SCV 70

Participants : JM Josso - Thierry V- Nanard - Bruno - Véro

Une série de bitubes aura raison de l'obstacle à 15m, tout le monde peut aller désormais au fond à environ 25m!
Le passage est de 0,80x0,80 sur 3 mètres au lieu de 0,50x 0,30 max.
Il aura fallu néanmoins étaler des dizaines de blocs plus ou moins gros sur les côtés du laminoir en amont.
Allongés dans l'eau à tirer avec les bras,etpousser avec les jambes les plus gros...
Un autre bitube de confort en fin de sortie pour continuer à faciliter le laminoir asse bas à 8 m, il en faudra encore un.
La suite au fond est visible sur 5-6 mètres, mais c'est très bas car très large ( 4-5 m). La roche est tellement dure que l'eau a creusé le joint de strate... pas de bol. Les bitubes seront nécessaires pour avancer et accéder à un endroit plus haut de plafond (on entends une petite cascatelle plus loin).
Le débit d'eau était un peu plus fort qu'hier.
Photos Véro, sur terre et sous terre si l'iPhone a fonctionné!

Bruno

Thierry et Bernard sont de la partie en plus des précédents. On redescend avec la promesse de faire 500 m de première à 4 pattes ! ce qui nous changerait drôlement du mode ventral. J’ai mis une néoprène de 5 mm, j’ai eu froid hier. On évacue des cailloux à la queuleuleu, chacun tirant les blocs avec les bras pour les pousser ensuite avec les pieds au suivant. On n’a pas froid avec cette gymnastique. On sort, pour laisser les bitubes faire leur oeuvre, on repasse des vêtements secs en frémissant de dégout à l’idée de renfiler les combis mouillées froides et puantes. Pause casse croûte et papotage, l’espace détente ne nous donne plus envie de repartir mais bon. On y va hein. Il y a plus d’eau et ça mousse, le village doit faire sa lessive en amont. Je poireaute une bonne heure assise la tête dans une marmite en somnolent (c’est tuant deux jours de desob). Bernard me berce à coup de marteau bien régulier un peu devant. Bruno m’appelle en tête. Ayé le jour de ma vraie première est arrivé. Je remonte la ligne de garçons aplatis comme des limandes pour me laisser passer. Il faut ramper par dessus deux gros blocs et derrière… ben rien de palpitant. L’arête de voute (diaclase) est toujours aussi près du lit de gravier, ça se rétrécit et donc les travaux ne font QUE commencer. Je remonte avec cette odeur d’eau de lessive qui ne me quitte plus me change et bon pour moi c’est assez. Il faut avoir un vrai moral de vainqueur pour gratter la dessous en se disant qu’il y a des merveilles derrière.

J'ai quelques photos mais je ne sais pas les mettre sur le blog :-).

Véro