Thomas LEBON
Stage photo du vendredi 5 au dimanche 7 novembre 2021, à la Maison Lorraine de la Spéléologie de l’Isle en Rigault (55).
Après une journée photographie au Spéléodrome de Nancy, avec Gérard Jaworski et Guy Decreuse, nous rejoignons le stage photographique en milieu souterrain qui se tient à L’Isle en Rigault.
Après s’être installé dans la Maison Lorraine de la Spéléologie, site géré par les spéléos Lorrains, la soirée débutera par une intervention de Philippe Crochet sur les techniques photos, à partir des questions des différents participants. Lors de notre séjour, nous serons encadrés par plusieurs photographes spéléos : Philippe Crochet ; Serge Caillaut ; Romain Venot ; Guy Decreuse ; Gérard Jaworski ; Kévin Downey ; …
Pour les jours suivants, des groupes sont constitués pour se répartir sur les différents sites et traiter l’aspect photo dans des milieux différents (verticales, carrières, milieu aquatique,…).
Vendredi, notre groupe se dirige au gouffre de la Sonnette, dans la carrière à Savonnières en Perthois. L’entrée se fera par « Champs au vin ».
Après avoir cheminé dans les dédales des galeries de la carrière, nous arrivons à l’orifice du gouffre de la Sonnette (puits de 30 m), remarquable par ses cercles. La cavité est équipée par le puits principal, ainsi que par un puits annexe qui débouche sur le côté. Un Godox sera installé en tête de puits, pour éclairer le spéléo sur corde en contrejour. Le puits étant partiellement arrosé, il ne sera pas facile de réaliser une photo de qualité.
Après quelques essais, nous rejoignons la carrière où l’on nous guidera dans une zone possédant des blocs de calcaire cubiques, prêts à être extrait du sous-sol. Nous réaliserons quelques photos dans cette zone avant de retourner à la surface en empruntant un ancien escalier abandonné qui débouche en plein milieu du village.
Le soir sera mis à profit pour réaliser les critiques sur les photos réalisées dans la journée.
Le samedi 7 novembre, nous irons au Rupt du Puits à Robert Espagne pour rejoindre le ruisseau souterrain. L’accès au réseau se fait par un puits artificiel de 47 m, qui débouche 3m au-dessus de la rivière. Nous débuterons notre séance photos à la galerie des marmites, avant de poursuivre nos prises de vues sur le chemin du retour.
De retour au gîte, nous procédons aux échanges et aux critiques des photos de la journée.
En fin de journée, nous repartons avec Guy, chez Gérard afin de récupérer ma voiture ; puis retour en Franche-Comté.
Un stage fort intéressant, qui nécessitera de mettre en application les différentes techniques abordées. Un grand merci à tous les cadres et les accompagnateurs qui ont favorisé la réussite de cette rencontre.
Bernard Détouillon
Avant de nous rendre au stage photo de L’isle en Rigault (55), Guy Decreuse me propose de faire un tour au Spéléodrome pour y faire de la photo. Après une escale chez Gérard Jaworski, la veille, nous voilà parti tous les 3 à Villers les Nancy où nous avons rendez-vous avec Christophe Prevot, qui nous accompagnera, le vendredi 5 novembre 2021, dans le spéléodrome.
Nous accédons au réseau par Clairlieu, par le puits « de Hardeval » de 38 m équipé d’escaliers.
De là, nous remontons l’ouvrage sur 1 km 500, pour y photographier les ouvrages et les zones pétrifiées par la calcite, ainsi que les perles des cavernes qui recouvrent le sol par milliers.
Cet ancien aqueduc souterrain fut construit à la fin du 19° siècle pour alimenter Nancy en eau potable, suite à une augmentation importante de la population. Il ne sera plus utilisé à partir de 1932, suite aux dépôts importants de calcite et à la diminution conséquente du débit.
Tombé dans l’oubli et redécouvert en 1989 par l’USAN, il sera baptisé « Spéléodrome » par Daniel Prévot et sera utilisé pour des entrainements techniques dans le cadre d’activités spéléologiques.
Nous ressortons en milieu d’après-midi, afin de rejoindre la Maison Lorraine de la Spéléologie de « L’Isle en Rigault », où le stage de photos en milieu spéléo, débutera en fin de journée.
