que mes 4 litres se vident en 3 minutes. Je rentre, fais quelques mètres et me dis : "putain, c'est pas mon fil, il est blanc !" Je découvre que j'ai fait la jonction avec Fred Martin, je sais que j'ai moins long par là, certes chaotique et -10. Je décide de ne plus regarder mes manomètres d'air, c'est ma manière de faire dans ces situations très engagées. Je rentre doucement, très chaotique, on monte, de suite ça descend, remonte... etc. etc. Très clair. 2 fils, certes bien positionnés à des endroits, quelques départs de fil, me pose des questions : " Suis-je sur le bon fil ?" Certaines flèches me donnent bien la direction, continue sur le fil. Je sors le siphon, ne reconnais pas trop le départ de ce siphon, je pose mon matos en sachant que si je suis bien sur le Crevat, je retrouve ma corde mise en place avec le dijonnais, fait un peu d'exondé et effectivement retrouve la corde. Je reprends le matos, guette mon air cette fois, nickel, environ 70 bars et 80. Le siphon n'est qu'une formalité, ensuite la rivière avec quelques belles voûtes mouillantes assez proches du plafond.
J'arrive à la sortie, monte sur la droite, et cherche la sortie. Je sais que cela est très étroit, j'ai du mal à trouver, je recherche mais je mets un certain temps à trouver. J'augmente mon éclairage pour voir un trou à rat avec une plaquette en hauteur. Je laisse mon matos, j'escalade, avec peine mais déterminé, je m'engouffre dans ce labyrinthe tortueux et sinistre, pour enfin voir la cheminée que j'escalade comme je peux, soulève la grille et sors avec un sourire.
Je dois me démerder pour rejoindre le groupe afin de faire cesser leur attente qui, je pense, doit être très dure. La suite est plus sympathique.
Didier qui à malgré tout jonctionné.
Merci à Mr martin pour son fil bien mis en place, ce qui m'a permis d'être plus serein. J'y retournerai, c'est sûr, tjrs la main sur fil, je partirai dorénavant avec un extracteur pour la longueur, je dois récupérer mon bobino et voir l'étiquette suivante.
Particpant : Didier Lamirault
TPST :
Je décide donc malgré la situation, je serai seul avec minimum 3 kits pour rejoindre le siphon 1 du pinard plongé par Christophe Rognon sur 40 mètres avec un arrêt sur un blocage, plus de visi ..
Je décide de faire des petits parcours et de retourner chercher les kits afin d'en prendre un, voire deux sur différents passages. L'ancien siphon est 0.50 m de passage. Sympa.
Ca marche bien : certes plus de temps, plus de mètres, mais ma condition est au mieux pour plonger et bien-sûr retour en sécurité...
J'arrive au siphon, prends une ou deux photos et je suis devenu petite grenouille.
La visi est assez sympa, j'allume mes lampes à fond pour voir ce que Christophe n'a pas vu, ""touille "" pour continuer.
Je suis lesté impeccable, je remets un ou deux piquets sur le fil de Christ, histoire du retour dans la touille.
En plus, cette portion qu'il a plongée est assez bas de plafond et assez touilleuse du fait des montagnes d'argile de chaque côté.D'ailleurs, obligé de piquer le fil à cet endroit, donc dans la touille à chaque moment .
Je vois son arrêt,un piquet traîne à côté, le prends pour ma pomme ..
raboute mon fil rouge bien visible et je tire le fil ; mon bobino n'est pas super, je suis obligé de tirer le fil d'une main :"dur dur" et de l'autre je tiens le bobino car la traction est trop lourde, je suis certain que cela décrochera les piquets juste enfoncés dans la glaise si pas fait de cette manière.
""Un bobino de merde "" ma foi je perds trop de temps, je tire 50 mètres dans de bonnes conditions ;volume très grand, peu profond : cela reste inférieur à 6 mètres environ.
Je suis à 120 bars sur une 4 litres, je perds du temps pour tirer le fil,
j'avais une bouteille "fuite dans trajet voiture "perdu 50 bars " reste 200 bars l'autre 230 bars .
J'essaie de retirer encore du fil pour trouver un béquet, histoire de sécuriser le fil, je finis pas trouver, je fais un bel arrêt pour le fil, je suis à 60 mètres de première avec mon fil.
La suite est droit devant, haut, large, bonne visi, donc arrêt sur matériel. Reprendre sur le béquet est très sécurisant. Je m'en retourne en essayant de pomper sur l'autre bouteille, histoire d'en laisser une à l'entrée du siphon pour un relais," fait à 150 bars ".
Je laisse mon harnais de 4 kg plus 1 kg de plomb, mes palmes, une 4 litres bien accrochée avec du fil... parce que je sais déjà et cela sans être encore sorti que je reviendrai.
Je sors, il est 19 h 30. Remis en place la fermeture, rentré à 14h.
