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  • : SCV 70
  • : Vie du club SCV70, consacré à la spéléologie, et un peu le canyoning et la via ferrata.
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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 09:16

Participant : Damien

Je commence ma prospection en essayant de retrouver en vain une petite cavité aperçue en 2012 sur la commune de Scey-sur-Saône à proximité de la jonction D23 – RN16 (fiche BK existante sous le nom de Trou Vé avec une photo) : Trou Pas Retrouvé !!! Etant dans le secteur du gouffre-perte de la Goutte, j’y vais faire un tour. Le retrouve ainsi qu’une perte et une petite doline à proximité. Je prends des photos et les coordonnées de l’ensemble. A part quelques traces de blaireaux, le gouffre-perte ne semble pas être fréquenté.

Ensuite, je vais dans les bois au Sud-Ouest de La Neuvelle les Scey pour revoir des pertes vues il y a une dizaine d’années. Je retrouve les pertes 1 et 2 du Bois du Prince malgré l’environnement qui a beaucoup changé (travaux forestiers et chemins modifiés). Je n’arrive pas à retrouver le Trou du Bois du Prince (fiche BK existante avec une photo) qui est une profonde doline avec un petit effondrement au fond que j’avais aussi repéré à la même époque. Je repère une autre doline aussi profonde mais sans l’effondrement et les coordonnées ne correspondent pas !

Comme je suis dans le secteur, j’en profite pour reconnaitre la Fontaine au Taureau et la source de la Ferme de Provins. La Fontaine au Taureau est une source qui prend naissance sous un arbre entre ses racines : étonnant et original ! Photos et coordonnées des 2 sources.

Sur la route du retour à la maison, je fais une halte au gouffre de la RN 19 pour vérifier si son accès est toujours existant ! Thierry m’avait dit que Rodolphe ne l’avait pas trouvé et qu’il pensait que l’ouverture avait été rebouchée ! Le trou est toujours là et la grille de protection à moitié camouflée par les ronces et autres herbes aussi (voir photos). Le gouffre ne semble plus être fréquenté actuellement.

Damien

Prospection Secteur Scey sur Saône et La Neuvelle les Scey, dimanche 29 mai 2022

Les autres photos ici

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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 08:58

Voilà déjà le jour du retour en Haute Patate, mais avant de prendre la route nous nous sommes réservés la journée la plus difficile physiquement de notre séjour.

Petit déjeuner au gîte et rangement des bagages dans les véhicules et nous prenons le départ tranquillement pour nous rendre à la visite de la grotte de Thaïs. 
Très jolie grotte avec une usure de la roche  dans tout les sens, c 'est le cas de le dire un véritable gruyère... nos lointains ascendants l'on utilisée pour se mettre à l'abri.
Très bien mise en valeur avec les éclairages de partout....
La progression est très complexe à l intérieur il faut suivre un chemin en béton , on est pas habitué à ce niveau de difficulté.....transpiration garantie.
Pour nous remettre de notre effort physique insurmontable nous reprenons la route jusqu'au jardin des Fontaines pétrifiantes où une table nous est réservée et où l'on va pouvoir boire un coup et bien-sûr manger.
Ensuite visite du jardin des fontaines pétrifiantes basé sur des cascades de tuf pour digérer.
Enfin vers 14h nous reprenons la route chacun dans notre direction pour rentrer à la maison  sauf notre irréductible Thierry qui retourne chercher des cailloux.
Rodolphe
 
Dernier jour dans le Vercors, dimanche 29 mai 2022

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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 08:55

La journée commence bien au gîte, Comme d’habitude nous avons le droit à un petit déjeuner de rois et nos petites têtes du matin se réveillent doucement à la fraîcheur du Vercors.

Aujourd’hui nous avons rdv avec la grotte de Bournillon bien connue pour avoir le plus grand porche d’Europe. Nous partons vers les 10h à deux voitures, la route n'est pas bien longue mais de merveilleux paysage défilent tout du long. Arrivés au parking, rien ne laisse deviner l’ampleur du site.