Un grand merci à Christophe Prevot pour nous avoir accompagné et guidé au Spéléodrome.
Bernard Détouillon
Participants : Annie Guiraud, Sarah Bouveret, Philippe Crochet, Roland Brun, Claude Paris, Guy Decreuse, Gérard Jaworski, Bertrand Monneret, Jean-Luc Kammerer, Jean Ozène, Jean-Lou Thollon, Daniel Ramey, Baptiste Chasseigne et Jean-Luc Géral.
TPST : environ 4 h (pour le groupe sorti en premier)
Comme Annie et Philippe étaient en Franche-Comté pour faire des photos, Guy a organisé une sortie au Crotot, que Claude et Roland ont bien voulu accompagner. Il m'a aussi proposer de les accompagner. Une sortie au Crotot, quand on est dispo, ça ne se refuse pas.
On se retrouve donc au parking vers 10 h, avec une interrogation : est-il prudent de s'y engager, vu les conditions météos... Après observations du niveau du ruisseau d'entrée et des prévisions météo, Roland pense que c'est bon, on peut y aller.
On va tous ensemble jusqu'au "monument", et là, les spéléos venus faire de la photo s'arrêtent, et Roland accompagnent les 5 qui veulent aller au fond. Au retour, devant le "monument", on passe par la galerie supérieure. En redescendant dans la rivière, Sarah et Daniel vont rejoindre les photographes plus en aval, les autres continuent vers la sortie. On croise Baptiste, puis Guy et Gérard, qui prennent Jean-Lou pour modèle, jusqu'à ce que Sarah, la taupe-modèle officielle de Guy et Gérard arrive. Nous continuons vers la sortie. Avant d'emprunter les parties étroites, Roland nous propose d'aller faire un tour dans l'amont, jusqu'à la cascade. Puis demi-tour et sortie.
Le Crotot est toujours aussi beau ... Merci à Guy pour l'organisation et à Roland et Claude pour l'accompagnement.
JLG
Mes autres photos (sans prétentions artistiques, avec tous les photographes présents dans la cavité, je pense qu'on devrait voir de jolies choses...)
Présents : Jean- Marie Josso – Thierry Vircondelet – Bernard Détouillon
Participation au café : Jean-Luc et Chantal Géral.
Rendez-vous fixé à 10 H pour le café/croissants. Jean-Luc, nous retrouve avec Chantal et nous apporte le café/croissants. On en profite pour échanger sur l’AG du SCV qui aura plutôt lieu le dimanche midi (à cause du confinement) et les travaux envisagés par le SCV.
Puis Thierry, Jean-Marie et Nanard s’engagent sous terre pour tester le nouveau matériel photo et rapporter quelques photos afin d’illustrer le prochain Karst Comtois N° 4.
La veille, Guy Decreuse m’a conseillé afin de mieux prendre en main mon nouvel appareil, ainsi que la commande des flashs.
Le niveau d’eau extérieur est assez important, donc le réseau devrait être sympa pour les photos. On commence par réaliser quelques photos dans la première salle, bruyante à cause des différentes arrivées d’eaux en cascade. On a du mal à se comprendre pour la position des flashs, des personnages, …
Les pierres sont très glissantes et on fait attention de ne pas se retrouver « les 4 fers en l’air », surtout avec le matériel qu’on étrenne. Le niveau d’eau étant important, on ne remontera pas l’aval.
Les manipulations ne sont pas toutes faciles pour la prise en main du matériel ; déréglage de la vitesse, du diaphragme en touchant les molettes sans faire attention ; flashs qui se déclenchent pas toujours ; …
Bref un bon apprentissage pour découvrir l’appareil. Il y a encore du boulot de prise en main, mais ça va venir !
On ressort et Thierry voudrait aller voir si les cascades coulent dans le P18 du réseau du Moulin au Maire 2.
On descend les 18 buses et on redécouvre les travaux de ferraillage et de maçonnerie de l’époque. On se croirait dans un sous-terrain ou les catacombes. Finalement le parcours est bien aménagé au gabarit du président. Enfin on débouche dans la grande galerie et là on entend la rivière qui cascade.
Finalement l’eau cascade bien mais en bas du P18 ; donc on n’aura pas l’occasion de ramener des photos de grosse crue.
Dans les passages d’entrée, on trouve des concrétions de 30 cm de long qui datent de 7 à 8 ans.