Christophe a buté sur une montagne d'argile car la cavité partait sur la gauche d'où un virage et dépôt. Le fil qu'il a posé est assez sympa, le début cavité est assez chaotique, la suite plus sympa.
J'ai cherché la suite avant de bricoler le fil car après plus de visi ..
Tes piquets sont toujours en place, au départ du fil, tes 40 mètres plus mes 60 mètres, 100 mètres, on devrait sortir la prochaine fois.Sympa de le faire à 2 ; histoire de partager cette jonction si bien-sûr c'est le cas. Très satisfait malgré le bobino qui m'a empêché de plonger comme je voulais. Je choisis la sécurité.
Didier
Participant : Didier Lamirault
TPST : 4 h
Je décide d'aller faire un tour au Pinard, dans l'amont, chercher un passage dans le siphon sableux.
J'ai trois kits, plus une pelle et ustensile pour racler. Un sac au dos, le plus lourd, un dans chaque main.
Arrivé sur place, la visi n'est pas terrible, pire que la dernière fois.
Je m'en contente, pas le choix.
Je vais faire un tour dans le s1 amont voir le fil si tjrs ok.
La visi est de moins d'un mètre, je fais 50 mètres et m'en retourne car je dois garder de l'air pour agrandir l'entrée du siphon. Tjrs aussi sympa.
Dès ma sortie, je bosse environ 1 heure sur le siphon, essaie plusieurs fois de passer, le sable descend depuis le haut, ça coince.
J'avais regardé en arrivant avec un peu de visi. Une belle pente de sable 1 mètre encore après l'entrée.
Je retire un peu sur le haut, retourne dans l'entrée, essaie de passer, certes étroit mais je suis rentré. Je dois rentrer en force.
Je suis rentré les pieds en premier car je sais que je ne ferai pas d'explo.
D'ailleurs, je n'ai plus de visi depuis longtemps, je ne peux pas lire mes manos pression, obligé de sortir de l'eau à chaque fois. Je sors et repasse une fois, ok, j'ai vu mieux mais ne peux pas plus car le lit de sable doit rester en place.
Mes bouteilles sont bien entamées, je ne prends pas le risque d'aller explorer. La prochaine fois, le siphon sera encore là. Ma pelle sera avec moi lors de l'explo, au moins sur l'entrée. Si bien sûr le siphon est assez long, travailler un peu plus sur l'entrée, "voir déjà son potentiel ".
Je laisse mes piquets, ma pelle et ustensile sur la roche prés du siphon "assez haut ".
Il faut remonter le matos, cela ne traîne pas, je remonte deux kits sur moi et le 3 ième attaché à l'extrémité de la corde que je hisserai après.
Je remets le grillage ainsi que la barrière en place, je sors, il est 18 heures environ.
Didier.
Plongée au Pinard ce matin, 9h sur place, les collègues arrivent : café, croissants sont au rendez vous ...
Les kits terminées , le crapahutage commence.
Arrivés sur l'ancien siphon 1 aval enfin ce qu'il en reste après travaux afin d'abaisser le niveau pour les non plongeurs, dame nature décide de reprendre ses droits. Les pluies ces derniers temps ont eu raison de remonter le niveau et rendre le passage impossible pour les non plongeurs. Il reste moins de dix centimètres et sans savoir vraiment si cela va cesser de monter...
Annulation de la plongée. Bruno propose de passer avec moi et continuer, je préfère renoncer. Lui fait savoir que je peux attendre meilleur moment et ensemble on reviendra. Il me propose une plongée en amont du réseau. D'après Steph Guignard, une arrivée mais assez restreinte. On remonte le réseau pour plonger sur l'arrivée , la visi n'est pas au top mais suffisamment pour explorer. Je n'arrive pas à m'engager si ce n'est jusqu' aux épaules, ensuite fini,""les pieds en avant"" le sable noir colmate l'entrée.
Je ressors pour en faire part, décide de retourner pour essayer à nouveau, je regarde bien, la hauteur est celle de mon bobino "30cm", ensuite cela s'agrandit en tâtonnant car visi annulée. Le casque à bout de bras en ayant rentré la tête dans la cavité, je peux voir que la cavité s'agrandit généreusement. Il faut retirer une dizaine de seaux de sable afin de rentrer en sécurité et surtout regarder si la place est présente au cas où le sable descende, avoir une pelle US pour refaire un peu le passage, juste ce qu'il faut afin de pas déstabiliser le lit de sable noir.
Cela est bien une arrivée d'eau ... Le peu que j'ai vu est assez prometteur, j'irai faire le nettoyage afin d'aller voir où cela donne.
Après cette micro plongée on décide de remonter en surface. Petit casse croûte, l'heure n'est pas tardive, certains proposent une continuité de la journée sur un autre réseau en cours de déblaiement. Je propose mon aide, on se retrouve sur le réseau afin de remonter cailloux ,terre, ... La fin d'après-midi passe très vite .
Didier