Nous croisons quelques collègues spéléos, dont un Allemand venu tout seul mais surtout beaucoup de randonneurs qui montent à l’assaut de Bournillon. Après une bonne marche d'approche qui fit office d'échauffement nous comprenons vite pourquoi tant de monde viennent se balader ici. Le porche démentiel s'ouvre au dernier moment devant nous, 120m de calcaire rose en voûte s'offre à nos yeux ébahis.. Nous loin de là, dans le cirque rocheux, une cascade de 300m dégringole en petits filets jusqu'au sol. Un paysage atypique et très sauvage qui offre de bon moment de rêverie en attendant JL et JM qui finissent leur ascension en nous offrant une pause bienvenue.

C'est décidé depuis le début, ils ne nous accompagneront pas sous terre, aujourd’hui c'est repos aux voitures !

Bruno commence à équiper la vire sous l’œil amusé de spectateurs, nous le suivons rapidement. Nous nous retrouvons bien au dessus du niveau de l'eau, la galerie commence par une chatière et une zone assez plane suivi d'un éternel enchevêtrement de blocs. Monter, descendre, enjamber, grimper, glisser, un vrai parcours du combattant version KO dans les strates ! Des trémies comme ça on en voit pas tous les jours, mais la progression se fait à sa surface et tout a depuis longtemps été tassé par le torrent impétueux qui règne en ces lieux lors des crues. Ici et  là d’énormes concrétions toutes noires tel des monticules de pétrole se dessinent dans cette fameuse salle dont le nom a crée controverse.

Quasiment toute la moitié du parcours jusqu'au lac se révélera être une vrai pouponnière a moucherons, nous sommes véritablement envahis, on les mange, les aspire, les frotte dans nos yeux, les retire de nos oreilles, pas franchement l’idéal avec des lampes qui les attirent par nuées comme des moustiques. A ce moment là, nous regrettons tous la bonne vieille acétylène ! 

Nous mangeons dans une accalmie et l'arrivée au lac sera plus douce, une belle eau bleue qui contraste fort bien avec la noirceur des lieux sonnera notre point de retour.

Rodolphe et moi partons en tête et tapons une pointe jusqu'à la sortie. En attendant les copains je m'amuse un peu sur la vire et je repère quelque chose d’intrigant sur une paroi, une croix et une flèche désignant un gros interstice rocheux. J'escalade un peu pour aller voir ce qu'il s'y trouve et je tombe sur une pièce de 2€ bien cachée sous des cailloux !? Chasse au trésor ?

Bournillon ne nous révélera pas tous ses mystères ! Les copains arrivent et la vire est libérée de ses entraves, nous retrouvons les deux gardiens de voitures avant d'aller nous désaltérer au troquet du coin.

Bravo à Évelyne qui a su aller jusqu’au bout de cette aventure malgré le caractère informel de la progression sur blocs. ET merci à tous pour l'ambiance de ce séjour !

Sarah

Grotte de Bournillon, samedi 28 mai 2022

Les autres photos ici.

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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 08:51

Participants : Philippe & Véro, Melody Convers  et Quentin Tisserant 

Melo a débarqué à l’improviste vendredi soir avec son nouveau chéri chéri.  Quentin nous parle de son grand-père qui a fondé un club de spéléo dans les Ardennes…ha oui il est le petit fils de Jacques Tisserant qui est un des pionniers de la spéléo dans le 08. Et il a jamais fait de spéléo ?? bingo demain initiation.
Le samedi matin après un solide petit déjeuner écossais (j’ai ramené des tonnes d’ingrédients de notre séjour) on les équipe pour une visite de Gonvillars en passant par les salles blanches. Très à l’aise dans la boue, les passages étroits et le nez en l’air pour admirer les plafonds, où de l’eau jusqu’à la barbiche vers le siphon terminal, on en fera quelque chose de ce garçon, c’est sûr. 
Il y a un nid de grand corbeaux sur le rebord de la baume à gauche.
En sortant on rencontre un Allemand et son fils de 10 ans qui nous explique en anglais qu’il est très déçu, il a fait demi tour devant un puits de 10 mètres alors qu’il voulait emmener son fils dans une grotte facile ??? Bon on accompagne le père et le fils et on se rend très vite compte que c’est pas des spéléo et c’est même pas des sportifs. Le gamin tient la roche sur le bout des phalanges pour ne pas se salir et le père se traine comme un sénateur en plus essoufflé. C’est une très très mauvaise idée je pense. Philippe est bien plus pédagogue et patient que moi. Finalement on arrive à les descendre jusqu’à la rivière, je porte le sac à dos du gars. A l’origine on devait leur montrer le chemin jusqu’à la rivière et les laisser se débrouiller seuls pour la visite mais franchement c’est pas pensable. On les fait remonter avec nous et puis c’est tout. Bière enfin et quelques chips avec Melo et Quentin qui nous attendaient tout baignés de soleil.
VOl
Gonvillars, initiation, samedi 28 mai 2022
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31 mai 2022 2 31 /05 /mai /2022 08:44
 