Retour, après avoir repéré l’aménagement d’un nouveau puits pour accéder plein pot au réseau inférieur.
Sortie samedi 2 janvier : Bruno et Nanard à la perte de Bougnon pour tenter l’accès à la galerie active.
Vendredi 1er janvier – dimanche 3 janvier : Jean-Marie et Thierry au TNNP pour poursuivre les travaux.
Nanard
Participants : JMJ, JLG
10 h/18 h
On va retrouver les copains à la perte de la Dent, pour le traditionnel café/croissant. J'en profite pour demander à Thierry les renseignements et photos qu'il souhaite, pour illustrer les articles du LKC3 (mesurer la distance entre la route et le gouffre du bas des Ragots, photo de la perte du Champ du Clos, de la source de Conflandey depuis la rive opposée de la Saône, de l'entrée du gouffre des Grandes Planches (+ vérification GPS) et de la source au Loup + vérification des coordonnées GPS de la grotte du Belvédère. On se donne rendez-vous à 17 h pour avoir des infos sur les travaux de la journée.
On commence par la photo de la source de Conflandey, qu'on a bien du mal à trouver dans le talus avec toute la végétation. On repart vers Conflandey, pour essayer de trouver un repère au niveau de la source et prendre les coordonnées de la grotte du Belvédère, qu'on ne trouve pas). On va à Chargey les Port prendre en photo la perte du Champ du Clos, et on décide de rentrer manger à la maison, vu la température et la bise. On n'est pas aidé sur la route par la déviation entre Port sur Saône et Conflandey.
L'après-midi, on repart vers Chaux les Port, pour retrouver la source de Conflandey, mais la lumière a baissé, et finalement, la première photo du matin est au bon endroit. En chemin, on se fait contrôler à Port/Saône par la gendarmerie qui nous demande nos autorisations : tout se passe bien.
On part à la perte de la Dent où on arrive à 16 h 45. Les copains sortent vers 17 h 30, bien déçus, et Bruno un peu gazé.
On ira avec JMarie faire un tour dans la semaine du côté de Pennesières et Neuvelle Lès Cromary pour finir ce qui n'a pas été fait.
JLG
Participants : du GCPM : Sarah (la taupe-modèle), Thomas et Guy Decreuse et du SCV : JMJ, PB, JLG
TPST : env 5 h
Au départ, Pascal avait envie de faire une sortie (n'en n'ayant pas fais depuis un moment), et suite à la publication d'un avis de sortie, Jean-Marie s'est joint à nous, et nous avons eu le plaisir d'accueillir Sarah, Thomas et Guy, du GCPM. Ayant déjà caillé en surface à côté du trou en attendant que tout le monde soit au fond, et vu la pluie annoncée pour la journée, je suis allé la veille équiper le puits d'entrée pour éviter trop d'attente.
La descente se passe sans problème, on se déséquipe en bas du puits, et en avant. J'avais oublié les passages bas avant le confluent, enfin surtout leur longueur. Guy a amené son matos photo, et compte bien faire quelques clichés au retour, l'aller servant de repérage.
Au cours des quelques échanges par mail avec Sarah et Guy, j'avais annoncé que la néoprène était superflue, nous n'irions pas là où il y avait trop d'eau. C'était sans compter sur l'enthousiasme des doubistes, qui arrivés à la voûte mouillante, ne voulurent pas s'en tenir là. Donc trempette... et en route vers le siphon. Quand ça devint trop aquatique, demi-tour. Au retour, Guy fait quelques photos, mais je commence vraiment à avoir froid. On repasse donc la voûte mouillante et on se dépêche de revenir en bas du puits. La pluie nous attend à la sortie. Au cours de ma remontée, je décroche un gros caillou qui va s'écraser en bas, sans faire de dégât ; tout le monde avait été averti du risque de chutes de pierres. Jean-Marie déséquipe le puits.
Après le rhabillage, la bière, le rapide casse-croûte, on va jeter un coup d'œil à l'entrée de l'aval de Cerre, la cheminée à Schoenig. Guy a pu repérer des spots photo qui l'intéressent dans la rivière (et qu'il n'a pas eu la possibilité de prendre en photo aujourd'hui) et reviendra faire la traversée un de ces jours (si le confinement nous en laisse la possibilité...)
JLG
Ci dessous, photo de Guy Decreuse