Participants : Thierry V.; Nanard
TPST : 2 H
Au regard de la météo annoncée et vu l'effectif restreint, nous délaissons la "Perte du Château de Vallerois", pour nous orienter sur le gouffre des Fèves à Villers sur Port.
Suite aux derniers travaux de désobstruction, trois blocs étaient restés coincés en équilibre en plein milieu de la diaclase, juste avant le fond à finir d'élargir. Notre objectif est donc de faire tomber les blocs et faire place nette avant de s'attaquer à la poursuite de l'élargissement de la diaclase finale.
Barre à mine et ligne de tir sont déjà sur place. On emmène donc marteau burin, burineur et quelques artifices.
Par contre Thierry ayant souligné le fait qu'ils avaient eu quelques problèmes pour respirer dans la cavité lors de leur dernière incursion avec Jean-Marie, je suggère d'emmener notre détecteur de CO2 récemment acquis. Sur place, en bas du puits, lors du passage du premier méandre jusqu'à la première "salle", j'ai déjà l'impression d'être essoufflé. Thierry ne se trouve pas vraiment incommodé.
On poursuit jusqu'à la zone finale où les blocs suspendus nous attendent, et là Thierry est convaincu que l'oxygène est raréfiée. On décide alors de sortir notre testeur d'O2 et de le mettre en action. L'alarme se met aussitôt en marche avec déclenchement bas inférieur à 19.5 % par volume.
On décide de faire tomber les blocs avec la barre à mine et de rejoindre aussitôt la surface.
Ayant mis l'appareil en route pour la première fois au fond de la cavité, nous n'avions pas fait la mise à zéro avec étalonnage en surface avec un taux d'oxygène normal. Donc Thierry ressort, fait l'étalonnage en surface et je repars dans la première salle faire une mesure. En fait le taux d'oxygène est bien inférieur à 19.5 % depuis la base du puits au départ du méandre.
Cela fait plusieurs fois que nous rencontrons des problèmes sur différentes cavités au niveau respiration : JO2, Les Fèves, Pierres Blanches, Replan, ... et La Guenne il y longtemps.
Une prochaine sortie sera prévue en été pour vérifier si le problème persiste (avec détecteur d'O2 en appui) et tenter une petite avancée dans la diaclase finale, mais au regard de l'absence de courant d'air et vu l'étroitesse de la diaclase il semble peu probable qu'une suite soit proche ; de plus aucune résonance en fond de diaclase.
Ce sera certainement la prochaine et dernière sortie pour cette cavité après avoir finalisé le bout de topo absent.
Afin de poursuivre notre journée, nous partons à la recherche de fossiles dans les quelques champs labourés.
Nanard