Participaient à ce séjour : Sarah, Evelyne, Bruno, Thierry V, Jean-Marie, Rodolphe et Jean-Luc.

Le parking de Chorange étant à 25 minutes de voiture, on profite bien du petit déjeuner avant le départ vers 10h.

A 11h00, après un petit km de marche en passant devant l'entrée de Chorange, nous sommes au bord du lac d'entrée sous le porche.
On commence par gonfler le kayak tout neuf, mais il manque la rame ?  Elle est restée derrière les sièges dans la voiture de Bruno. Il fait un aller retour rapide en trottinant, le temps de finir le gonflage. Et c'est parti pour les trois premiers dont Thierry qui va équiper le ressaut puis la vire. Les suivants profitent du lac pour tester le pagayage.
A midi, tout le groupe entame la visite, sur un rythme tranquille pour bien profiter des profils de galerie et des multiples zones à concrétions. Les trois passages de gours sont superbes !
Vers 13h15, on stoppe pour casser la croute dans la galerie de la salle à manger.....
Jean Marie et Jean Luc nous quittent pour repartir tranquillement. Malgré tout, Jean Luc s'envole au moins trois fois, par glissade. Rien de grave heureusement.

Nous étions en fait tout près de l'accès 2 à la rivière, à 150 m seulement. Et seulement à +75 m par rapport à l'entrée, alors que le terminus est à +680 m, derrière siphons et multiples cascades. Le plus grand réseau mondial remontant, derrière siphon.

Il faut descendre de 20 m à travers les blocs avec deux passages qui frottent à peine et quelques enjambées pour atteindre les prises suivantes.
Evelyne renonce sagement, Sarah rebrousse à mi-chemin de la descente.
Nous serons trois à nous émerveiller dans la rivière. Le niveau est bas, nous remontons les marmites et les cascades sur un gros 100m. C'est BLANC, BLANC quasiment partout ! Plus loin, il faut faire trempette jusqu'à la ceinture. Thierry, survolté par la blancheur du coin et la beauté des lieux, poursuit en solo sur 50 m de plus. Un peu déçu de ne pas continuer plus loin.
Puis nous remontons vers Evelyne et Sarah pour le retour.
Le kayak est capté par Sarah, la reine de la pagaie. Avec Rodolphe, ils tentent même de s'engager dans la diaclase de l'actif sur quelques mètres.
Sous un chaud soleil, nous rejoignons le parking et son goudron brûlant.
On croise Laurent Garnier, l'exploitant de Chorange, qui échange quelques mots avec nous.
L'après midi se termine autour d'une bière, au café des cabanes situé non loin sur la route d'accès à Chorange. Lieu magnifique au milieu des buis, au bas des falaises de Presles.
Une première bien belle journée spéléo !
Bruno
Visite du réseau de Gournier, le vendredi 27 mai 2022

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28 mai 2022 6 28 /05 /mai /2022 09:56

Participants : Alison Pelletier, Anouck, Alexis et Damien Grandcolas.

Au départ, nous devions faire la via ferrata du Regardoir qui domine le lac de Vouglans à Moirans-en-Montagne. Mais celle-ci n’ouvre que de fin-juin à mi-novembre (nidification des faucons). Nous nous rabattons donc sur la via ferrata de la Roche au Dade à Morez qui ouvre à partir de mi-mai. Comme cette sortie est organisée pour Anouk qui a 7 ans, nous ferons le cheminement traditionnel de la via sans passer par la partie athlétique ; partie athlétique que nous avions faite, Alexis et moi, il y a 2 ans et où nous étions tombés sur 2 personnes bloquées au milieu de la tyrolienne montante. Nous les avions sortis de leurs postures inconfortables (il est toujours appréciable d’avoir une corde et quelques bloqueurs de secours dans son sac à dos – habitudes d’éducateur sportif).

Via très agréable qui domine la ville de Morey avec quelques passages à l’ombre bien venus vu le soleil qui tapait bien ce jour. Arrivée au belvédère de la Roche au Dade après environ 2h de via. Retour au parking à la base de la via en 20 minutes par un sentier pédestre en sous-bois.

Damien.

 

Via ferrata de La Roche au Dade à Morez – Jura, vendredi 27 mai 2022

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27 mai 2022 5 27 /05 /mai /2022 18:36

Départ d’Echenoz à 7 h 30. Rodolphe passe me chercher. On récupère Jean Marie à Rioz.

Pas vraiment de bouchons sur la route, du coup, on est en avance. On mange sur la dernière aire de l’autoroute avant d’entrer dans le Vercors. On a même le temps de passer au gîte pour déposer nos affaires. On arrive au rendez-vous à 13 h 30 (Le rendez-vous était entre 14 h 30 et 15 h). Coup de fil de Thierry. Avec Sarah, ils ont trouvé des " cailloux" et se sont mis en retard. Ils demandent qu’on ne les attende pas pour la via. Coup de fil à Bruno : ça a mal roulé en Suisse, ils n’arriveront pas avant 15 h. Bon, tant pis, on fera la sieste en les attendant.

Beaucoup de monde, de motos et de vent frais au col du Rousset. Le vent fait un peu peur à Evelyne, qui préfère ne pas faire la via. On part les 5 au départ, puis elle va se balader.

Pour nous 4, grand mur vertical au départ, puis  un peu déversant avant d’arriver au passage de la « chandelle ». Après une oppo, le parcours se sépare en deux : une partie « pépère » que nous avons bien sûr plébiscité Jean-Marie et moi, et un passage athlétique dans lequel Bruno veut passer. Rodolphe hésite, se tâte, et malgré les encouragements de Bruno, rejoint les « Papys » dans la partie facile. On se retrouve les 4 un peu plus loin, pour nous en suivant une vire et pour Bruno en passant par des devers, et il nous confirme que cette partie mérite bien sa dénomination TD+ (très difficile sup). Encore un grand mur vertical qu’on grimpe en biais, et on arrive au sommet, sur une sorte de lappiaz tabulaire aride. La descente nous prend environ 20 min sur un sentier, puis un beau chemin qui longe la falaise. La via était donnée pour 2 h, on l’a montée en moins d’une heure.

Thierry et Sarah nous attendaient sur le chemin de retour de la via. Une fois aux voitures, on se change et on attend Évelyne partie se promener. Il n’est pas tout à fait 17 h. A 17 h 30, Bruno décide de partir à sa rencontre. Ils reviennent vers 18 h. Évelyne pensait qu’on mettrait plus de temps et du coup, ne s’était pas pressée.

Départ pour le gîte du séchoir à noix, à St Laurent en Royans, où on retrouve avec plaisir nos hôtes, Régine et François.

JLG

Col du Rousset, via ferrata de Chironne, jeudi 26 mai 2022

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27 mai 2022 5 27 /05 /mai /2022 18:18

Participaient à ce séjour : Sarah, Evelyne, Bruno, Thierry V, Jean-Marie, Rodolphe et Jean-Luc.

On avait rendez-vous au col du Rousset, le 26.05, pour la via (voir CR via). Nous sommes ensuite allés au gîte où nous avons retrouvé avec plaisir Régine et François Landry qui nous accueillaient. Evelyne, Bruno et Sarah occupaient une chambre au premier étage, et le reste, dans le séchoir, où un espace de couchage pour 4, très aéré, avait été réalisé par François. Il y avait une première salle, petit salon, la chambre, douche, WC. Impeccable. Comme l'isolation était très légère, on a bien entendu les combats de chats la nuit.

Au programme du séjour : via le jeudi après-mid, donc, Gournier le vendredi, Bournillon le samedi, et le dimanche avant de repartir, visite de la grotte aménagée de Thaïs, resto et visite du jardin des fontaines pétrifiantes (voir CRs)

La météo particulièrement clémente nous a permis de manger dehors tous les soirs, et même de prendre le petit déjeuner également à l'extérieur. Comme d'habitude, nous n'avons manqué de rien, nos hôtes nous ont chouchoutés et on a très bien mangé.

JLG

 

Séjour dans le Vercors, Via, Spéléo, du 26 au 29 mai 2022

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22 mai 2022 7 22 /05 /mai /2022 09:43

Participants : Véronique Garret et Damien Grandcolas.

Qui a dit qu’il n’y avait pas de grotte en Ecosse et qui aurait pu deviner que différents membres du SCV se trouveraient en même temps dans cette région du Royaume Uni sans le savoir !

Je m’étais déjà rendu en Angleterre y faire de la spéléo dans le Yorkshire mais n’avais jamais poussé jusqu’en Ecosse.

Après une halte chez Peter Boyes, spéléo anglais qui a vécu durant vingt ans en Haute-Saône et qui est retourné vivre depuis deux ans à Felton près de Newcastle dans le Northumberland (certains spéléos du SCV ont rencontré Peter qui a été inscrit à l’ASHVS pendant de nombreuses années), nous nous rendons en Ecosse pour parcourir les montagnes écossaises. Entre deux sommets (« ben » en écossais), je prends le temps d’aller voir des zones karstiques repérées grâce à quelques documents sur le karst écossais.

La première cavité visitée se trouve dans l’extrême nord de l’Ecosse dans les Highlands près du bourg de Darness. Il s’agit de la grotte de Smoo (Smoo cave) qui est une gigantesque caverne côtière au pied d’une falaise calcaire (son porche d’accès est le plus important de toutes les grottes marines des iles britanniques). Cette cavité est une grotte aux origines multiples. Son porche d’accès haut de 15m a été ciselé au fil des siècles par les changements de niveau de la mer alors que sa partie interne a été formée par le ruissellement d’eaux vives. Le porche donne accès à une grande salle (L : 60m x l : 40m x h : 20m) suivi d’une salle plus petite où arrive une impressionnante chute d’eau de 24m de hauteur. Celle-ci provient du ruisseau en surface qui se perd dans un gouffre en amont de la cavité. La troisième partie de la cavité est une galerie démarrant au niveau du réceptacle de la cascade et qui part en amont. Cette partie ne sera pas accessible ce jour car la cavité est en crue. Les premières explorations datent de 1814 et aujourd’hui la zone d’entrée aménagée et facilement accessible est très prisée par les touristes.

La deuxième zone karstique que j’avais repéré se trouve dans la région du Ben More Assynt où se trouvent « The Bone Caves » ou Creag nan Uamh, Uamh an Claonaite, Rana Hole, Allt Nan Uamh Stream Cave et bien d’autres. Nous sommes dans le secteur le mercredi 11 mai ; 2 jours avant la venue de Véro Olivier et Philippe Auriol qui font aussi un périple en Ecosse sans que, ni l’un, ni l’autre le sache. A quelques jours près, nous aurions pu nous croiser. Véro et Philippe visiteront Allt Nan Uamh Stream Cave le vendredi 13 mai (voir le CR de Véro dans le blog SCV). Quant à moi, je me limiterai à la visite des grottes Creag nan Uamh qui n’ont pas de grands développements. Mon objectif était de repérer l’entrée de Uamh An Claonaise, la plus grande cavité d’Ecosse avec ces 2868 m. La météo exécrable ce jour m’en empêchera et nous avons déjà pas mal crapahuté pour atteindre les 1ères cavités. Véro Olivier parle d’une demi-heure pour atteindre la cavité qu’ils ont visité ! Ils ont dû prendre un supersonique ou trouver un autre chemin plus court !

Les Bone Caves que j’ai visité sont une série de 4 grottes situées dans une haute falaise calcaire.

Après un arrêt rapide aux gorges de Corrieshalloch ; impressionnant canyon avec la chute d’eau de Measach, nous continuons notre périple en randonnant dans différentes régions. Lors l’une de celles-ci, nous aurons la curiosité d’aller voir la grotte de l’Ermite (Hermit’s Cave) qui nous est indiquée. Celle-ci est en fait un tunnel qui a été construit au 18ème siècle avec 2 entrées et une sortie sur un balcon révélant une vue saisissante sur une cascade dans un canyon.

Un autre de nos objectifs était aussi d’aller voir la grotte de Fingal sur la petite ile de Staffa à proximité de l’ile de Mull. Premièrement, il n’est pas facile de se rendre sur Mull avec le camion sans avoir réservé la traversée. Deuxièmement, la météo laissait présager une mer houleuse et donc peu praticable en bateau. Véro et Philippe ont pu prendre un ferry et s’approcher de l’ile de Staffa mais ils n’ont pas pu accoster et y débarquer ! (Voir le CR de Véro) J’avais vu juste, donc pas de regret !

D’autres cavités marines m’intéressaient sur l’ile d’Arran mais le temps nous a manqué. Ça sera pour une prochaine ! Il ne nous reste maintenant qu’à se programmer une bouffe avec Véro et Philippe pour partager nos différents périples dans le Scotland, le tout arrosé de bières et whisky.

Damien

Balade karstique en Ecosse du 7 au 21 mai 2022.
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20 mai 2022 5 20 /05 /mai /2022 18:44
Participants : Bruno -Sarah

TPST : 5 H

On déblaie rapidement les restes de la dernière paille en envoyant tout dans la cheminée atteinte dimanche. Il nous a fallu paver le sol en trois couches superposées pour ne plus patauger dans l'argile.

Mais on a su plus tard pourquoi il y en avait autant.
Puis c'est forage direct pour un premier gros mètre à franchir dans le méandre. Il s'oriente à nouveau en azimut 250°, comme le précédent, malgré le décalage d'un mètre en plan.
Les 2 premiers trous se passent bien. Ensuite, plus rien. Le fil a cédé au niveau d'un domino de jonction non protégé. Pas facile à identifier dans la bouillasse. Impossible à desserrer au couteau, donc c'est découpe et rafistolage provisoire. Enfin, c'est reparti, avec un kg d'argile sur la combi au passage. Ensuite, ce fût laborieux. Surtout, ne donnez pas trop longtemps une barre à mine à Sarah pour triturer la paroi. Elle ne la lâche plus, c'est une spécialiste !
Finalement, seule une grande gaine thermo achèvera efficacement le découpage de la paroi.
Juste avant, nous sommes passés jeter un œil, par le plus bas. Sarah en tête,  debout rapidement  et  sans toucher les parois, sur...3 mètres !
Avant de se relever pleinement, il faut monter sur un barrage d'argile avec deux trous de soutirage. Des blocs ont du se coincer ici et retenir tous les dépôts en amont.
C'est bienvenu, les parois sont très propres en aval. Mais le méandre se resserre à nouveau sur 1m50, avant d'être praticable dans sa partie supérieure plus loin. On voit sur 4/5m, pas plus. Il y a un nouveau virage plus loin.
Si ça continue comme cela, on va avancer beaucoup plus vite à chaque séance. Avec peu de blocs à évacuer. Si besoin, la seconde cheminée peut en accueillir un paquet.
Nous sommes ressortis avec une combi ayant quadruplé de poids. Les scratchs de fermeture inopérants, il était temps d'arrêter.
Deux photos : l'arrivée du méandre dans la cheminée 2 (gros bloc au milieu); et la diaclase pincée au bout de la cheminée.

Le matos est chez Thierry, allez le chercher pour une sortie éventuelle dimanche ( il part samedi..)

Pour les 7 qui partent dans le  Vercors jeudi prochain, nous avons évoqué un rendez vous au Col du Rousset pour 14h30/15H max.
Une lampe frontale petit modèle, de couleur grise a été ramassée dans l'herbe, à qui?
Bruno
Gouffre des Fèves, jeudi 19 mai 2022
Gouffre des Fèves, jeudi 19 mai 2022
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